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La vie mensongère des adultes

Publié le par Michel Monsay

La vie mensongère des adultes

Phénomène littéraire, tant par le succès de ses romans, que par le mystère qui entoure cette auteure italienne, mais aussi par le talent d'écriture sans fioritures mêlant habilement l'intime et le social, Elena Ferrante avec ce huitième ouvrage traduit en français nous plonge au cœur du tourbillon émotionnel que représente l'adolescence. Avec en toile de fond, une nouvelle fois la ville très contrastée de Naples, tout autant sordide que lumineuse, ce roman, dont l'héroïne et narratrice est une jeune fille intelligente et sensible que nous allons suivre de 12 à 16 ans dans son apprentissage et sa découverte perturbante de la vie mensongère des adultes, nous captive par la précision et la justesse de son étude de caractère, mais aussi dans la description des personnages complexes et des rapports de classe. Située dans les années 90, cette histoire où chaque détail a son importance, les territoires selon que l'on habite sur les hauteurs de la ville ou dans ses bas-quartiers, les mots qu'ils soient prononcés à mi-voix ou éructés, en italien ou en dialecte, les corps dont on découvre la transformation à l'adolescence avec l'éveil de la sexualité, les objets avec leur secrets de famille, tout contribue à nous passionner pour la douloureuse éclosion de la chrysalide de cette jeune fille attachante.

Publié dans Livres

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Prolonger la quiétude

Publié le par Michel Monsay

Prolonger la quiétude

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Paysage inspirant

Publié le par Michel Monsay

Paysage inspirant

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Aïe aïe aïe !

Publié le par Michel Monsay

Aïe aïe aïe !

Cliquer sur la photo pour la voir en grand.

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Eva en août

Publié le par Michel Monsay

Eva en août

Indiscutablement, la perle du mois d'août à ne manquer sous aucun prétexte, ce cinquième long-métrage de Jonas Trueba, cinéaste espagnol de 39 ans, est le premier à sortir en France. Petite merveille qui fait penser à Eric Rohmer, ce film de déambulations dans un Madrid très chaud durant la première quinzaine du mois d'août est à l'instar de l'univers du cinéaste français, à la fois léger et existentiel. La caméra suit amoureusement l’héroïne de 33 ans, qui a décidé de rester dans sa ville pour ses vacances à l'inverse de ses amis, afin de la redécouvrir avec l’innocence et l'émerveillement que l'on peut avoir lorsque l'on voyage à l'étranger, et que l'on a perdu sur notre environnement quotidien. Au grès de rencontres, on découvre peu à peu ce personnage qui écoute beaucoup les autres mais dont on ne sait quasiment rien, interprété avec une grâce infinie par Itsaso Arana, coscénariste du film. On la sent une peu à la dérive dans sa vie mais pas du tout accablée, juste très émotive tout en étant solaire et rieuse, le cinéaste filme toujours à bonne distance cette jeune femme qui cherche à devenir une vraie personne et à trouver sa vérité. Ce film parsemé de très beaux plans ralentit le temps, s'attarde sur des détails, des gestes qui souvent sont occultés au cinéma, et de ce fait crée des espaces de réflexion, de contemplation, cela fait un bien fou dans cette époque où il faut aller toujours plus vite.

Publié dans Films

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