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A l'écoute

Publié le par Michel Monsay

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Balade au soleil couchant en baie d'Arcachon

Publié le par Michel Monsay

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L'art de la poterie

Publié le par Michel Monsay

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En attendant l'été ...

Publié le par Michel Monsay

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Les invisibles

Publié le par Michel Monsay

Les invisibles

Pour son troisième film, ce jeune réalisateur de 35 ans à la fibre sociale naturelle creuse un peu plus la réalité de notre époque en nous proposant de partager le quotidien de femmes invisibles, celles que l'on n'a pas envie de voir par commodité, que la société rejette, notamment avec un mobilier urbain anti-SDF qui en dit long, mais aussi celles qui sont là pour les aider à s'en sortir. Sans misérabilisme, entre comédie sociale à l'anglaise et vérité des situations, Louis-Julien Petit a su trouver le ton le plus adapté pour mettre en lumière la complexité qui se cache derrière chaque femme dans la précarité tout en délivrant malgré tout un message d'espoir. Tous ces personnages que le cinéaste filme avec humanité sont remarquablement incarnés par des actrices et acteurs professionnels impliqués et épatants, mais aussi par des femmes ayant connu la rue ou des centres d'accueil qui apportent une sincérité et un humour étonnants. Cette subtile alchimie conjugué avec le souci du cinéaste d'être juste sans être pesant, et son implication dans la longue préparation du film pour comprendre au mieux la réalité de ces femmes qu'elles soient exclues ou travailleuses sociales, se traduisent par un moment de cinéma touchant qui nous fera certainement regarder ces personnes différemment. Le beau succès rencontré par le film depuis sa sortie démontre de la plus belle des manières que Louis-Julien Petit a trouvé la passerelle entre les spectateurs et un sujet qu'ils n'avaient pas forcément envie de voir.

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Farniente sous les arcades de Ferrare

Publié le par Michel Monsay

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Asako I & II

Publié le par Michel Monsay

Asako I & II

En mai dernier, nous découvrions ce cinéaste japonais de 40 ans, d’abord avec la sortie de l'admirable Senses en trois parties, son premier film diffusé en France, et simultanément Asako, sa dernière réalisation était présentée au festival de Cannes. Après avoir osé avec Senses, un format aussi long découpé en trois films, obligeant le spectateur à venir trois fois pour suivre le magnifique portrait d'un groupe de quatre amies, exploit non négligeable au vu de la surabondance de sorties chaque semaine, Ryusuke Hamaguchi nous éblouit à nouveau par son talent à sonder les relations humaines avec une infinie délicatesse qui se transforme par instants en tsunami émotionnel. La sublime jeune actrice qui joue Asako, entourée de comédiens et comédiennes très convaincants, apporte à cette histoire d'amour une grâce innocente et romantique. Derrière cette double romance s'articule une intrigue troublante faite d'étrangeté, de rebondissements, et qui ausculte en profondeur le sentiment amoureux. Après Une affaire de famille sorti le mois dernier, le cinéma japonais se porte bien, et Ryusuke Hamaguchi excelle dans l'art de nous étonner en passant de la douceur à la cruauté avec un naturel sidérant, en distillant une mystérieuse complexité dans une histoire à-priori simple, et en nous offrant un cinéma d'une grande sensibilité et subtilité qui révèle les êtres dans toute leur contradictions.

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Conseil cinéma

Publié le par Michel Monsay

Conseil cinéma

Pour son premier film en tant que réalisateur, à 34 ans l'acteur américain Paul Dano, qui a déjà une longue et convaincante carrière devant la caméra, passe derrière pour nous offrir une remarquable adaptation d'un roman du grand écrivain Richard Ford. On retrouve la langue magnifique de simplicité et de lucidité sur la nature humaine du romancier à travers la caméra intimiste, délicate, cruelle du jeune cinéaste. De cette conjugaison de talents naît un tableau implacable sur le modèle de la famille américaine du début des années 1960 qui se disloque au fil d'une intrigue infusant peu à peu un malaise grandissant. La reconstitution de cette époque est tout à fait saisissante, notamment les teintes mélancoliques dans lesquelles le film beigne, mais aussi dans les moindres détails jusque dans l'intense interprétation des comédiens qui contribue à nous immerger totalement dans cette histoire très touchante. D'autant qu'au centre de cette histoire se trouve l'adolescent rêvé, tout à la fois sensible, intelligent, à l'écoute, d'une incroyable bonne volonté, bref à des années lumière de ceux d'aujourd'hui, et qui malgré toutes ces qualités assiste impuissant à l'explosion du cocon dans lequel il s'épanouissait. Pudique par moments, frontale par d'autres voire étouffante, cette chronique familiale d'une petite ville du Montana est aussi une très belle galerie de portraits et annonce à l'évidence la naissance d'un cinéaste majuscule.

Publié dans Films

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Conseil de lecture

Publié le par Michel Monsay

Conseil de lecture

Lauréat du Prix Femina et Prix spécial du jury Renaudot alors qu'il est sorti en avril et non lors de la rentrée littéraire, ce récit, indépendamment de ces récompenses, est incontestablement un des livres majeurs de 2018. Écrivain, journaliste littéraire à Libération et chroniqueur à Charlie hebdo, Philippe Lançon est un des rescapés de l'attentat de Charlie en janvier 2015 où 12 personnes furent assassinées. Si son livre fait l’unanimité, c'est avant tout pour le talent de son auteur, sa prose, son humour, sa culture littéraire, sa lucidité, sa sincérité, sa douceur. Il a réussit à écrire un ouvrage tout à la fois bouleversant et léger, sans haine ni rancune, comme un journal de reconstruction physique et mentale où le patient puise dans les souvenirs de sa vie passée, et ses passions littéraires et musicales pour l'accompagner sur ce long chemin de douleur. Outre la puissance du témoignage, la qualité littéraire de ce livre indispensable, et le style direct, cru, sans pathos de Philippe Lançon, il ressort une intime et profonde réflexion sur le rapport au temps, la perception d'une vie, la solitude face à la souffrance, le rapport à autrui. Cette autofiction sans la moindre pointe de narcissisme nous laisse admiratif, nous fait reconsidérer les choses de la vie et nous touche viscéralement.

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Conseil cinéma

Publié le par Michel Monsay

Conseil cinéma

Pour bien commencer l'année, je vous conseille vivement la palme d'or du festival de Cannes. L'excellent cinéaste japonais de 56 ans, Hirokazu Kore-Eda, continue, au sein d'une œuvre déjà riche en pépites, d'ausculter avec une grande finesse les liens familiaux en nous offrant ici probablement son plus beau film. Dans un Japon méconnu loin de l'image brillante, épurée, trop lisse limite ennuyeuse que l'on voit le plus souvent, il s'attache à une famille de marginaux qui vit dans la débrouille et s'entasse dans le minuscule pavillon d'une mamie. Pétri d'humanité, le regard du cinéaste est également empreint d'humour, de sensualité et d'une sensibilité présente à chaque plan, où sa caméra capte miraculeusement, autant chez la grand-mère que la petite fille mais aussi chez tous les membres de cette famille atypique et si attachante, les moindres émotions même les plus secrètes. Tous les comédiens sont impressionnants de naturel et de justesse. Le cinéaste a aussi remarquablement construit son film en distillant petit à petit des éléments qui dévoile l'histoire des différents personnages. Derrière ce récit plein de tendresse, de poésie, on peut voir également une dimension politique, et peut-être la mise en cause de nos sociétés ne laissant aucune place aux individus qui ne sont pas dans la réussite. D'une réjouissante légèreté à des nuances plus dramatiques, ce film essentiel nous fait autant sourire qu'il nous émeut sous la plume, la direction d'acteurs et la caméra d'un cinéaste en état de grâce.

Publié dans Films

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