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Beau coup de projecteur sur les premières années de Jackson Pollock

Publié le par Michel Monsay

Beau coup de projecteur sur les premières années de Jackson Pollock

En se concentrant sur les premières années de sa carrière, de 1934 à 1947, l'exposition consacrée à Jackson Pollock au Musée Picasso explore tout le parcours artistique et intellectuel du peintre à ses débuts. Influencé par le maître espagnol, il sera comme lui un artiste expérimentateur. Sont réunies une quarantaine de ses peintures et de nombreux dessins, ce qui est remarquable car la difficulté d’obtenir le prêt de ses œuvres est directement proportionnelle à sa célébrité et à sa valeur financière, très hautes toutes deux, puisque Jackson Pollock a été hissé au rang de héros américain. Né dans les plaines du Wyoming, au nord-ouest des États-Unis, il a grandi aux environs de Los Angeles. En 1930, il rejoint son frère aîné Charles, artiste peintre lui aussi, à New York. Plusieurs galeries y exposent les œuvres de Picasso. En 1939, une grande rétrospective est organisée au MoMA, le musée d'art moderne de New York, portant sur ses quarante premières années de création. On sait que Jackson Pollock est allé la voir à plusieurs reprises. La première partie de l’exposition qui lui est consacrée au Musée Picasso montre des dessins et tableaux, reprenant le motif du masque, du cheval ou du taureau, dont le mimétisme avec ceux de Picasso est troublant. Une série de dessins réalisés par l’artiste américain, atteint de troubles bipolaires et alcoolique, destinés à son psychanalyste comme support thérapeutique, constituent un autre témoignage étonnant de l’influence du grand Pablo. Le propos de l’exposition est de montrer comment Jackson Pollock s’en extrait peu à peu, jusqu’à devenir le peintre des drippings, ces fameuses chorégraphies de lignes de couleurs projetées sur la toile placée au sol. Il n’y a pas que Picasso qui a influencé Jackson Pollock, également l'art natif américain, les muralistes mexicains, Thomas Benton, peintre réaliste américain dont il a été l’élève, mais aussi des surréalistes. Cette belle exposition nous permet de suivre le cheminement d’un artiste sur le fil du rasoir, vacillant entre deux mondes, celui des arts amérindiens et celui des avant-gardes européennes, un aspect méconnu et très intéressant de l'œuvre du peintre américain.

Jackson Pollock, les premières années est à voir au Musée Picasso jusqu'au 19 janvier.

Beau coup de projecteur sur les premières années de Jackson Pollock
Beau coup de projecteur sur les premières années de Jackson Pollock
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Une immersion totale dans les différents univers de cette passionnante expression artistique

Publié le par Michel Monsay

Une immersion totale dans les différents univers de cette passionnante expression artistique

Jamais la bande dessinée n’avait été célébrée de la sorte par une grande institution culturelle. Il manquait un événement global, mêlant patrimoine et création contemporaine, le Centre Pompidou l'a proposé à travers cette très belle exposition qui vient de se terminer. L'exposition principale couvrait l'histoire de la BD de 1964 à nos jours avec tous les maîtres du 9ème art, et à la bibliothèque publique d'information du Centre, Corto Maltese était à l'honneur sous l’angle de sa dimension romanesque, et c'était tout simplement magnifique. Riche de 750 œuvres, réunissant 130 artistes issus du Japon, des États-Unis et d’Europe, les trois territoires majeurs de la bande dessinée, la rétrospective a traversé avec brio soixante ans de création à travers 12 thématiques. Entre planches originales, œuvres numériques, carnets, documents et créations murales inédites, la rétrospective a offert une large variété de supports. Initier une rétrospective historique de la BD en 1964, traduit l’ambition de mettre en lumière le foisonnement et l’effervescence d’une production marquée par la libération des carcans graphiques et narratifs qui permit l’entrée du médium dans l’âge adulte. Une époque où l’insolence du propos et la provocation ont permis l’avènement d’un art tourné davantage vers le réel et l’introspection, thèmes qui irriguent largement la création contemporaine. 1964, c’est aussi la sortie de Barbarella, premier roman graphique, la création de la revue underground Garo au Japon et aussi l'invention du terme de neuvième art. Véritable caverne d’Ali Baba, cette exposition présente autant des couvertures de Hara-Kiri réalisées par Fred, journal à l’humour explosif qui sut aussi explorer une poésie de l’absurde, que des planches et dessins de Tardi, Enki Bilal, Art Spiegelman, Moebius, Nicolas de Crécy, Joann Sfar, et bien d'autres. Cerise sur le gâteau, à la BPI du Centre, l'exposition consacrée à Corto Maltese éblouit par la beauté des dessins et peintures d'Hugo Pratt, son créateur. Ce génie de la BD se définissait comme un écrivain qui dessine, ou comme un dessinateur qui écrit. Pour lui, dans la bande dessinée, textes et images allaient de pair. S’il est marqué par le cinéma d’aventure, Hugo Pratt était aussi épris des classiques littéraires du genre : ceux de Stevenson, Joseph Conrad, Herman Melville, Emilio Salgari, Dos Passos, Hemingway, Borges, Kipling…  Curieux et voyageur, le dessinateur ne pouvait visiter une ville sans se rendre dans les librairies à la recherche de sources pour ses écrits. Preuve de son imprégnation littéraire, on croise des écrivains dans les aventures de Corto Maltese : Jack London, mais aussi Henry de Monfreid, Gabriele d’Annunzio… Don Quichotte ou les récits d’Arthur Rimbaud sont carrément cités et des œuvres comme Le petit prince ou À la recherche du temps perdu sont représentées. On l’oublie parfois tant ses livres sont devenus emblématiques, mais voir des planches de BD d’Hugo Pratt procure un ressenti immédiat, physique. On ne peut être que bluffé par la grâce des aquarelles et le pouvoir évocateur propice à la rêverie de ses coups de crayon. Son œuvre permet de découvrir des valeurs, des cultures différentes abordées avec respect, elle peut donner aussi envie d’aller vers l’autre. Se plonger dans le monde de Corto Maltese donne toujours envie de partir en voyage, pas seulement physique, mais aussi mental. Avec un représentant comme Hugo Pratt, parti trop tôt en 1995 à l'âge de 68 ans, et les créateurs présents dans la grande exposition évoquée en premier, la bande dessinée est plus que jamais un art majeur.

À défaut d'avoir pu voir cette ces deux très belles expositions, en voici un large aperçu :

Une immersion totale dans les différents univers de cette passionnante expression artistique
Une immersion totale dans les différents univers de cette passionnante expression artistique
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Passionnante traversée du surréalisme dans les arts

Publié le par Michel Monsay

Passionnante traversée du surréalisme dans les arts

Avec près de 500 œuvres et documents, l'exposition Surréalisme au Centre Pompidou retrace plus de quarante années d’une exceptionnelle effervescence créative autour du surréalisme dans la peinture, la sculpture, la photographie mais aussi dans la littérature et le cinéma. Dans sa scénographie, l’exposition s’est inspirée des expositions historiques du surréalisme et de leur volonté d’émerveiller, faisant même appel à un magicien pour créer dès l’entrée une atmosphère onirique. De plus, Surréalisme montre enfin ces artistes femmes comme Léonora Carrington, Dorothea Tanning, Dora Maar et Léonor Fini qui, elles aussi, ont pris part au mouvement en créant de très belles œuvres. Il y a vingt-deux ans, lors du dernier accrochage consacré au mouvement, seules trois œuvres signées par des femmes y étaient alors exposées. Dès l'entrée de l'exposition, le Centre Pompidou nous plonge dans cet univers fantasque, bizarre, coloré, parfois drôle, parfois dérangeant, parfois poétique. Le long d’un parcours en spirale, treize chapitres se suivent, chacun défini par un thème (forêts, nuit…), un nom (Alice, Mélusine…) ou une notion (rêve, érotisme, cosmos…). Toute la diversité de l'art surréaliste est représentée pour les 100 ans du mouvement à travers ses plus grands artistes : Salvador Dali, Max Ernst, René Magritte, Giorgio de Chirico, Victor Brauner,... et les femmes citées précédemment. Ils font, de façons très diverses et changeantes, surgir des formes, des figures et des espaces tels qu’on n’en avait jamais vu auparavant, et continuent à dérouter et à magnétiser le regard des décennies plus tard. Ces artistes ont détourné les procédés habituels de la représentation picturale pour donner à voir ce qui n’existe que dans les songes, ils ont ouvert des territoires immenses et inventé des mondes, qu’ils ont arpentés jusqu’à leur mort. Pour se délecter de cette impressionnante exposition, il faut d’abord franchir les portes de l’Enfer, du nom du cabaret situé boulevard de Clichy, à Paris, où les surréalistes aimaient parfois se retrouver. Il avait pour façade la gigantesque gueule ouverte d’un monstre aux dents acérées, reproduite pour l’occasion. On ressort de Surréalisme avec le tournis tant la révolution orchestrée par les surréalistes a touché toutes les disciplines, générant à travers le monde une extraordinaire diversité de styles et de techniques. On réalise combien ce mouvement ouvert aux femmes, antitotalitaire et anticolonialiste, qui mettait sur un pied d’égalité cultures occidentales et non européennes, résonne encore avec notre époque.

Surréalisme est à voir au Centre Pompidou jusqu'au 13 janvier.

Passionnante traversée du surréalisme dans les arts
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Très belle découverte avec Tarsila Do Amaral, figure majeure de l'art moderne au Brésil

Publié le par Michel Monsay

Très belle découverte avec Tarsila Do Amaral, figure majeure de l'art moderne au Brésil

On la connaît peu en France mais, dans les années 1920, elle a inventé un style exceptionnel inspiré notamment du cubisme. L’œuvre de Tarsila do Amaral est un jalon de l'art moderne qui mérite d'être reconsidéré. La très belle exposition du musée du Luxembourg, à Paris, lui rend justice. Qu'elle que fût la force de son talent, l'artiste présentait trois handicaps pour son époque : elle était femme, brésilienne et communiste. Pourtant, Tarsila do Amaral (1886-1973), élève, entre autres à Paris, de Fernand Léger, a inventé dans les années 1920, un vocabulaire pictural absolument unique, tenant à la fois du cubisme, du surréalisme, de Georgia O'Keeffe et des dessins d'animation contemporains. Mais contrairement à une autre Latino-américaine au profil similaire, Frida Kahlo, le fait qu'elle ne développe pas son propre culte de la personnalité, la cantonnera, en termes de célébrité, au Brésil. En 2018, une rétrospective au MoMA de New York lui a donné un premier écho international. Parce qu'elle est quasi complète, l'exposition du musée du Luxembourg qui voyagera ensuite au musée Guggenheim de Bilbao lui redonnera certainement la place qu'elle mérite dans la chronologie moderne. Elle a appris son art dans notre capitale pendant l’entre-deux-guerres, avant d’aller le confronter aux influences tropicales de son pays. Avec sa peau pâle, ses cheveux noir de jais séparés par une petite raie et ses lèvres rouge carmin, l'autoportrait de la Figure en bleu peint en 1923 peut suggérer bien des influences. Il y a du Cézanne, ou encore du Matisse, avec son fond bleu uni et ses quelques oranges, qui forment un aplat décoratif comme chez le maître. De multiples allers-retours entre São Paulo et Paris, de 1920 à 1932, permettront peu à peu à la Brésilienne de humer puis de partager, au sein de la Ville lumière, les mille feux d’une avant-garde artistique, qu’il s’agisse de peinture avec Fernand Léger, de musique, elle y rencontre le compositeur Heitor Villa-Lobos ou de littérature, sa durable amitié avec l’écrivain Blaise Cendrars. Une vie libre et sacrément osée qui la conduira, de retour dans son pays, à devenir la figure centrale du modernisme brésilien et l’inventrice d’une peinture primitive inspiré de l’imaginaire indigéniste pour dévorer la culture coloniale occidentale qu’elle ne connaissait que trop bien. Riche de cent cinquante tableaux, études et dessins, l’exposition brosse le portrait en creux d’un maître de l’art moderne au féminin.

Tarsila Do Amaral, peindre le Brésil moderne est à voir au musée du Luxembourg jusqu'au 2 février.

Très belle découverte avec Tarsila Do Amaral, figure majeure de l'art moderne au Brésil
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Paolo Roversi, l'éternelle quête d'une beauté mystique fascinante

Publié le par Michel Monsay

Paolo Roversi, l'éternelle quête d'une beauté mystique fascinante

L’exposition Paolo Roversi qui vient de se terminer au Palais Galliera a dévoilé 50 ans de photographies et révélé comment l’artiste s’est emparé de la mode pour créer une œuvre unique. Italien, Paolo Roversi s’installe à Paris en 1973 où il travaille pour des magazines prestigieux et collabore avec des grands créateurs. Dès ses années d’apprentissage, le choix du studio sans décor ni accessoires superflus, de la chambre grand format Polaroid, appareil à soufflet qui nécessite de travailler lentement, définit sa manière de concevoir ses photos et son esthétique. Sa signature est reconnaissable : tonalités douces et sépia des noir et blanc à la lumière du jour, ou densité et profondeur à la lumière d'une lampe torche. Pour cette rétrospective, la première pour cet artiste vivant, 140 clichés ont été réunis : portraits intenses ou évanescents en noir et blanc des fidèles comme Kate Moss, Kirsten Owen ou Natalia Vodianova, nus sublimes, clichés de mode mêlant flou et touches de couleur, qui témoignent du style du photographe aimant faire poser ses modèles en studio, jusqu'à faire naître l'émotion et créer des moments uniques. Dans son studio, le soleil n’entre pas directement, il se réverbère sur la façade blanche des immeubles en vis-à-vis, à deux pas du parc Montsouris, dans le 14e arrondissement. Cette lumière est une gaze étale dans laquelle l’Italien de Paris cisèle ses contrastes. Quand il commence à se faire un nom au panthéon de la mode parisienne, au tournant des flamboyantes années 1980, Paolo Roversi avance à contre-courant. Depuis les années 1960 de Frank Horvat, les photographes s’épanouissent en extérieur, emmènent leurs modèles dans la rue et donnent à leurs clichés des airs de documentaires sur l’époque. Dans son studio parisien, il s’invente un monde qui se défie du naturel. Les cadences infernales de la mode l’effleurent à peine, il prend le temps de l’inspiration, de la respiration, pour travailler à la chambre et étirer les temps de pose, qui parfois laissent la part belle aux flous ou aux dédoublements de silhouette. Face à la démultiplication des images, il fabrique des exemplaires uniques, singuliers, difficilement reproductibles. À 76 ans, il travaille moins aujourd’hui, en retrait toujours, très loin du tourbillon, mais avec la même curiosité et le même enthousiasme. Cette très belle exposition aura permis de mieux connaître le travail de ce grand portraitiste.

Paolo Roversi, l'éternelle quête d'une beauté mystique fascinante
Paolo Roversi, l'éternelle quête d'une beauté mystique fascinante
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Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner

Publié le par Michel Monsay

Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner

Quelques uns des plus grands photographes de la première moitié du XXᵉ siècle sont hongrois, à l'image de Robert Capa, André Kertesz, Brassai, mais il ne faut pas oublier d’ajouter André Steiner (1901-1978), pionnier de la photographie sportive auquel le musée d’Art et d’Histoire du judaïsme à Paris rend aujourd’hui hommage dans le cadre de l’Olympiade culturelle. L’occasion d’une exposition réunissant une soixantaine de tirages des années 1930 figurant des corps de femmes et d’hommes souvent saisis en pleine action, parfois nus, rarement alanguis, magnifiés par une contre-plongée ou sculptés par la lumière. C'est comme un manifeste pour ce militant communiste. Contre le laisser-aller du corps bourgeois, André Steiner exhibe ostensiblement un corps redressé, à la recherche de la perfection du geste. Pour lui, l’engagement politique était indissociable de l’aventure esthétique. C’est en 1924 qu’André Steiner prit un Leica entre ses mains, alors qu’il se formait pour devenir ingénieur dans une prestigieuse école de Vienne, en Autriche. Quatre ans plus tard, le voilà obligé de fuir pour échapper à l’antisémitisme. Direction Paris, où il abandonne le métier d’ingénieur du son pour la photographie, travaillant autant pour des magazines prestigieux que pour des revues légères où ses nus à la fois délicats et puissants font merveille. Il montre une capacité à inscrire les corps dans l’espace, au sol comme dans les airs, par ses compositions originales pour l'époque, par ces plongeurs ou danseuses qui dessinent des arabesques dans l’atmosphère, par ces athlètes aux muscles bandés dont les portraits relèvent de la statuaire antique sans jamais être passéistes. Belle découverte que ce photographe qui a exalté dans les années 1930 l'image d'un corps puissant, sportif et libre.

André Steiner, le corps entre désir et dépassement est à voir au Musée d'art et d'histoire du judaïsme jusqu'au 22 septembre.

Ci-dessous, en plus des belles photos d'André Steiner, trois magnifiques pièces du Musée : un Chagall, un Vuillard et un dessin d'Alphonse Levy.

Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner
Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner
Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner
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Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner
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Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner
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Yves Saint Laurent, la mode à fleur de peau

Publié le par Michel Monsay

Yves Saint Laurent, la mode à fleur de peau

Le musée Yves Saint Laurent présente entre ses murs parisiens la puissance suggestive de la transparence, à travers une belle petite exposition de 40 modèles, d'accessoires, de patrons sur calque et de dessins, mais aussi de photos et d'une très belle peinture de Picabia. Parmi les lignes de style qu'Yves Saint Laurent a écrites, il y a celles sur la transparence, qui est surtout une question de mesure, de proportions, puisque lorsqu’une partie du corps se dévoile, une autre se cache. Séduit par cette contradiction, le créateur de mode s’empare, dès les années 1960, des matières capables d'épouser ses envies nouvelles : la mousseline, la dentelle, l'organza ou encore le tulle. Avec fierté, il réconcilie alors les antagonismes et permet aux femmes d’affirmer leur silhouette avec puissance. Dans ses créations, jamais de vulgarité, mais plutôt une pointe d’insolence bienvenue à l'époque. Sa première blouse seins-nus est associée à un bermuda et une veste, et sa robe d’hiver en crêpe de laine à l’allure sage sur le devant révèle un dos au décolleté vertigineux, le tout en dentelle de Chantilly. Le couturier a accompagné l’émancipation féminine depuis les années 1960 et a créé l’image de femmes qui s’assument et ne passent jamais inaperçues. Le parcours d'une exposition au musée Yves Saint Laurent passe toujours dans le bureau du couturier, conservé intact. Lieu central de cette maison pendant près de trente ans, le studio est la pièce la plus émouvante. Si elle frappe par sa simplicité et contraste avec la somptuosité des salons de l'époque, elle s'accorde à l'atmosphère de travail dont Yves Saint Laurent avait besoin. Dans le miroir au fond, il examinait le reflet du mannequin pour apprécier le vêtement. Ses objets fétiches sont réunis, ses souvenirs et ses pots à crayons de couleurs. Sur le rebord de sa chaise, sa blouse blanche, et dans la bibliothèque, des ouvrages, principales sources d'inspiration du couturier. Avec le temps qui passe, le musée Yves-Saint-Laurent ne raconte plus seulement la mode, mais aussi l’histoire d’une époque. Celle d’une fin de XXe siècle où l’on parlait de libération sexuelle et où le corps se voulait plus libre qu’avant, et cette belle exposition en témoigne à travers le talent de ce grand artiste.

Yves Saint Laurent : Transparences, le pouvoir des matières est à voir au Musée Yves Saint Laurent jusqu'au 25 août.

Yves Saint Laurent, la mode à fleur de peau
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Yves Saint Laurent, la mode à fleur de peau
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Les magnifiques peintures de Jean Hélion, artiste trop peu connu

Publié le par Michel Monsay

Les magnifiques peintures de Jean Hélion, artiste trop peu connu

Singulier parcours que celui de Jean Hélion, peintre abstrait géométrique dans ses premières années, qui à rebours de ses contemporains glissa par étapes vers une superbe figuration crânement assumée. Cette solitude héroïque contribua à sa grandeur, qui éclate dans la très belle exposition que lui consacre le Musée d’art moderne de Paris. Jean Hélion (1904-1987) est l’un des artistes les plus déconcertants du XXe siècle. Il ne respecta jamais aucune contrainte et a payé cher son obstination à aller à contresens des courants dominants. De ce caractère absolument indépendant, sa vie donne une preuve qui aurait pu être mortelle. En 1939, il vit aux États-Unis, en Virginie, avec sa première épouse et leur fils, et sa notoriété croît à New York. Vient la guerre, le 3 septembre. Au lieu de chercher à esquiver la mobilisation, il rentre volontairement en France s’engager. Le 19 juin 1940, il est fait prisonnier et envoyé dans un stalag en Poméranie. Au lieu d’y attendre la fin de la guerre, il s’évade en février 1942, traverse en train Allemagne et Belgique et atteint Paris, où il est aidé par Mary Reynolds, alors la compagne de Marcel Duchamp. Puis il franchit clandestinement la ligne de démarcation, rejoint Marseille, où il retrouve d’ailleurs Duchamp, et réussit à s’embarquer pour Baltimore. Arrivé aux États-Unis, il publie le récit de son évasion sous un titre qui pourrait aussi être sa devise, Ils ne m’auront pas, best-seller qui fortifie l’antinazisme du public américain. Alors que son œuvre est abstraite jusqu'au début de la seconde guerre mondiale, il passe progressivement vers le figuratif mais ce n'est pas ce qui est attendu à l'époque, et malgré les magnifiques toiles qu'il peindra de 1939 jusqu'à la fin de sa carrière, il restera longtemps incompris. Riche de cent trois toiles et de cinquante dessins, cette passionnante rétrospective éclaire ainsi l’œuvre méconnue d’un artiste expérimental se réinventant sans cesse, indifférent à la critique, qui résume à lui seul tout l'art du XXᵉ siècle.

Jean Hélion, la prose du monde est à voir jusqu'au 18 août au Musée d'art moderne de Paris.

En cliquant sur la première photo et en les faisant défiler, vous pourrez voir les œuvres en grand.

Les magnifiques peintures de Jean Hélion, artiste trop peu connu
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L'imaginaire foisonnant de l'un des plus grands auteurs français de BD : Joann Sfar

Publié le par Michel Monsay

L'imaginaire foisonnant de l'un des plus grands auteurs français de BD : Joann Sfar

Le dessinateur prolifique, cinéaste et écrivain Joann Sfar a fait l’objet d’une belle exposition rétrospective au Musée d'art et d'histoire du judaïsme, malheureusement terminée depuis dimanche, qui en plus de 250 planches et dessins inédits, a extrait l’essentiel de son œuvre et de sa vie. A l’entrée de l’exposition, des images, émouvantes, racontent un petit garçon choyé, qui pousse à l’ombre d’une mère magnifique et d’un père qui prend de la place. Au moment du décès de sa maman, alors qu’il n’avait pas quatre ans, on a raconté à Joann Sfar qu’elle était partie en voyage. Depuis, pour calmer son angoisse, et converser avec les fantômes, il dessine, noircit des carnets entiers, et écrit des bandes dessinées. Formé à l’école des Beaux-Arts de Paris en 1992, où il enseignera en 2016, cet iconoclaste révère aussi bien les maîtres de la bande dessinée que les peintres de l’École de Paris. Entre art moderne et neuvième art, Joann Sfar est particulièrement connu pour Le chat du rabbin, dans lequel au fil de douze albums, il y détourne avec bonheur l’imagerie coloniale et la peinture orientaliste, abordant la cohabitation des juifs, des chrétiens et des musulmans en Algérie avant l’indépendance, les croyances populaires, l’antisémitisme, l’amour et l’érotisme. Les drames, la musique, l’enfance,... le parcours de l'exposition décline des thématiques récurrentes dans la production du dessinateur qui comprend aussi des films, avec souvent le fil rouge de la culture juive. Les références religieuses, l’histoire du XXe siècle et des figures tutélaires, telles que Marc Chagall ou Romain Gary, constituent une source d’inspiration inépuisable pour ce niçois, qui est à 52 ans l'un des auteurs de bande dessinée les plus doués de sa génération. Les nombreux extraits de carnets intimes où il croque et commente son quotidien avec un esprit décapant se révèlent particulièrement savoureux. La créativité exubérante de Joann Sfar qui dessine comme il respire, constamment, est ici intelligemment concentrée. Apparaît dès lors la cohérence de son univers : un trait souple et frémissant, des couleurs chaudes, un humour mordant et une fantaisie joyeuse s’élevant contre tout dogmatisme. Chez cet incroyant, comme il se définit, on découvre deux obsessions : faire entendre une voix juive humaniste dans le monde contemporain, et faire l’apologie de la tolérance. Bon client pour les médias, grâce notamment à une belle éloquence sur les sujets de société ou de politique internationale, le conteur capte une attention à laquelle peu de bédéistes ont accès. Il faut dire que l’artiste est un poids lourd dans son domaine, ne serait-ce qu’au regard de sa production personnelle : environ 220 albums publiés depuis 1994, sans compter une vingtaine de romans et essais, à peu près autant de livres d’art et d’illustration, d’innombrables collaborations, ainsi que quatre longs-métrages, dont le plus connu qui lui valu un César : Gainsbourg, une vie héroïque avec Éric Elmosnino. Promoteur d’un judaïsme plus culturel que religieux, Joann Sfar n’est pas qu’un raconteur né penché sur le balcon de l’humanité, il est aussi un formidable fabricant d’images dont l’expressivité et la sensualité doivent beaucoup à l’intuition. Cette exposition, onirique, colorée, émouvante et drôle, lui a rendu un bel hommage.

En plus des superbes œuvres de Joann Sfar, trois très belles pièces du Musée d'art et d'histoire du judaïsme, où s'est tenu l'exposition : Un chandelier, une sculpture de Chana Orloff et un tableau de Marc Chagall.

L'imaginaire foisonnant de l'un des plus grands auteurs français de BD : Joann Sfar
L'imaginaire foisonnant de l'un des plus grands auteurs français de BD : Joann Sfar
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Brancusi, le maître de l'épure

Publié le par Michel Monsay

Brancusi, le maître de l'épure
Brancusi, le maître de l'épure

Avec 400 œuvres dont plus de 120 sculptures, mais aussi des photographies, dessins, carnets, peintures et films de l’artiste, la grande rétrospective Brancusi, organisée au Centre Pompidou, constitue un événement exceptionnel. Elle offre l’opportunité de découvrir toutes les dimensions de la création de ce grand artiste considéré comme l’inventeur de la sculpture moderne. Il était avec Rodin, dont il a été brièvement l'assistant, l'un des plus grands sculpteurs du XXe siècle, même s'il ne faut pas oublier Chana Orloff, admirée récemment sur ce blog. L'artiste roumain (1876-1957) a commencé dans le figuratif avant de styliser de plus en plus ses œuvres. La rupture apportée par Brancusi dans l'histoire de la sculpture est triple : c'est une révolution du geste, une révolution de la forme et une révolution de l'espace. Servi par une élégante scénographie, le parcours thématique, organisé autour des séries de référence de l'artiste, met en lumière les grands enjeux de la sculpture moderne : l'ambiguïté de la forme (Princesse X), le portrait (les sublimes Mademoiselle Pogany), le rapport à l'espace, le rôle du socle, dont certains sont aussi beaux que les sculptures elles-mêmes, les jeux de mouvements et de reflets, la représentation de l'animal (Le Coq, Le Poisson, Le Phoque) et le rapport au monumental (Le Baiser, La Colonne sans fin). Autre point fort de l'exposition : l'atelier du sculpteur, son établi et ses outils. L'artiste avait légué son atelier, situé impasse Ronsin (15e arrondissement), à l'État. Reconstitué à l'identique après la mort de l'artiste, l'atelier était abrité dans un pavillon installé sur le parvis du Musée national d'art moderne. Il a été fermé à l'aune des grands travaux de rénovation et de désamiantage du Centre Pompidou qui doivent débuter après la fermeture du bâtiment à l'été 2025, pour cinq ans. Autre moment fort, la présentation, le long des vitres du pignon nord du Centre Pompidou, d’un ensemble de différentes versions de L’Oiseau dans l’espace qui se détachent ainsi sur le ciel de Paris. En rapprochant ses sculptures avec celles de Rodin ou avec des marbres anatoliens des Cyclades, en présentant une foule de documents jamais montrés car très récemment acquis, l’art de Brancusi se révèle humain et passionnant. L'épure de ses créations n'est en rien liée à une simplicité de sa personnalité. C'est même le contraire. Il y a le côté rustique de celui qui fût un artisan, et il maîtrise parfaitement le travail manuel de ses sculptures. Certaines de ses œuvres sont modelées en un seul bloc, ce qui nécessite une dextérité certaine. Par ailleurs, lorsqu'il crée des bronzes, l'artiste se charge lui-même de réaliser la patine lustrée, si brillante. En visitant cette très belle exposition, on mesure l'ampleur de l'influence de l'artiste sur la suite de l'histoire de l'art.

Brancusi est à voir jusqu'au 1er juillet au Centre Pompidou.

Brancusi, le maître de l'épure
Brancusi, le maître de l'épure
Brancusi, le maître de l'épure
Brancusi, le maître de l'épure
Brancusi, le maître de l'épure
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Brancusi, le maître de l'épure
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Brancusi, le maître de l'épure
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Brancusi, le maître de l'épure
Brancusi, le maître de l'épure
Brancusi, le maître de l'épure
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Brancusi, le maître de l'épure
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