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Le chevalier servant des lettres s'en est allé

Publié le par Michel Monsay

Le chevalier servant des lettres s'en est allé

Il y a 11 ans j'avais eu le plaisir de faire le portrait de Bernard Pivot en allant le rencontrer une heure chez lui, près de l'avenue des Ternes à Paris. Voici l'article que j'avais écrit :

Tout ce que fait cet amoureux de la langue française a toujours été couronné de succès. Depuis Apostrophes et Bouillon de culture à la télévision, jusqu’aux livres qu’il a écrits, en passant par ses fameuses dictées et aujourd’hui ses lectures spectacles sur scène.

 

Dans la foisonnante collection des dictionnaires amoureux, celui consacré au vin écrit par Bernard Pivot en 2006 est l’ouvrage qui s’est le plus vendu. Il était donc prévisible qu’une version illustrée voit le jour. Sorti ces jours-ci, ce beau livre est richement pourvu de photos, dessins et reproductions de tableaux qui accompagnent parfaitement les textes de l’auteur. S’il l’a conçu initialement pour mettre en avant les rapports du vin et de la culture et non écrire un livre technique de plus, Bernard Pivot a voulu aussi y mêler ses souvenirs liés aux vins. Dès son enfance dans la petite propriété familiale du Beaujolais, il a pratiqué les travaux viticoles avec le vigneron de ses parents durant toutes les vacances scolaires jusqu’à l’âge de vingt ans. Il est resté attaché à ce vin et à cette région où il possède une maison avec un hectare de vignes autour, destiné à la cave coopérative de son village à laquelle il est adhérent. Dans les années 1980, cet amateur de vin a résisté à la tentation d’acheter des vignobles comme beaucoup de personnalités l’avaient fait à l’époque, pour ne pas altérer son image en ayant des bouteilles de vin à son nom tout en faisant la promotion de livres sur le service public.

 

D’un public à l’autre

De une à trois fois par mois, il monte sur scène un peu partout en France pour une lecture spectacle de ses livres. Une trentaine de représentations ont déjà eu lieu après qu’il ait commencé il y a un an et demi au Théâtre du Rond-point à Paris, sur une idée de Jean-Michel Ribes son directeur. Bernard Pivot, qui a passé une grande partie de sa vie professionnelle à lire les textes des autres devant deux ou trois millions de téléspectateurs invisibles, a été excité par le challenge de lire ses propres textes face à un public réel. Parmi les théâtres où il s’est produit, l’expérience la plus émouvante s’est déroulée en juillet dernier à 5 km de chez lui dans le Beaujolais, devant une salle comble de proches et de voisins, où il a rajouté pour l’occasion des textes sur le vin à son spectacle.

La fidélité du public qu’il mesure sur cette aventure théâtrale, mais aussi à chaque sortie de livre, ou au vu des 180 000 personnes qui le suivent sur Twitter, n’a jamais faibli depuis Apostrophes. Cette émission mythique qui est restée dans l’esprit de tous ceux qui ont eu le bonheur de la connaître, pourra désormais être visible par tous. Douze émissions entières choisies par Bernard Pivot lui-même sur les 724 existantes, seront disponibles début novembre en DVD, et viendront s’ajouter aux tête-à-tête avec de grands écrivains qui sont déjà dans le commerce.

 

La miraculeuse alchimie d’Apostrophes

L’engouement autour d’Apostrophes qui dépassait largement le cercle des intellectuels au moment de sa diffusion, et même 23 ans après la dernière, s’explique par une conjonction de facteurs favorables selon son animateur : « Au-delà du fait que j’étais probablement la bonne personne au bon moment et que j’ai eu la chance d’être adopté par les écrivains et par les téléspectateurs, il y avait une attention aux livres qui est moins présente aujourd’hui. On prenait le temps de regarder une émission culturelle vu le nombre de chaînes plus limité, enfin le téléspectateur était attiré par ce genre de programme alors qu’aujourd’hui il a plus envie de se distraire. J’estimais une émission réussie lorsque l’on apprenait des choses, découvrait un écrivain, et qu’on avait envie de la poursuivre dans la lecture des livres. » Beaucoup de personnes d’horizons très divers, comme en témoignaient les libraires, se sont mises à lire après avoir vu Apostrophes, cette émission les valorisait.

Comme il y a toujours un décalage entre la parole et l’écrit, parfois certains auteurs étaient meilleurs sur le plateau que dans leur livre, ou inversement comme Patrick Modiano et ses hésitations. Des rencontres marquantes, il y en a eu énormément pour Bernard Pivot mais parmi elles, une s’est faite sur le terrain de la séduction : « Je suis tombé amoureux fou de Jane Fonda pendant qu’elle parlait en direct, et du coup j’ai un peu négligé les autres invités, j’étais au bord de la faute professionnelle. »

 

Profil atypique

Sa passion du football qui l’a amené à suivre pour France 2 quatre coupes du monde en tant que consultant, ainsi que ses origines beaujolaises, ont suscité les critiques de certains intellectuels. Ce côté populaire a certainement dû contribuer au succès de l’animateur auprès d’un large public. On lui a aussi reproché de ne pas avoir fait des études supérieures de lettres, à part celles de journalisme, qui auraient justifié la place importante qu’il avait à la télévision et dans le monde littéraire. Paradoxalement, ce manque a peut-être était une de ses forces, selon l’écrivain et ami Jorge Semprun, qui pensait que la curiosité d’étudiant dont faisait preuve Bernard Pivot lorsqu’il interviewait les écrivains avec gourmandise et malice pour savoir et comprendre, venait de ce manque. Son université à lui a été la télévision chaque vendredi soir. Cela dit, l’influence qu’avait l’animateur était considérable, tous les auteurs voulaient venir sur le plateau d’Apostrophes et le lendemain de l’émission, les ventes des livres présentés grimpaient en flèche.

 

Une carrière télé exemplaire

On peut remarquer une constante dans sa vie, ce n’est pas lui qui initiait les projets. Chaque fois on venait le chercher, comme pour ses débuts à la télévision alors qu’il travaillait au Figaro littéraire et avait une chronique humoristique sur Europe 1. Pour commencer, il crée l’émission Ouvrez les guillemets en 1973 sur la première chaîne, et à l’éclatement de l’ORTF il passe sur Antenne 2 pour lancer Apostrophes en janvier 1975, qu’il arrête 15 ans plus tard : « Je menais une vie monacale au milieu des livres, lisais entre 10 et 14 heures par jour, ne sortais jamais si ce n’est pour un match de football de temps en temps, et j’avais envie de retourner au cinéma, au théâtre et à l’opéra. »

D’où la création de Bouillon de culture en 1991. Cette émission qui a duré dix ans, traitait de différentes formes d’art dans ses premières années avant que le tropisme littéraire reprenne le dessus. Moins à l’aise pour interviewer des comédiens que des créateurs comme les metteurs en scène, Bernard Pivot se rappelle avec la disparation récente de Patrice Chéreau, de la formidable émission en 1994 où il l’avait invité en compagnie de l’équipe du film La Reine Margot et de l’historien Jean Tulard. Cinéma, littérature et histoire avaient été mêlés dans un vrai bouillon de culture ce soir-là. Pour clôturer sa carrière à la télévision, il a fait pendant quatre ans dans Double je, le portrait de personnalités d’origine étrangère ayant fait le choix de s’exprimer dans notre langue ou de vivre en France.

 

Un littéraire qui s’ignorait

L’idée du journalisme, encore une fois n’est pas de lui mais d’un parent éloigné. Après une scolarité plutôt moyenne jusqu’au Bac, il était assez peu sûr de lui et assez peu ambitieux mais il a tout de même intégré le centre de formation des journalistes : « Le médiocre lycéen est devenu un brillant étudiant, j’avais trouvé ma voie et je suis sorti vice-major de ma promotion. » Pourtant l’amour des mots et de la langue française a démarré très tôt, puisque son premier livre de chevet a été le Petit Larousse alors qu’il n’avait pas dix ans. Cette passion s’est concrétisée évidemment dans la lecture, mais aussi avec ses fameuses dictées des Dicos d’or qu’il a animés durant vingt ans. S’il a écrit quelques unes des plus belles pages de l’histoire de la télévision, Bernard Pivot a aussi exercé son métier dans la presse écrite, avec quinze années au Figaro littéraire, puis il a crée le magazine Lire, et aujourd’hui encore il a une chronique dans le Journal du Dimanche. Il faut ajouter à cela l’écriture d’une dizaine de livres, dont le dernier consacré à son nouveau dada, les tweets : « C’est un bon exercice où il faut savoir exprimer une idée, un sentiment, un souvenir en 140 signes et en y mettant un peu d’humour ou de gravité. »

 

Taillé pour l’Académie Goncourt

Lorsque Bernard Pivot a arrêté Bouillon de culture, Jérôme Garcin lui a dit : « Et maintenant l’Académie Française ? » Ce à quoi Bernard Pivot a répondu : « L’habit vert et les discours ne conviennent pas à ma nature modeste, en revanche l’Académie Goncourt me plairait beaucoup, on y fait trois choses que je sais à peu près bien faire : Lire, boire et manger. » Trois ans plus tard, il est élu à l’Académie Goncourt en octobre 2004 pour services rendus aux livres et à la littérature. Il devient ainsi le premier journaliste à avoir cet honneur. Aujourd’hui à 78 ans, il souhaite garder une santé assez bonne pour continuer à lire, boire et manger sans oublier écrire, dont il a longtemps refoulé l’envie avant de s’y consacrer depuis la fin de sa carrière à la télévision.

Publié dans Chroniques

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Macron, une nouvelle fois totalement irresponsable

Publié le par Michel Monsay

Macron, une nouvelle fois totalement irresponsable

En autorisant discrètement de nouveaux puits de pétrole en Seine et Marne qui risquent de contaminer la source d’eau potable à proximité, l’État commet une fois de plus une aberration environnementale et sanitaire. Le gouvernement a en effet approuvé en catimini l’élargissement sur un périmètre cinq fois plus vaste qu’auparavant d’une concession pétrolière près de la forêt de Fontainebleau. C’est pendant la trêve des confiseurs, le 27 décembre, que la Première ministre Elisabeth Borne a signé un décret favorisant le forage de deux nouveaux puits de pétrole en Seine-et-Marne, vite contresigné par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, et par Agnès Pannier-Runacher, alors ministre de la Transition énergétique. Petit problème, la France ne manque plus de pétrole (de toute façon, les concessions dans l’Hexagone fournissent à peine 1 % de notre consommation en hydrocarbures), car en 2024, la vraie pénurie que commencent à ressentir les Français est celle de l’eau. Ce projet menace la nappe phréatique directement à des points de captage qui permettent d’alimenter en eau potable plus de 180 000 Franciliens, de la commune voisine au VIIe arrondissement de Paris. Sans surprise, l’établissement public Eau de Paris entend s’opposer maintenant à cette initiative nostalgique qui pourrait vite tourner à la catastrophe écologique. Mais quand Macron et sa clique vont-ils arrêter de faire n'importe quoi derrière des sourires hypocrites, des beaux discours et des conventions citoyennes qui ne sont que de la poudre aux yeux ?

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Fleur de chardon

Publié le par Michel Monsay

Fleur de chardon

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Pascal Ory

Publié le par Michel Monsay

Pascal Ory

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Hommage à Paul Auster, le plus européen des écrivains américains

Publié le par Michel Monsay

Le romancier américain, qui souffrait d’un cancer, s’est éteint mardi à Brooklyn à 77 ans. Auteur de plus d’une trentaine de livres à l’écriture sophistiquée, dont la “Trilogie new-yorkaise”, il avait fait de la fragilité des hommes le cœur de son œuvre. Très apprécie en France, c'était plus compliqué dans son pays mais c'est bien connu que les américains n'ont pas toujours bon goût ...

Belle Une de Libé :

Hommage à Paul Auster, le plus européen des écrivains américains

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Humour noir

Publié le par Michel Monsay

Humour noir
Humour noir

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L'émouvant portrait d'une femme admirable

Publié le par Michel Monsay

L'émouvant portrait d'une femme admirable

Ce magnifique documentaire délicat et tout en intelligence rend hommage à l’engagement sans faille d’une cadre infirmière, sur le point de raccrocher la blouse après quarante ans d’hôpital public. Il est signé Sébastien Lifshitz, l'un des plus grands documentaristes actuels, dont on avait adoré Petite fille en 2020 et également lauréat de deux Césars du meilleur documentaire pour Les invisibles et Adolescentes. Fidèle à sa tradition de grand portraitiste au long cours, Sébastien Lifshitz a filmé durant deux ans Madame Hofman, qu'il rencontre à un moment de bascule, de dérèglement aussi bien intime que collectif. Nous sommes au début du Covid, et cette femme admirable se rapproche de sa retraite, son corps lui fait mal, ses oreilles n’entendent plus très bien les bruits alentour et elle vit sous la menace d’une maladie génétique héréditaire. Avec et à travers elle, c’est à une vision plus globale de la France, avec son hôpital malmené, ses bas salaires, la pénibilité au travail non reconnue, l’épuisement généralisé du corps médical, symptômes d’une République ayant réduit les acquis sociaux à peau de chagrin, que nous convie Madame Hofmann. Si le cinéaste dépeint, par l’intermédiaire de Sylvie Hofmann, l’hôpital en crise, en manque de tout, de matériel et de soignants, c’est moins pour en chroniquer le chaos que pour honorer l’intelligence humaine qui lui fait face. Une vaste idée qui, chez Sébastien Lifshitz, semble prendre tout son sens, atteindre sa plus haute forme d’incarnation tant ses films portent en eux cet indicible supplément d’âme et procurent le sentiment d’une plénitude revivifiante et consolatrice. Avec un sens du découpage extrêmement précis et délicat, le réalisateur déplie chaque situation, scène après scène, comme on décollerait la très fine surface d’une compresse sur une peau à vif. Ne pas les survoler, ni les hiérarchiser, c’est ne jamais minimiser la peine, la complexité, c’est aussi et surtout s’accorder à l’unisson, à l’engagement sans faille mais douloureux et contaminant, de son sublime personnage au charisme lumineux. La filmer elle plutôt qu’une autre, c’est faire état d’une fatigue généralisée face à la violence d’État. C’est aussi rendre compte d’un investissement typiquement féminin pour ces métiers de la santé en hôpital, et d’une génération davantage prête au sacrifice que la suivante qui, elle, s’en protège. C’est enfin documenter un savoir, une expertise et la mélancolie de cette femme qui n’a pas pu se reposer, n’a pas vu le temps passer. Quelle plus juste réparation que d’offrir à la mélancolie l’éternité d’un film, qui est aussi un bel hommage à tous les soignants. La caméra de Sébastien Lifshitz, intime et précise sans jamais sembler intrusive, ne quitte pas le corps fatigué de son personnage, que ce soit dans sa jovialité communicative, son sérieux au travail ou dans ses moments de doute. C’est parce qu’il n’a jamais la prétention d’étendre ce point de vue qu’il réussit justement à faire de Sylvie Hofmann le symptôme de tout un système en crise. Le cinéaste ne se prive pas de rappeler la digne mission de l’hôpital public et comment celle-ci est de plus en plus menacée par une conception néolibérale, qui favorise le secteur privé, où les intérimaires médecins sont payés des sommes astronomiques et les infirmières trois fois plus que dans le public. Tout cela, on l’a entendu mille fois, sans jamais le comprendre aussi bien qu’ici. L'acuité du regard de Sébastien Lifshitz, son humanité et le naturel désarmant de son approche lui permettent de capturer des instants de vie, comme dans ses autres films, toujours aussi précieux. La force des documentaires, quand ils sont réussis, est de donner cette impression d’intimité et de proximité avec les personnes filmées, en créant un lien imaginaire. Nous ne sommes pas prêt d'oublier Madame Hofmann, qui mériterait la Légion d'honneur bien plus que les autres abrutis qui l'on reçue récemment.

Publié dans Films

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Les fascinantes créations d'Iris Van Herpen, artiste visionnaire

Publié le par Michel Monsay

Les fascinantes créations d'Iris Van Herpen, artiste visionnaire

Désolé d'évoquer une nouvelle fois une exposition qui vient de se terminer, mais Iris Van Herpen - Sculpting the Senses au Musée des Arts décoratifs était tellement éblouissante que je vais néanmoins vous en faire profiter un peu. À près de 40 ans, Iris Van Herpen est reconnue à l’échelle internationale comme étant l’une des créatrices de mode les plus talentueuses et visionnaires de sa génération. Pour cette surdouée, la Haute Couture est un moyen de repousser les limites de l’imagination en mixant artisanat, savoir-faire traditionnels et exploration de technologies multidisciplinaires. Elle collabore ainsi avec de nombreux experts issus tout aussi bien de l’art, de l’architecture, du design, que des sports ou de la science. Iris Van Herpen grandit dans le village de Wamel aux Pays-Bas en osmose avec la nature et le monde du vivant qui sont, avec la danse classique et contemporaine qu’elle pratique dès son plus jeune âge, les éléments fondateurs de son rapport au corps et au vêtement. Après une période formatrice auprès d’Alexander McQueen, elle fonde sa maison en 2007 à Amsterdam. Elle intègre, quatre ans plus tard, la Chambre Syndicale de la haute couture à Paris. Dès 2010, elle crée une robe en impression 3D. Depuis, elle explore et renouvelle constamment un large éventail de techniques allant du moulage en silicone à l’impression 3D et de la découpe au jet d’eau au plissé ancien et à la sculpture aimantée. Iris Van Herpen envisage ses vêtements comme des moyens de réinventer notre rapport à l’espace, à la nature, à la féminité. Elle apprécie les collaborations avec des femmes inspirantes comme Cate Blanchett, Beyoncé, Scarlett Johansson, Lady Gaga, Fan Bingbing ou Naomi Campbell. Dans cette magnifique exposition une centaine de robes inspirées par l’eau, le vivant, le cosmos, dialoguent avec des œuvres d'art contemporaines, installations, vidéos, photographies mais aussi des pièces provenant des sciences naturelles comme des coraux ou des fossiles. Les sciences du vivant sont en effet partout. Dès les premières salles, consacrées à l’eau, on retrouve les robes en verre soufflé créant l’illusion de splash ou de bulles comme en lévitation, d’autres s’inspirant de la vie sous les mers prennent la forme de coquillages ou de petits animaux marins. L’exposition, qui convoque tous les sens, se termine par une vue globale des différents matériaux utilisés par la créatrice : métal, silicone, papier, plastique, mais aussi soie, tulle ou organza, ainsi que par une plongée en apnée dans le cabinet de curiosités d’Iris van Herpen. On ressort émerveillé par ces formes, ces matières, et l'incroyable imagination de cette créatrice qui a d'ores et déjà marqué l'histoire de la mode, avec ses robes entre tension dynamique et fluidité, finesse et complexité, mais aussi poésie et philosophie. Il s'agit indéniablement de sublimes œuvres d'art.

Les fascinantes créations d'Iris Van Herpen, artiste visionnaire
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Qui apprécie encore Macron ?

Publié le par Michel Monsay

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Publié dans Chroniques

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L'enfer, c'est les autres

Publié le par Michel Monsay

L'enfer, c'est les autres

D'emblée, on est happé par cette histoire de citadins venus à la campagne, chercher un nouveau départ et dont l'enthousiasme tourne court, avec l'arrivée de voisins aussi envahissants que grossiers dans la maison mitoyenne. Sur quel terreau prospère la violence de classe ? Entre mépris impossible à contenir des uns et agressivité latente des autres, la cohabitation fait ici l’objet d’une observation minutieuse, doublée d’un thriller nuancé. Sandrine Veysset refait parler d'elle près de 30 ans après le très beau Y aura-t-il de la neige à Noël,  César du meilleur premier film, en mettant en scène avec finesse, la singularité des êtres sous le masque social, et, avec l’aide de Virginie Despentes à l’écriture, elle passe habilement entre les mailles du cliché. Lentement, la tension monte et maintient jusqu’au bout un suspense psychologique où le pire semble toujours sur le point d’être évité. Les comédiens participent à la réussite de ce thriller rural, notamment Jonathan Zaccaï et surtout Yannick Choirat, plus vrai que nature en beauf railleur voire malveillant.

Les malvenus est voir ici ou sur le replay de France Tv.

Publié dans replay

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