Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Un docu-fiction très original

Publié le par Michel Monsay

Un docu-fiction très original

Face caméra, fixant posément l’objectif, les comédiens interprétant Danton, Marat, Robespierre ou Desmoulins, pour ne citer qu’eux, expliquent leurs actions, exposent leurs craintes, développent leurs espérances. On est loin des documentaires ampoulés avec le témoignage d'experts qui se succèdent et parfois nous endorment. Ce procédé couplé à des scènes d’actions caméra à l’épaule, des séquences en immersion au cœur de quartiers populaires parisiens et d’étonnantes images d’archives créées grâce à des gravures d’époque, colorisées, animées et sonorisées, font de cet ambitieux documentaire scindé en deux parties (Entre peur et espérance, 1789-1791 puis De l’ardeur à l’effroi, 1792-1795) une réussite. Filmer la Révolution française comme un reportage, avec des apartés des protagonistes célèbres ou anonymes, nous plonge au cœur de cet événement de notre Histoire en renouvelant complètement l'écriture documentaire. Notamment en sentant la présence de la caméra dans les images de fiction, où les comédiens, très impliqués, l'interpellent par moments. Pour montrer toute la complexité de la période, le réalisateur met en avant des personnages qui défendent des voies différentes et changent parfois de position en cours de route. Réaliste et très documentée, cette reconstitution pédagogique et surprenante, qui nous est contée par l'excellent Philippe Torreton, réussit à abolir la distance temporelle de l'événement historique en nous le rendant très présent.

A voir ici ou sur l'application FranceTV de votre télé.

Publié dans replay

Partager cet article
Repost0

Le manque d'ambition de la France

Publié le par Michel Monsay

Le manque d'ambition de la France

La loi Climat a été adoptée avant-hier par l’Assemblée nationale et le Sénat. Un texte qui, parce qu’il est le fruit de mille renoncements et compromis, ne permettra jamais d’atteindre les objectifs que la France s’est fixés. Un comble, alors même que l’Union européenne affiche une bien plus grande ambition. Le 14 juillet dernier, la Commission européenne entamait ce qui restera peut-être dans l’histoire comme sa révolution verte. Ce jour-là, elle dévoilait une douzaine de propositions destinées à réduire les émissions de CO2 de 55 % d’ici à 2030 et à atteindre la neutralité carbone en 2050. Un Green Deal européen composé de mesures volontaristes comme la fin des voitures diesel et essence en 2035, la création d’une taxe sur le kérosène dans l’aérien et le maritime, la création d’une taxe carbone aux frontières de l’UE, ou l’objectif d’atteindre 40 % d’énergies renouvelables d’ici 2050. L’Europe se pose ainsi à l’avant-garde de la lutte contre le réchauffement climatique avec un projet dont on peut discuter certains aspects (notamment la création d’un marché carbone pour les carburants et le chauffage, qui risque de toucher les ménages les plus modestes), mais ni l’ambition ni la finalité. Le Haut Conseil pour le climat, une instance indépendante, et le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française, ont émis de sérieux doutes quant à la capacité de l’a France de respecter les engagements pris lors de l’accord de Paris de 2015. Le Conseil d’Etat lui a laissé neuf mois pour prendre « toutes les mesures utiles ». L’Etat est menacé d’une astreinte de 10 millions d’euros par semestre s’il n’en fait pas davantage dans la lutte contre la pollution de l’air. Le Gouvernement avait l'occasion, en reprenant vraiment les propositions de la Convention citoyenne pour le climat, seules 13 des 149 propositions ont été reprises à l'identique, de remettre la France sur la bonne voie, mais malheureusement une fois de plus les lobbies l'ont emporté sur l'urgence climatique. Chaque jour, chaque année, nous détériorons un peu plus notre planète, et nous en subissons les conséquences : pics de chaleur, pandémies, effondrement de la biodiversité… Pourtant, nos dirigeants s’entêtent dans la poursuite d’une croissance illimitée, alors même que la nature nous rappelle cruellement, souvent au prix de nos propres vies, que tout à une fin. Le réchauffement climatique a de beaux jours devant lui. L’Agence internationale de l’énergie a annoncé ce mardi 20 juillet que les émissions mondiales de CO2, source première du réchauffement, devraient atteindre un niveau jamais vu d’ici 2023 et continuer de croître par la suite, au vu des trop faibles moyens consacrés aux énergies propres par les plans de relance liés au Covid. Le grand texte écolo du quinquennat était censé « tracer un nouveau chemin » (Emmanuel Macron) vers un avenir plus vert pour la France, il n’est tragiquement pas à la hauteur des enjeux alors que l’accélération du dérèglement climatique et la violence de ses effets (voir les 50° au Canada et les inondations en Europe) imposent pourtant d’en finir avec les demi-mesures et les lois édulcorées. Mesdames, messieurs les candidats à la Présidentielle, il faut une fois pour toutes faire de la transition écologique la base de toute politique publique, sans laisser quiconque sur le bord de la route.

Publié dans Chroniques

Partager cet article
Repost0

Une œuvre poignante et puissante

Publié le par Michel Monsay

Une œuvre poignante et puissante

Réalisateur d'excellents documentaires et fictions, comme "Le Dernier Roi d’Écosse" ou "Jeux de pouvoir", Kevin Macdonald, cinéaste écossais de 53 ans, même quand il choisit de tourner dans la seconde catégorie, garde toujours un pied dans le réel. Ici encore, il adapte une histoire vraie, celle de Mohamedou Ould Slahi, Mauritanien arrêté chez lui en 2001, deux mois après les attentats du 11 septembre. Le film livre une exploration précise de Guantanamo, bout de terre improbable avec ses iguanes, ses salles de torture et ses spots de surf pour GI en week-end. Ce solide film-dossier restera comme un témoignage important du début du XXIe siècle. D'une époque où l'on avait aménagé un bout d'île destiné à échapper aux droits humains et desservi par un aéroport où l'on vendait des casquettes et des mugs en souvenir de l'enfer sur terre. Ce thriller juridique et politique est un plaidoyer implacable contre les outrances américaines à Guantanamo. En parallèle, comme dans son "Dernier Roi d’Ecosse", Kevin MacDonald s’attarde sur le rapport entre le détenu, remarquablement interprété par Tahar Rahim, et son avocate déterminée, impeccable Jodie Foster, dernier lien d’humanité dans un dossier honteux pour une grande démocratie, prête à tout pour se venger en ne laissant aucune place à la nuance, et peu importe si elle se trompe.

Publié dans Films

Partager cet article
Repost0

Atelier peinture

Publié le par Michel Monsay

Atelier peinture

Publié dans Photos

Partager cet article
Repost0

Opéra pop sombre et virtuose

Publié le par Michel Monsay

Opéra pop sombre et virtuose

En trente-sept ans de carrière, Leos Carax n'a réalisé que six longs-métrages. A la mémoire de nos rétines, ils laissent beaucoup d'instants musicaux, comme celui où Denis Lavant court à perdre haleine dans « Mauvais Sang » sur l'air de « Modern Love » de David Bowie. Il n'est donc pas surprenant que le cinéaste nous propose aujourd'hui un drame musical. A la fois stupéfiant et inventif dans sa réalisation avec ses cadrages et ses plans-séquences admirables, mais aussi dans sa mise en scène audacieuse, d’autant qu’elle fut compliquée par les enregistrements vocaux et musicaux, les acteurs chantant en direct sur le plateau de tournage, le cinéaste vient de remporter justement le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes. Il filme les corps tournoyants s’enlacer, se rencontrer avec une délicatesse portée par la douceur de la lumière parfaitement soignée de Caroline Champetier. Elle illumine des comédiens dont l’engagement est total et qui parviennent à jouer, à chanter avec naturel et intensité, notamment Adam Driver dont le jeu et la présence impressionnent. Leos Carax a quelque chose de Lewis Carroll. Rentrer dans son cinéma revient à suivre le lapin blanc d’Alice et plonger dans le terrier, son film est un feu d’artifice qui fait feu de tout bois, et qui se consume devant nous. L’étincelle, c’est d’abord celle des Sparks, groupe iconoclaste rock qui offre à Carax une anti-comédie musicale. Le lyrisme est fou, il domine tout, survient n’importe quand, n’importe où et surtout mélange l’intime et le récit, le personnage et son commentaire, le réel et l’imaginaire. Dans les mains d’un cinéaste comme Carax, ce lyrisme devient une façon de déconstruire le cinéma, de toucher à l’émotion brute et de bousculer l’œil et le cœur du spectateur. Le film nous aspire, nous entraîne dans sa noirceur et nous perd volontairement comme dans un songe qui se révèlerait être un cauchemar. Avec "Annette", Carax filme la mise à mort de la poésie, la laideur du cynisme, la cruauté d’un monde où tout n’est qu’image. D'une richesse plastique infinie, ce film explore l'âme brisée d'un artiste et amant raté, avec une intelligence et une énergie folles.

Publié dans Films

Partager cet article
Repost0

L'artiste de la mémoire

Publié le par Michel Monsay

L'artiste de la mémoire

Christian Boltanski vient de mourir, il avait 76 ans. En l’apprenant est venue à l’esprit la célèbre réplique de Jacques Prévert que Françoise Rosay serine à Michel Simon dans Drôle de drame, le film de Marcel Carné : « À force d’écrire des choses horribles, les choses horribles finissent par arriver. » Car le plasticien ne cessait dans ses installations de mettre en scène la mort, de jouer avec elle. On attribue cette obsession mortifère à son père, médecin d’origine juive, qui dut se cacher dans la cave durant l’Occupation allemande. Boltanski, né en septembre 1944 à Paris, est baptisé et élevé dans la religion catholique de sa mère corse mais le père, laïc, lui transmet sa culture ashkénaze. Tout au long de sa carrière, l’angoisse et le hasard deviennent le sujet central de ses installations : vêtements entassés, photographies d’enfants, portraits de familles nazies, lits d’hôpitaux, lumières blêmes, enregistrements de cœurs humains et sa vie elle-même sans cesse filmée. Pourtant, malgré leurs thèmes peu réjouissants, malgré leur mélancolie, les installations de Boltanski possèdent une justesse extraordinaire qui les rend attachantes. Leur mise en espace, souvent sans concession, colle parfaitement aux obsessions. Les lumières, la disposition de chaque objet, le choix de ces objets (la célèbre boîte à gâteaux secs en fer-blanc) et leur matière, tout est parfaitement calculé, composé de telle sorte que, dans ses expositions, à la vision dramatique succédaient toujours une facétie, une légèreté, une pointe d’humour permettant de se détendre et suscitant parfois un sourire. Car Christian Boltanski avait de l’humour, aussi. Il était reconnu comme l’un des principaux artistes contemporains français, à la fois plasticien, photographe, sculpteur et cinéaste. Le Centre Pompidou lui avait consacré une grande et belle exposition fin 2019, dont voici quelques photos que j'avais prises.

L'artiste de la mémoire
L'artiste de la mémoire
L'artiste de la mémoire
L'artiste de la mémoire
L'artiste de la mémoire
L'artiste de la mémoire
L'artiste de la mémoire

Publié dans Chroniques

Partager cet article
Repost0

Le difficile exercice du pouvoir

Publié le par Michel Monsay

Le difficile exercice du pouvoir

Ce documentaire offre un moment de rare sincérité dans le monde politique, plus habitué à la langue de bois, et l’une des principales vertus du film est qu'il donne à voir l’usure du pouvoir, l’extrême pénibilité du métier de chef du gouvernement. Edouard Philippe répond à son vieux camarade de lycée, le documentariste Laurent Cibien, qui après l'avoir filmé au Havre et dans l'ombre d'Alain Juppé, le retrouve au coeur du pouvoir à Matignon. Entre familiarité et gravité, légèreté et tragique, les confidences se succèdent, dessinant le portrait d’un homme aux multiples facettes, qui se dévoile peu à peu, et dont les propos sont parfois prémonitoires. Ainsi, évoquant un jour de l’automne 2018 les contraintes du réel et les arbitrages à opérer entre économie, santé, écologie, il prononce une phrase qui résonne étrangement aujourd’hui : « Peut-être que dans cinq ans on me reprochera de ne pas avoir augmenté les efforts dans la recherche médicale, parce qu’il y aura un virus qu’on n’a pas vu venir. » De mai 2017 à juillet 2020, Laurent Cibien franchira trente-trois fois le porche de la rue de Varenne, son pesant matériel de tournage sur le dos, pour discuter dans le même cadre, sous le même lustre, les mêmes dorures, des événements saillants des dernières semaines. Au total, il aura tourné 250 heures dont il extraira deux heures 54, où en plus des entretiens mensuels, le documentariste aura filmé le Premier Ministre en se faisant oublier, lors de déplacements ou à Matignon, en obtenant des moments volés comme on en voit quasiment jamais. Au fil du temps, Edouard Philippe est délesté de son assurance flegmatique, il est moins prompt à blaguer, faisant face aux différentes crises et à l'énorme charge de travail, de responsabilités et de décisions à prendre, il semble presque soulagé de pouvoir se confier à cette caméra familière, et laisse paraître une sensibilité qu’on ne lui soupçonnait pas. Tout à la fois réflexion sur la fabrication d’une carrière politique et portrait d’un homme qui a voué sa vie à un but, exercer des responsabilités au plus haut niveau de l’État, ce documentaire montre au final le quotidien d’un Premier ministre souvent malmené par les événements, mais qui au final restera comme le meilleur Premier Ministre de ces vingt dernières années.

Le documentaire est à voir ici ou sur l’application FranceTV de votre télé.

Publié dans replay

Partager cet article
Repost0

L'humour comme planche de salut

Publié le par Michel Monsay

L'humour comme planche de salut

L'autobiographie dessinée de Riad Sattouf est un véritable phénomène éditorial. Sortie en 2014, cette série sous-titrée Une jeunesse au Moyen-Orient  s'est déjà écoulée à plus de trois millions d'exemplaires ! Des chiffres dignes d'Astérix ou Lucky Luke pour des ouvrages épais publiés sans tambours ni trompettes chez une tout jeune éditeur, Allary Editions. Magie du bouche à oreille, amplifié et relayé par une critique enthousiaste et unanime. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Loin d'être franco-française, l'audience de L'Arabe du futur  est devenue mondiale. Traduite dans dix-sept langues (dont le finnois et le coréen), multi-récompensée, publiée un peu partout en Europe, la série, fait rarissime, a même traversé l'Atlantique. Pourquoi un tel engouement ? Pas simplement parce que la guerre en Syrie donne envie d'en apprendre davantage sur ce pays et son histoire récente. Même si le témoignage de Sattouf qui a passé là-bas, et en Lybie, la majeure partie de son enfance, est précieux et laisse voir en filigranes comment cette société en est arrivée là, même si L'Arabe du futur n'a pas de prétention documentaire. L'histoire en tant que telle se déroule dans les années 80-90, bien avant que le pays ne soit à feu et à sang. Sattouf y raconte la vie à hauteur d'enfant, à travers les yeux du petit garçon blond qu'il était alors. Riche, nuancée, à la fois très accessible et durablement marquante, cette autobiographie touche un public beaucoup plus large que celui des amateurs de BD. L'arabe du futur appartient au club très fermé des romans graphiques, qui abolissent l'espace entre dessin et littérature. Il n'est pas donné à grand monde de transcender ainsi le récit intime pour en tirer un langage universel. Pourtant, ce n'est pas un sujet facile de prime abord. Qui irait se passionner pour cette histoire familiale se déroulant il y a trente ans dans un Moyen-Orient écartelé entre archaïsme et progrès ? Avec un regard incisif et son sens du détail propice au sourire, passant de la tendre chronique à la peinture du tableau politique abordé de biais, Riad Sattouf nous livre la vision perplexe, amusée ou fascinée, mais aussi très aiguisée, d'un enfant sur le monde arabe. Si l'atmosphère est pesante, le ton reste léger. Du général au particulier, et retour, dans un puzzle d'instantanés, Sattouf met au jour, par touches, les failles et les dérives d'une société, d'un régime, d'un système. Il fait mine de s'en amuser, mais n'use de l'anecdote que pour mieux enfoncer le clou. Pour ses petits-cousins syriens, Riad, ce garçon tout blond venu d'ailleurs, ne peut être qu'un Juif, ce qui est l'insulte ultime, la stigmatisation répétée à l'infini, jusque dans les figurines en plastique avec lesquels jouent les enfants, où les soldats israéliens sont toujours représentés dans des poses fourbes et des attitudes de traîtres. Quant au père, aussi omniprésent que déroutant, avec ses blagues maladroites, sa mauvaise foi, sa frime surjouée et ses contradictions, à la fois autoproclamé athée, et partisan fier du Coran, défenseur des valeurs modernes et grand croyant des dictateurs arabes, il incarne à lui seul le malaise généralisé qu'on perçoit en fond de décor. L’originalité du coup de crayon de ce roman graphique sert un scénario qui se suffit à lui-même, drôle, mais aussi parfois choquant, troublant ou dérangeant dans sa vérité.

Publié dans Livres

Partager cet article
Repost0

Perspectives réjouissantes ...

Publié le par Michel Monsay

Perspectives réjouissantes ...

Publié dans Chroniques

Partager cet article
Repost0

La voix puissante de l'Afrique

Publié le par Michel Monsay

La voix puissante de l'Afrique

Angélique Kidjo a remporté quatre Grammy Awards, s’est produite devant les plus grands chefs d’Etat, et fait partie de la playlist fétiche de Barack Obama. Depuis plus de trente ans, la chanteuse béninoise s’est taillé une place de choix au panthéon des divas en enflammant la planète avec ses rythmes endiablés. Convaincue qu’ « il faut désacraliser la musique sinon elle meurt », elle a révolutionné la world music en mixant ses inspirations traditionnelles africaines avec le jazz, le funk, la rumba... Et porté haut et fort la voix de l’Afrique. Ce documentaire foisonnant revient sur son parcours prodigieux, de sa naissance, deux semaines avant l’indépendance du Bénin proclamée le 1er août 1960, une facétie de l’histoire qui lui a valu d’avoir la nationalité française pendant quinze jours, à ses 60 ans, célébrés le 14 juillet dernier sous la tour Eiffel, en interprétant « la Marseillaise », à l’invitation d’Emmanuel Macron. Élevée dans une famille de musiciens, celle qui déclare avoir « le rythme absolu » comme d’autres ont l’oreille absolue revient sur ses influences : Billie Holiday et Ella Fitzgerald, qui lui ont permis de réaliser que « les femmes noires ont le droit de faire des albums », la chanteuse d’origine sud-africaine Miriam Makeba, qui fut un déclencheur de sa vocation, ou encore la reine de la salsa Celia Cruz, qui lui a ouvert la voie en lui montrant comment on peut évoluer en tant que femme dans un monde d’hommes et « être la patronne ». Féministe engagée, ambassadrice de l’Unicef, avocate d’une Afrique qui se tient debout, la musicienne est aujourd’hui reconnue comme l’une des 100 femmes les plus influentes du monde. Installée à New York, à la recherche perpétuelle de nouveaux sons, elle cultive une énergie inégalable mise au service de collaborations prestigieuses et originales, que ce soit avec Peter Gabriel, Ibrahim Maalouf ou Philip Glass. Un documentaire à la mesure de cette reine africaine à la voix d’or.

Le documentaire est à voir ici ou sur l'application FranceTv de votre télé.

Publié dans replay

Partager cet article
Repost0

1 2 > >>