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chroniques

Un chantier titanesque pour permettre à Notre-Dame de redevenir la plus belle

Publié le par Michel Monsay

Un chantier titanesque pour permettre à Notre-Dame de redevenir la plus belle

Hommage à Azzedine Hedna, l’échafaudeur aimé de tous, mort le 8 novembre à un mois de la réouverture. Le Franco-Marocain de 64 ans était manutentionnaire sur le chantier de reconstruction de la cathédrale. Azzedine Hedna était l’un des manutentionnaires de la firme Europe Échafaudages. L’un de ces métiers techniques essentiels au chantier du siècle, où aux côtés des métiers d’arts, charpentiers et tailleurs de pierre, œuvraient de nombreux intérimaires, travailleurs parfois sans papiers, souvent originaires du Maroc, de Côte d’Ivoire ou du Mali. Présent sur le chantier de Notre-Dame avant l’incendie, Azzedine Hedna en avait posé l’échafaudage, avant d’œuvrer, après le drame, sur le second, le plus grand d’Europe, cette chrysalide de métal qu’il connaissait par cœur. Il la parcourait de bas en haut, en long, en large et en travers, au rythme d’une vingtaine de kilomètres par jour, inséparable de son talkie-walkie, au côté de son frère Akim, lui aussi membre du chantier. « Quand je pense à l’aventure humaine de Notre-Dame, c’est lui qui la symbolise le mieux, se remémore l’anthropologue Camille Colonna, qui l’avait rencontré à cette occasion. C’était le rayon de soleil du chantier, une véritable boule d’énergie. Il connaissait tout le monde, et appelait chacun par son prénom, il était ami avec la femme de ménage comme avec le général Georgelin. Azzedine Hedna disait : « Je bosse comme un fou, mais la vie, c’est trop court, il faut en profiter. L’important, c’est les gens avec qui on travaille, tous ces gens que je suis tellement heureux d’avoir rencontrés grâce à la cathédrale. » À quelques semaines de la réouverture de la cathédrale, l’échafaudeur espérait prendre une retraite bien méritée. Son décès inattendu, la nuit du vendredi 8 novembre, a laissé un grand vide sur le chantier, qui lui a organisé une cérémonie sur la base-vie.

Un chantier titanesque pour permettre à Notre-Dame de redevenir la plus belle
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Dans un bon dessin, tout est dit

Publié le par Michel Monsay

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Boualem Sansal, nouvelle victime du régime algérien

Publié le par Michel Monsay

Boualem Sansal, nouvelle victime du régime algérien
Boualem Sansal, nouvelle victime du régime algérien
Boualem Sansal, nouvelle victime du régime algérien
Boualem Sansal, nouvelle victime du régime algérien

On peut donc être à la fois mis en prison et pris en otage. Pour être victime de cette double peine, il faut s’appeler Boualem Sansal. En prison, le romancier franco-algérien, auteur notamment du Serment des barbares, du Village de l’Allemand, ou de 2084 : La fin du monde (Grand Prix du roman de l'Académie française en 2015, voir photos ci-dessus) l’est depuis le 16 novembre, arrêté à sa descente d’avion alors qu’il venait d’atterrir à Alger, et bientôt accusé d’atteinte à l’unité nationale. Mais ce n’est peut-être pas l’emprisonnement d’un grand écrivain qui devrait le plus nous inquiéter, même si c'est proprement intolérable : c’est sa prise en otage. Depuis dix jours, Boualem Sansal est en effet la cible et le prétexte de deux « guerres » qui le dépassent. La première est la brusque montée des tensions entre le régime autoritaire d’Alger et la politique étrangère de Macron autour du statut du Sahara occidental. En affirmant, le 29 octobre dernier, au Maroc que « pour la France, le présent et l’avenir de ces territoires s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine », Macron a provoqué l’ire des généraux algériens, et la riposte ne s’est pas fait attendre. Mais Boualem Sansal est aussi l’otage d’un second règlement de comptes, intérieur celui-là, qui resurgit avec la régularité du métronome dans le paysage médiatique et intellectuel français. Entre les vitupérations pathétiques d’un Pascal Praud accusant Thomas Snégaroff et les invités de son émission C politique (parmi lesquels Benjamin Stora) de s’agenouiller devant Alger, d’un côté, et les contorsions malhabiles du politiste Nedjib Sidi Moussa transformant Boualem Sansal en suppôt d’Éric Zemmour, de l’autre, on a regardé les balles passer tout le week-end, et l’on craignait que le romancier ne prenne une balle perdue. L’appel à sa libération immédiate, signé par des dizaines d’auteurs comme Annie Ernaux, J.M.G. Le Clézio, Orhan Pamuk, Roberto Saviano, Patrick Modiano, Giuliano da Empoli, Erri De Luca,... suffira-t-il à construire une bulle de protection autour de l’écrivain ? Rien n’est moins sûr : instrumentalisé par des États qui n’en finissent plus de lécher leurs blessures narcissiques, des médias avides de clash, Boualem Sansal subit le sort de tous les otages politiques : peu importe en vérité ce qu’on lui reproche, son destin se joue pour le moment ailleurs, et surtout sans lui. L’écrivain de 75 ans, qui a obtenu cette année la nationalité française, est connu pour sa liberté de pensée et de parole, que ce soit contre le pouvoir algérien ou l’intégrisme religieux, depuis qu’il s’est lancé en littérature, en 1999.

Voir ci-dessous le très bon billet de Sophia Aram :

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Avec Barnier, la bétonisation avance, et l’écologie recule encore

Publié le par Michel Monsay

Avec Barnier, la bétonisation avance, et l’écologie recule encore
Avec Barnier, la bétonisation avance, et l’écologie recule encore

La France moche est de retour. Cédant à deux sénateurs, le Premier ministre vient d’annoncer qu’il renonçait à lutter sérieusement contre l’étalement urbain, en abandonnant l’objectif de diminution de 50 % de l’artificialisation des sols d’ici à 2030. En clair, les mauvais maires pourront continuer à dévorer espaces agricoles et forêts en autorisant la construction anarchique de lotissements, de zones commerciales et de hangars logistiques. Ils auront même le droit de bétonner les jardins. Ce choix, s’il se confirme par le vote d’une loi, est catastrophique. La France est déjà championne d’Europe de l’étalement urbain. Chaque année, depuis des décennies, elle couvre de bitume, de parpaings et de tôle l’équivalent de deux fois la surface de Paris intra-muros. Avec pour conséquences la dépendance à la bagnole, la dévastation des paysages, le recul de la souveraineté alimentaire, la pollution de l’eau, la vulnérabilité aux inondations, la chute de la biodiversité. La loi sur le ZAN, « zéro artificialisation nette », votée en 2021, commençait à peine à produire ses effets. Elle avait déjà été assouplie pour permettre l’installation d’usines. Avec Barnier, elle risque de subir un nouveau recul, si grave que même Christophe Béchu, ex-ministre macroniste de l’Écologie, a dénoncé sur Sud Radio la « démagogie » du Premier ministre : « Ce n’est pas le sens de l’intérêt général. Nous ne devons pas relancer la bétonisation et l’artificialisation, mais, au contraire, diminuer le rythme. » Certes, une partie du pays a besoin de logements. On peut les bâtir plus intelligemment qu’en détruisant des champs et des jardins. La France a surtout besoin de rétablir un équilibre entre les départements où l’on s’entasse et ceux qui se vident, entre les villes et les campagnes. En protégeant ce qu’il reste de biodiversité. Macron et son gouvernement de bras cassés ne sont pas, loin de là, à la hauteur de cet enjeu capital. Au secours !

Avec Barnier, la bétonisation avance, et l’écologie recule encore
Avec Barnier, la bétonisation avance, et l’écologie recule encore
Avec Barnier, la bétonisation avance, et l’écologie recule encore
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Quelques dessins bien sentis

Publié le par Michel Monsay

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Le batteur de génie Roy Haines a définitivement rangé ses baguettes

Publié le par Michel Monsay

Le batteur de génie Roy Haines a définitivement rangé ses baguettes

Témoin privilégié de l'histoire du jazz et de la révolution be-bop, Roy Haines a joué avec tous les plus grands. Le géant de la batterie moderne, à la carrière exceptionnelle par sa qualité et sa longévité, s’est éteint le 12 novembre 2024 à l'âge de 99 ans. Des musiciens qui pouvaient se targuer d’avoir joué avec Duke Ellington, Louis Armstrong, Charlie Parker, Billie Holiday et Lester Young, il était le dernier survivant. Roy Haynes fut en outre l’un des inventeurs de la batterie moderne et un leader débordant d’énergie dont la carrière aura duré 70 ans. Né à Boston en 1925, Roy Haynes apprend la batterie en autodidacte, prenant pour modèle le père de tous les percussionnistes de son temps, « Papa » Jo Jones, alors membre de l’orchestre de Count Basie. Dès le début des années 1940, il se fait remarquer et adouber par des batteurs à peine plus âgés que lui mais déjà renommés, Max Roach et Art Blakey. En 1945, il débarque à New York et intègre le big band de Luis Russell avant d’être engagé par Lester Young. Il s’avère si bon qu’à la fin de la décennie Charlie Parker en personne lui propose d’occuper le poste laissé vacant par Max Roach. Il devient ainsi un membre régulier des groupes de « Bird », le genre de promotion qui vous fait entrer pour toujours dans la grande histoire du jazz. Un cliché célèbre, pris à New York en 1953, le montre en train de jouer avec Charlie Parker, Thelonious Monk et Charles Mingus, excusez du peu. Cette activité prestigieuse ne l’empêche pas d’accompagner aussi Bud Powell, Stan Getz et Miles Davis, puis de prendre place dans l’orchestre de Sarah Vaughan. Un tel parcours, auprès de tels monstres sacrés, comblerait les rêves de n’importe quel musicien. Roy Haynes l’a accompli en moins de dix ans, avant d’atteindre la trentaine. Et il lui reste beaucoup, beaucoup à faire. Au cours des années 1950, Roy Haynes, loin de ralentir le rythme de ses engagements, continue d’être employé par les plus grands : Sonny Rollins, John Coltrane, Thelonious Monk, Lee Konitz… Homme simple et peu porté sur l’introspection, doté d’un solide bon sens et d’une personnalité radieuse, il traverse son temps avec l’imperturbabilité d’un personnage de conte de fées. Il ne fume pas, ne consomme pas de drogues, ne boit pas avec excès, ne subit pas la misère, le désespoir ou la violence. Derrière sa bonne humeur, c’est un être discipliné qui a le souci d’arriver à l’heure aux concerts et préfère prendre soin de sa famille que nourrir sa légende d’excentricités. Tous les musiciens avec lesquels Roy Haines a joué savent pouvoir compter sur son oreille extraordinaire, son swing véloce et tendu, sa technique précise, sa spontanéité baguettes en main avec lesquelles il fait parler sa batterie. Salué à l’unanimité pour son style unique, Roy Haynes a encore quelques chapitres de l’histoire du jazz à écrire. Il va d’abord faire partie du trio tout en muscles et en élasticité de Chick Corea avec Miroslav Vitous à la contrebasse, puis rejoindre Michel Petrucciani et Pat Metheny dans de nouvelles formules à trois. Sa puissance et son jeu très mélodique en font un accompagnateur hors pair, toujours capable de stimuler les improvisateurs les plus expérimentés.  À 80, puis à 90 ans, il continue de jouer, vieillard embelli par les années, toujours doté d’une sagesse et d’un humour exempts d’amertume. À l’approche de son centenaire, n’ayant guère perdu que ses cheveux, il restait d’une fraîcheur d’esprit incroyable, avouant tranquillement bénir chaque nouveau lever de soleil. Sa carrière, monumentale, et qui ne peut qu’inspirer un respect sans réserve, il la résuma un jour en trois mots désarmants : « Depuis mon adolescence jusqu’à aujourd’hui, j’ai simplement aimé jouer. » Merci Monsieur Haynes de nous avoir fait profiter de votre talent durant sept décennies et 1500 concerts.

Regardez l'impressionnant solo qu'il effectue ci-dessous lors d'un concert avec Stan Getz, puis une prestation à 80 ans où il n'a rien perdu de son swing.

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Génial Raymond Devos

Publié le par Michel Monsay

Génial Raymond Devos

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Ce n'est plus le pays de Mickey mais de Donald ... Au secours !

Publié le par Michel Monsay

Ce n'est plus le pays de Mickey mais de Donald ... Au secours !
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Le courage d'une étudiante iranienne

Publié le par Michel Monsay

Le courage d'une étudiante iranienne
Le courage d'une étudiante iranienne
Le courage d'une étudiante iranienne
Le courage d'une étudiante iranienne
Le courage d'une étudiante iranienne
Le courage d'une étudiante iranienne
Le courage d'une étudiante iranienne

Après que des agents de sécurité l’ont harcelée au sujet de son foulard, une étudiante de Téhéran s’est déshabillée en signe de protestation avant de marcher en culotte et en soutien-gorge dans le campus. Une image de résistance qui secoue le pays et suscite l'admiration des femmes iraniennes. La jeune étudiante a été arrêtée. Que ce soit en Iran ou en Afghanistan, l'oppression contre les femmes ne faiblit pas.

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Magnifique chanson pour célébrer le grand Charles

Publié le par Michel Monsay

Magnifique chanson pour célébrer le grand Charles

Il aurait eu 100 ans cette année mais il nous a quitté il y a six ans, et comme le biopic qui vient de sortir n'est pas à la hauteur de ce grand Monsieur de la chanson française, réécoutons cette merveilleuse chanson sortie ne 1972 : Comme ils disent. Écrire une chanson contre l’homophobie dans la France pompidolienne où les gays étaient surtout victimes de moqueries, il fallait oser. Aznavour l’a fait, bravant les conseils de son entourage, qui craignait qu’il écorne son image. Inspiré de plusieurs de ses amis, le portrait qu’il brosse de cet artiste travesti qui « habite seul avec maman » transpire la mélancolie, que le chanteur accentue en faisant, comme souvent, traîner sa voix de crooner. L’émotion qu’il dégage est forte. Et le message sur le droit à la différence, bien reçu par le public de l’époque, doit, hélas, encore être martelé cinquante ans après.

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