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Pour le plaisir

Publié le par Michel Monsay

Pour le plaisir

Les deux plus grands acteurs danseurs de comédie musicale, Fred Astaire et Cyd Charisse, dans un extrait de "La belle de Moscou", à voir ici et ci-dessous :

Pour le plaisir aussi, la beauté de la nature à travers ces deux jeunes guépards et ce martin-pêcheur.

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Publié dans Chroniques

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Un peu de tendresse

Publié le par Michel Monsay

Un peu de tendresse

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Le génie de Balzac merveilleusement adapté

Publié le par Michel Monsay

Le génie de Balzac merveilleusement adapté

Xavier Giannoli, dont on avait déjà apprécié "L'apparition", "Marguerite", "A l'origine" ou "Quand j'étais chanteur", réussit sans doute ici son meilleur film, tout à la fois féroce, romantique et traversé d'un souffle digne des grands cinéastes américains ou d'un Visconti. Il signe une éblouissante adaptation, aux accents contemporains, du roman-phare de La Comédie Humaine, le chef d’œuvre de Balzac, qui est adapté pour la première fois au cinéma. Une mise en scène brillantissime, une très belle photographie, une distribution éclatante, un rythme effréné pour traduire le cynisme de la Restauration et le ballet des ambitieux. C'est un film qui est constamment en mouvement, à la narration très fluide, extrêmement riche. C'est comme un miroir de notre époque qui traduit la tyrannie de l'information, du pouvoir néfaste de la rumeur, des banquiers qui achètent les journaux et où l'opinion publique se négocie, devient une marchandise. Tous les comédiens sont absolument merveilleux et les répliques sont cinglantes, c'est extrêmement bien écrit, le cinéaste s'étant adjoint les services de Jacques Fieschi, grand scénariste du cinéma français.  Xavier Giannoli évite tout académisme dans son adaptation risquée d'un monument de la littérature, il échappe à tous les pièges, s'autorise quelques libertés, pour nous offrir une fresque historique ambitieuse et assez sombre, sidérante d'invention et de virtuosité, qui brille autant pour la stupéfiante reconstitution d'une époque que pour la mise en lumière des origines des fake news, du buzz et de la polémique qui polluent tant notre société contemporaine.

Publié dans Films

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Rencontre dans un bel hôtel particulier du XIXe

Publié le par Michel Monsay

Rencontre dans un bel hôtel particulier du XIXe

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Les mots essentiels de François Ruffin

Publié le par Michel Monsay

Les mots essentiels de François Ruffin

Voir ici l'extrait d'interview

Publié dans Chroniques

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Un très beau portrait tout aussi bienveillant que critique

Publié le par Michel Monsay

Un très beau portrait tout aussi bienveillant que critique

Ce beau documentaire très complet dessine, à travers des images inédites et d’autres que l’on avait oubliées,  un portrait touchant d’une icône française. Grand documentariste, orfèvre dans l’art des archives, Yves Jeuland s’est révélé un portraitiste incisif et inspiré de la société française, du monde politique et artistique, à qui l'on doit de très beaux films sur Chaplin, Gabin, Piccoli, Georges Frêche, sur les cabarets rive-gauche de l'après-guerre, mais aussi une semaine en immersion à l'Elysée sous François Hollande. Son travail est un sillon creusé inlassablement, depuis des années, autour des thèmes qui lui sont chers : la chanson, le cinéma et la politique. Et dans ce triptyque, Montand tient une place à part, celle d'une sorte de "premier amour artistique", né d'un disque offert par ses parents pour son quinzième anniversaire, le "Montand à l'Olympia" de 1981. Les chansons ne quitteront jamais le réalisateur, qui va mettre un point d'honneur, dans chacun de ses films, à faire une référence à Montand. Le chanteur, l'acteur, l'ancien "compagnon de route" du Parti communiste, le Montand de la tournée en URSS après les chars à Budapest comme celui qui dénonçait violemment les crimes communistes aux "Dossiers de l'écran", le Montand à la fois pathétique et magnifique de "César et Rosalie" comme celui de "L'aveu", le Montand qui aima Piaf et Marylin mais surtout Simone Signoret, le petit immigré italien des rues de Marseille comme le châtelain d'Autheuil qui pose devant sa maison avec l'air de ne pas réaliser ce qu'il est devenu. Tout y est dit, son souci de l’extrême perfection, son angoisse de n’être pas à la hauteur, on découvre aussi une lettre de Simone Signoret où elle dit de Montand qu'il est égocentrique, cruel, blessant les gens qui l’aiment. S’il est irritant, Montand est aussi touchant parce que beaucoup d’intellectuels et d’artistes vont se moquer de lui, de ses fautes de français. C'est un film fin, intelligent, sensible mais sans sensiblerie, critique et bienveillant, émouvant, qui nous  restitue Yves Montand en homme entier, forcément imparfait et terriblement attachant. Yves Jeuland peut être heureux, il a réussi à saisir l'essence de son idole.

Le film est à voir ici ou sur l'apllication FranceTv de votre télé.

Publié dans replay

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Ecoutez-le même si vous ne l'aimez pas

Publié le par Michel Monsay

Ecoutez-le même si vous ne l'aimez pas

Les mots justes de François Hollande que tous les français devraient écouter, voici deux extraits d'nterviews à voir ici et ici

Publié dans Chroniques

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Notre société manque de nuances et souffre de trop d'avis tranchés

Publié le par Michel Monsay

Notre société manque de nuances et souffre de trop d'avis tranchés

A lire le très bon article d'Emmanuelle Bouchez de Télérama ici

Publié dans Chroniques

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Tout terrain avec le sourire

Publié le par Michel Monsay

Tout terrain avec le sourire

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Merveilleux portrait d'une femme imprévisible mais si touchante

Publié le par Michel Monsay

Merveilleux portrait d'une femme imprévisible mais si touchante

Ce nouveau film de l'excellent cinéaste norvégien, Joachim Trier, dont on avait adoré "Oslo 31 août", oscille entre comédie romantique, quête existentielle et drame amoureux, comme un mélange de Woody Allen, Ingmar Bergman et Jean-Luc Godard. Illuminée par l'éblouissante Renate Reinsve à la palette de jeu impressionnante, Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes ô combien mérité, ce film, à travers un scénario d'une finesse psychologique remarquable et une mise en scène très inventive, brosse le portrait sublime dans sa simplicité et pertinent dans sa modernité d'une femme contemporaine et indépendante, aussi solaire que mélancolique et pour le moins indécise, mais avec un appétit de vivre qui la pousse à ne faire aucun compromis ni avec elle, ni avec les autres, au risque de se perdre. Cette Anaïs Demoustier nordique traîne tous les cœurs après elle. Ils en sortent en morceaux. On lui pardonne tout. Ses caprices sont la règle. Le sérieux sera pour demain. Julie est libre, changeante, irrésistible. Le film embrasse son époque et en particulier la génération des trentenaires, pour souligner ses doutes, ses vertiges et ses aspirations avec un élan vital communicatif. Joachim Trier, qui excelle à analyser la psychologie humaine, signe un mélodrame bouleversant, qui brille par la justesse et le réalisme des situations et par ses dialogues percutants. Une douce mélancolie plane sur les douze chapitres encadrés d'un prologue et un épilogue, que le réalisateur enchaîne avec l’aisance d’un romancier touché par la grâce.

Publié dans Films

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