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Mort de la grande Gena Rowlands, actrice flamboyante et muse de John Cassavetes

Publié le par Michel Monsay

Mort de la grande Gena Rowlands, actrice flamboyante et muse de John Cassavetes
Mort de la grande Gena Rowlands, actrice flamboyante et muse de John Cassavetes
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Mort de la grande Gena Rowlands, actrice flamboyante et muse de John Cassavetes
Mort de la grande Gena Rowlands, actrice flamboyante et muse de John Cassavetes

Loin des stéréotypes de Hollywood, Gena Rowlands a interprété avec une intensité rare devant la caméra de son mari, John Cassavetes, de Woody Allen ou de Jim Jarmusch, des femmes sur le fil du rasoir. Son lumineux visage, où toute la gamme des émotions pouvait défiler en un éclair, cadré dans Faces (1968), en plans serrés, noir et blanc, restera à jamais gravé dans nos mémoires. Magnifiée à l’écran par John Cassavetes, Gena Rowlands a incarné avec lui la folle liberté d’un cinéma américain indépendant. Elle continuera à tourner longtemps après le décès de celui-ci, en 1989, à 59 ans. Atteinte depuis cinq ans de la maladie d’Alzheimer, l’actrice s’est éteinte le 14 août chez elle, à Indian Wells, en Californie, à 94 ans. C’est par admiration pour Bette Davis qu’elle racontait avoir pris des cours de théâtre dès l’adolescence. Née en 1930 dans le Wisconsin, Virginia Rowlands a une mère peintre et un père banquier. Inscrite à l’université, cette impulsive abandonne tout pour rejoindre New York et l’American Academy of Dramatic Arts, dont elle sort diplômée à 22 ans. Elle débute sur les planches, jouant des pièces du répertoire et, l’été, du théâtre plus expérimental, dans Greenwich Village. À l’issue d’une représentation, elle rencontre l’acteur John Cassavetes, formé dans la même Academy qu’elle. Coup de foudre. Ils se marient quatre mois plus tard, en 1954. Après quelques rôles à la télévision, en 1956, l’actrice fait son unique prestation à Broadway dans Au milieu de la nuit, qui reste à l’affiche dix-huit mois. Le New York Times salue sa performance. Et la Metro-Goldwyn-Mayer engage cette blonde incendiaire pour tourner dans L’amour coûte cher, de José Ferrer. Gena finance ainsi le premier long-métrage de John, devenu cinéaste : Shadows (1959), où elle fait de la figuration. Tourné en noir et blanc, avec une large part d’improvisation laissée aux acteurs, ce film expérimental vaut à Cassavetes un prix à la Mostra de Venise. Alors appelé par Hollywood, il tourne Un enfant attend (1963), avec Burt Lancaster, Judy Garland et un premier vrai rôle pour Gena. Six autres suivront, dont le sublime Faces (1968), filmé avec peu de moyens et des acteurs bénévoles (dont le fidèle Seymour Cassel), la nuit, dans la propre maison du couple à Beverly Hills. L’actrice, qui incarne une jeune prostituée, y crève l’écran. « Donnez-lui n’importe quoi et elle saura toujours être créative. Elle n’essaie pas de faire la différence, elle EST différente », salue John. Il lui propose alors de jouer, au théâtre, une mère au foyer qui bascule dans la démence. Elle refuse, jugeant le rôle « trop intense émotionnellement pour être joué tous les soirs ». Mais accepte sa version réécrite pour le cinéma. Une femme sous influence, dans lequel elle est franchement impressionnante, lui vaut une nomination aux Oscars et un Golden Globe de la meilleure actrice en 1975. Suit Opening Night (1977), où Gena Rowlands incarne à nouveau une femme au bord de la folie, aux côtés de Peter Falk et de Ben Gazzara, deux autres amis du couple. Et la voici couronnée d’un Ours d’argent à Berlin. Dans Gloria, toujours sous la caméra de Cassavetes, la flamboyante quinquagénaire campe une ancienne call-girl en cavale avec un enfant. Suit Love Streams (1984), où le réalisateur, déjà atteint d’une cirrhose, se filme avec elle, frère et sœur à la dérive. Un « torrent d’amour », selon la traduction française, en hommage à sa compagne d’une vie tumultueuse (Ours d’or à Berlin). Choisie par Woody Allen pour incarner Une autre femme (1988), une quinquagénaire en crise, Gena Rowlands poursuivra sa carrière après la mort de John Cassavetes, jetant sa belle énergie dans la télévision comme dans le cinéma, notamment sous la caméra de son fils, Nick. En l’invitant à jouer dans son Night on Earth (1991), des saynètes tournées en taxis de nuit, Jim Jarmusch paie sa dette au couple mythique du cinéma indépendant américain. 

Elle lui doit tout. Mais, sans elle, il ne serait rien. Gena Rowlands et John Cassavetes ont tourné ensemble, à l’écart de Hollywood qui ne les aimait pas, ni ne les aidait, des films magnifiques que ne cessent de célébrer de jeunes cinéphiles émerveillés. Des rôles écrits pour elle, qu’elle seule pouvait, savait magnifier jusqu’à les rendre terrifiants d’audace et de douleur. Une immense actrice s'en est allée et nous reviennent en mémoire ses inoubliables prestations.

Publié dans Chroniques

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Un réalisme magique à l’amérindienne, léger et profond à la fois

Publié le par Michel Monsay

Un réalisme magique à l’amérindienne, léger et profond à la fois

En bientôt quarante ans d’écriture et une vingtaine de romans, Louise Erdrich est devenue, pour les Amérindiens, ce que Toni Morrison est aux Afro-Américains : une voix magistrale, récompensée, sinon par le Nobel, par tous les grands prix littéraires, dont le National Book Award, un prix Pulitzer, et en France par le Prix Femina étranger en 2023 pour La sentence. Une voix qui, sans exotisme ni clichés, aura fait entrer l’imaginaire autochtone dans le temple d’une littérature qui ne s’en souciait guère. Ce nouveau roman de Louise Erdrich tient autant du conte merveilleux que de la peinture historique, sociologique, voire ethnologique. À travers l'histoire de Tookie, la romancière nous plonge au cœur de la culture, de l'âme, de l'esprit, et des souffrances d'un peuple dévasté par la colonisation. Délicieuse originalité de ce livre : l’auteure américaine s’est amusée à s’y mettre en scène. N’attendez ni journal intime ni autofiction, ce n’est pas le genre de la maison. Son amour illimité pour la littérature l’a poussée, voilà déjà vingt-deux ans, à ouvrir une librairie indépendante à Minneapolis, la ville où elle réside. C’est dans le décor inchangé de cette librairie que se déroule La Sentence. La Louise en question s’est infiltrée dans la fiction pour y jouer son propre rôle, farceuse figurante cachée au milieu de personnages rocambolesques dont elle a le secret. La romancière inscrit dans son récit l'actualité récente. La crise sanitaire. L'assassinat par un policier de George Floyd et le mouvement Black lives matter. Deux événements que l'on voit à travers les yeux de Tookie, et du petit monde qui l'entoure. Grâce à cet extraordinaire tissage narratif, et à une écriture d'une vivacité éblouissante, Louise Erdrich parvient à offrir un roman d'une profondeur sans limites, qui ouvre une multitude de champs de rêveries, de manières de penser, de résister, ou de se révolter. La Sentence démontre une nouvelle fois le formidable talent de conteuse de Louise Erdrich et son art d’ouvrir des tiroirs à triple fond, pour aborder les questions les plus sensibles sans se départir de son vif humour.

Publié dans Livres

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La masterclass de l'équipe de France de volley-ball et d'Althéa Laurin au taekwando

Publié le par Michel Monsay

La masterclass de l'équipe de France de volley-ball et d'Althéa Laurin au taekwando

Aussi dominateurs qu'en demi-finales face à l'Italie, les Bleus ont dominé la Pologne en finale (25-19, 25-20, 25-23) pour conserver leur titre olympique, une première depuis les années 1980. Une performance irréelle dans une ambiance de feu. Deux fois 3-0 face aux champions du monde italiens puis aux champions d'Europe polonais, en demies et en finale des Jeux Olympiques de Paris, pour réussir un doublé qui n'avait été accompli qu'à l'époque de la Guerre Froide, par l'URSS (1964 et 1968) et les États-Unis (1984-1988). Il y a tant de propositions irréelles dans cette première phrase qu'on pourrait croire à un rêve, un espoir impossible. Earvin Ngapeth et les Bleus en ont fait une réalité en atteignant un niveau exceptionnel et euphorisant en cette fin de semaine dans un hangar parisien transformé en arène brûlante, l'endroit où il fallait être au cœur de JO eux-mêmes mémorables. Tokyo ne devait être qu'une parenthèse enchantée, un drôle d'exploit d'un groupe de potes partis garnir, à l'autre bout du monde, un palmarès olympique vierge comme une feuille blanche pour le volley-ball français. Avec ce doublé, ils entrent définitivement dans l'histoire du sport français.

À seulement 22 ans, Althéa Laurin a marqué l'histoire de sa discipline et de son pays à la fin d'une soirée qu'elle n'est pas près d'oublier. Ce samedi, dans l'écrin du Grand Palais, la Française a permis à la France de remporter une seizième médaille d'or et battre son record de médailles d'or, qui datait d'Atlanta, et elle a par la même occasion remporté le tout premier titre olympique de l'histoire du taekwondo français. C'est peu dire que la médaillée de bronze à Tokyo y a mis la manière, surclassant ses adversaires les unes après les autres, ne concédant aucun round, pas même en finale contre l'Ouzbèke Svetlana Osipova, vice-championne du monde des + de 72kg. Bravo à cette jeune championne, sans oublier les autres athlètes français médaillés hier, la France au soir de l'avant-dernier jour totalise 62 médailles, chapeau !

La masterclass de l'équipe de France de volley-ball et d'Althéa Laurin au taekwando
La masterclass de l'équipe de France de volley-ball et d'Althéa Laurin au taekwando
La masterclass de l'équipe de France de volley-ball et d'Althéa Laurin au taekwando
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La masterclass de l'équipe de France de volley-ball et d'Althéa Laurin au taekwando
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Superbe performance de Benjamin Thomas

Publié le par Michel Monsay

Superbe performance de Benjamin Thomas

La France a décroché une 53e médaille aux JO de Paris 2024 grâce à Benjamin Thomas, en or jeudi sur l'omnium au vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines. Vainqueur du scratch, la première des quatre épreuves de l'omnium, 11e de la course tempo, Benjamin Thomas est revenu sur le podium provisoire après la course à élimination, dont il a pris la 2e place. Puis, au terme des 100 tours de la course aux points, et malgré une chute à 25 tours de l'arrivée, il s'est montré calme, solide, rapide et tactique, ne lâchant jamais ses deux principaux adversaires pour la médaille d'or et prenant deux tours au peloton, assurant rapidement une médaille qu'il a transformée en or dans les derniers sprints intermédiaires. L’omnium est la compétition qui sacre le plus complet et le plus malin des pistards, sur quatre courses qui s’enchaînent en trois heures, exigeant des qualités de patience, d’endurance, de vitesse pure et de récupération. Benjamin Thomas répond à tous ces critères, il a d'ailleurs plusieurs titres de champion du monde, et au bout du suspense, il a remporté hier la médaille d'or, la première pour la piste française depuis Florian Rousseau en 2000. Bravo également aux basketteurs français et aux handballeuses, qualifiés pour la finale des Jeux, ainsi que les volleyeurs et les footballeurs.

Superbe performance de Benjamin Thomas
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Superbe performance de Benjamin Thomas
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Superbe performance de Benjamin Thomas

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Prodigieux Kauli Vaast, le tube de l'été

Publié le par Michel Monsay

Prodigieux Kauli Vaast, le tube de l'été

Pour le prodige tahitien, qui a rapporté à la France sa 13e médaille d'or, c'est un sacre à la maison, lui qui a grandi tout près du mythique spot et sa célèbre vague, classée parmi les plus dangereuses du monde. A 22 ans, Kauli Vaast a signé le plus grand succès de sa jeune carrière devant les siens après avoir dû passer par les repêchages. En finale, il n'a pas perdu de temps avec une première vague parfaite, un incroyable et très long tube noté 9.50 sur 10, avant d'obtenir 8.17 pour sa seconde tentative. Il s'agit de la première médaille d'or de l'histoire du surf français.

Ci-dessous quelques photos de son exploit et la vidéo :

Prodigieux Kauli Vaast, le tube de l'été
Prodigieux Kauli Vaast, le tube de l'été
Prodigieux Kauli Vaast, le tube de l'été
Prodigieux Kauli Vaast, le tube de l'été
Prodigieux Kauli Vaast, le tube de l'été

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Exceptionnel !

Publié le par Michel Monsay

Exceptionnel !
Exceptionnel !

Étant absent, je n'ai pas pu rendre hommage comme il se doit à ces deux sportifs d'exception que sont Léon Marchand, qui vendredi a remporté le 200 m 4 nages et un quatrième titre olympique à 22 ans. Il a impressionné le monde entier durant cette première semaine des Jeux, et quoiqu'il arrive il en restera le héros en ayant écrit l'une des plus belles pages du sport. Reste à savoir comment ce prodige de la natation va vivre son changement de statut. Ce timide qui se soigne va être au centre de toutes les sollicitations. En tout cas, il nous a apporté un bonheur infini chaque fois qu'il plongeait dans le bassin olympique. L'autre sportif d'exception est évidemment Teddy Riner, qui, vendredi également, a remporté un troisième titre olympique individuel à 35 ans, après ceux de 2012 à Londres et 2016 à Rio, et samedi un deuxième titre olympique par équipes après celui de Tokyo en 2021. Du jamais vu ! Ajouté à cela les 11 titres de champion du mode, il est désormais le plus grand judoka de l'histoire. Après son magnifique ippon en finale individuelle contre le coréen, le lendemain dans une finale par équipes asphyxiante contre le Japon, il apporté la victoire au golden score de façon magistrale. Pour compléter cette journée historique, Joris Daudet est devenu champion olympique de BMX , qui plus est Sylvain André et Romain Mahieu complètent le podium pour un triplé historique pour le sport français. Dès le départ de la finale, Joris Daudet prend la tête du parcours de 400 mètres au Vélodrome national de Saint-Quentin-En-Yvelines. Les bosses et les virages s'enchaînent, sans aucune faute technique. Légende de son sport, Joris Daudet était poursuivi par la malchance lors des trois Jeux olympiques auxquels il avait participé, depuis vendredi il a dominé cette épreuve de tout son talent. Bravo également aux autres médaillés français, qui avec 46 médailles, sans compter les finales de surf à Tahiti  la nuit dernière, ont d'ores et déjà battu le record établi en 2008 à Pékin avec 43 médailles.

Exceptionnel !
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Bel hommage à une figure majeure de la lutte pour les droits civiques

Publié le par Michel Monsay

Bel hommage à une figure majeure de la lutte pour les droits civiques

Longtemps resté dans l’ombre de l’Histoire à cause de sa couleur de peau et de son homosexualité, l’infatigable militant Bayard Rustin a enfin droit à un biopic soigné, bouillonnant et émouvant. Vingt-huit août 1963. Martin Luther King prononce son fameux discours, « I have a dream », devant 250 000 personnes lors de la Marche sur Washington, épisode décisif dans le mouvement pour les droits civiques. Qui se souvient, pourtant, en dehors des spécialistes de la période, que cette manifestation historique fut organisée, contre vents et marées, par un certain Bayard Rustin, un être doté d’un intellect remarquable, infatigable militant de la cause afro-américaine et de la résistance non violente, fidèle conseiller du mythique révérend assassiné en 1968 ? Dans cette belle reconstitution des sixties agitées de l’ère Kennedy, qui se concentre sur la période précédant la Marche sur Washington, l’excellent Colman Domingo embrasse le rôle-titre avec toute l’énergie, la sensibilité et le charisme qu’il mérite. Son Bayard Rustin attrape la lumière. La puissance têtue de son engagement, sa personnalité flamboyante, les blessures secrètes de sa vie amoureuse palpitent au centre d’un passionnant portrait de groupe, dont le film ne cache pas la complexité ni les contradictions, à un tournant crucial de la lutte contre le racisme systémique. Dissensions politiques, rivalités cyniques, élans idéalistes… qui finissent par converger et se fondre dans une détermination collective sans faille. La Marche s’organise sous nos yeux, dans un bouillonnement d’humanité, indéniable supplément d’âme de ce biopic élégant, qui baigne dans la clarté mordorée d’une photo d’époque. Produit par Barack et Michelle Obama, ce film est un hommage intelligent et réussi à Bayard Rustin, mais aussi à tous ceux, qui, par centaines et par milliers, partagèrent et portèrent le rêve de Martin Luther King.

Bayard Rustin est à voir ici sur Netflix pour 5,99 € avec pub et 13,49 € sans pub, un mois d'abonnement sans engagement.

La bande-annonce ci-dessous est en vo, mais en regardant le film sur Netflix vous aurez les sous-titres en français.

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La reine du triathlon et le dieu de l'Olympe

Publié le par Michel Monsay

La reine du triathlon et le dieu de l'Olympe
La reine du triathlon et le dieu de l'Olympe

De l'admiration pour ces athlètes qui pratiquent le triathlon en enchaînant à un rythme incroyable, 1500 m en natation, 40 km à vélo puis 10 km en course à pied, et en particulier pour Cassandre Beaugrand qui a réalisé l’épreuve parfaite toute en maîtrise pour devenir championne olympique et entrer dans l'histoire, une première en France dans la discipline du triathlon. Quant à Léon Marchand, deux titres olympiques dans une même journée, cela n'était jamais arrivé, c'est dire l'exploit monumental qu'a réalisé le prodige français. Il est incontestablement le plus grand nageur mondial actuel, et peut-être qu'il deviendra, tel qu'il est parti à 22 ans, le plus grand nageur de l'histoire. La France s'est arrêtée hier soir durant les finales de Léon, même durant les épreuves dans les autres stades, les compétitions ont dû être interrompues tellement le public était en transe sur leurs téléphones. Sa médaille d'or sur le 200 m papillon, au prix d'une remontée incroyable dans les dernier 50 m sur le recordman du monde de la spécialité et grand favori, est une performance qui restera dans l'histoire des Jeux. Puis deux heures plus tard, il a dominé de la tête et des épaules la finale du 200 m brasse. Inutile de dire qu'il y a une Léonmania en France et au-delà, tellement cet athlète hors-norme avec ses trois médailles d'or avec chaque fois un record olympique, et peut-être une quatrième ce soir en finale du 200 m 4 nages, sans oublier ses 5 titres de champion du monde acquis en 2022 et 2023, éblouit de son talent dès qu'il plonge dans un bassin. N'oublions pas les autres athlètes français, qui au soir de mercredi totalisent 26 médailles en cinq jours de compétition, du jamais vu, et les stades remplis quelle que soit la discipline avec une ambiance euphorisante. Une totale réussite.

La reine du triathlon et le dieu de l'Olympe
La reine du triathlon et le dieu de l'Olympe
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Autour d’une enquête pour féminicide en Inde, un polar sociétal d’une grande force

Publié le par Michel Monsay

Autour d’une enquête pour féminicide en Inde, un polar sociétal d’une grande force

Présentée au Festival de Cannes dans la section Un certain regard, cette première fiction de la documentariste indienne Sandhya Suri est un mélange très réussi de polar sociétal et de film dossier. Classique et élégant, Santosh est puissant, son point de vue est sans cesse sur le fil, déployant sa fiction entre deux eaux. Masculin et féminin, riches et pauvres, bien et mal. Entre pouvoir ancestral et nouveaux droits acquis de haute lutte. C’est d’un combat encore inégal qu’il s’agit ici, dont les armes s’inventent et se fabriquent au fur et à mesure. Sandhya Suri déclare ne pas être une cinéaste militante. Pourtant, son film regorge de constats pointant la corruption et la violence de la police à la botte des puissants, les inégalités sociales, le sexisme décomplexé, la persécution religieuse à l'égard des musulmans et la manipulation des élites. C'est aussi un film féministe qui refuse le simplisme, et instille un grain de sable dans les rouages d’un patriarcat solidement ancré dans les mœurs. La cinéaste est dans le vrai avec cette propension à refuser les œillères, en filmant les compromissions et la rigidité d’une société de castes. Elle est dans le vrai en refusant une musique additionnelle qui viendrait souligner les émotions. Elle est surtout dans le vrai en appuyant là où ça fait mal : bakchichs institutionnalisés, mépris de classe, enquêtes bâclées, bavures. Mêlant adroitement thriller pur et drame social, Sandhya Suri réussit à exposer un instantané de la société indienne qui fait froid dans le dos.

Publié dans Films

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Que du plaisir !

Publié le par Michel Monsay

Que du plaisir !
Que du plaisir !
Que du plaisir !

N'en déplaise aux tristes sires et aux râleurs impénitents, le début des Jeux olympiques est une totale réussite à tous les niveaux. Une ferveur incroyable dans les stades et en dehors, une ambiance bon-enfant et des athlètes français en pleine forme avec 16 médailles en trois jours, dont six champions olympiques : La fabuleuse équipe de France de rugby à 7, dont tous les joueurs ont été exemplaires avec une mention particulière à Antoine Dupont, qui est définitivement le meilleur rugbyman du monde, après avoir été champion d'Europe et de France avec Toulouse cette saison il est maintenant champion olympique en ayant été une nouvelle fois étincelant. Deuxième performance énorme pour Pauline Ferrand-Prévot en VTT cross-country où elle a survolé l'épreuve de toute sa classe, en complétant un palmarès déjà époustouflant avec 15 titres de championne du monde dans différentes disciplines. Que dire de Léon Marchand, qui du haut de ses 22 ans a éblouit le monde entier en devenant champion olympique du 400 m 4 nages avec une telle aisance et en battant le record olympique de Michael Phelps (légende de la natation). Lui qui a déjà 5 titres mondiaux a de fortes chances de devenir la star de ces Jeux olympiques, puisqu'il est engagé dans trois autres courses individuelles. Hier Nicolas Gestin est devenu champion olympique de canoë slalom après une descente magistrale en surclassant la concurrence, la discipline dans laquelle Tony Estanguet a marque l'histoire avec trois titres olympiques. Pour couronner le tout Manon Apithy-Brunet est devenue championne olympique de sabre dans une finale 100% française en battant Sara Balzer. Bravo à tous ces athlètes et aux autres médaillés, vous avez été époustouflants, et n'oublions jamais tout le travail et les sacrifices pour arriver à un tel niveau. On est bien loin des sports inondés par l'argent que sont le football ou la Formule 1 pour ne citer qu'eux, ces Jeux olympiques nous procurent un bonheur infini.

Que du plaisir !
Que du plaisir !
Que du plaisir !
Que du plaisir !
Que du plaisir !
Que du plaisir !
Que du plaisir !
Que du plaisir !
Que du plaisir !
Que du plaisir !
Que du plaisir !
Que du plaisir !
Que du plaisir !
Que du plaisir !
Que du plaisir !

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