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La colline interdite !

Publié le par michelmonsay

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Quand le cœur s’emballe

Publié le par michelmonsay

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Après un premier film assez remarqué intitulé « Belle épine », Rebecca Zlotowski réalisatrice de 33 ans met la barre encore plus haut avec un second long métrage qui a électrisé le Festival de Cannes dans la sélection « Un certain regard ». Dès les premiers plans une tension insidieuse s’installe, et l’on sent rapidement par les cadrages, la manière de filmer qui parfois fait penser à celle de Jacques Audiard, la musique en osmose totale avec l’image, que ce film va nous chambouler, nous passionner et que l’on pénètre dans un univers cinématographique fort et original. A la fois d’un réalisme social qui rappelle de grandes œuvres du cinéma français, mais aussi d’une remarquable qualité photographique, cette histoire explosive nous plonge au cœur d’une centrale nucléaire et d’un amour interdit. Outre le talent de la cinéaste qui s’exprime jusque dans les moindres détails, les comédiens apportent un formidable relief à leurs personnages. Parmi eux, Tahar Rahim n’en finit toujours pas de nous étonner depuis « Le prophète », Léa Seydoux d’une beauté sensuelle renversante enchaîne des rôles très différents avec chaque fois la même aisance et le même naturel, tout comme l’excellent Olivier Gourmet. Le film démarre dans un train, un jeune homme se fait voler son portefeuille, rattrape celui qui a commis le forfait, et les deux compères plutôt marginaux deviennent potes. Ils vont avec un troisième acolyte se faire embaucher par une société de maintenance pour travailler dans une centrale nucléaire, avec un salaire inespéré vu leurs niveaux d’études mais avec le risque de radioactivité. Ils intègrent un groupe composé d’hommes et de femmes plus expérimentés, qui vont les former et les adopter au sein de leur petite communauté. Cet admirable film à la vérité brute avance frontalement vers les deux dangers qui le sous-tendent, en distillant une atmosphère envoûtante et en nous marquant durablement par l’impact émotionnel qu’il irradie.

 

Grand central – Un film de Rebecca Zlotowski avec Tahar Rahim, Léa Seydoux, Olivier Gourmet, Denis Ménochet, Johan Libereau, …

Publié dans Films

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Noche en Barcelona

Publié le par michelmonsay

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Un besoin de culture sous toutes ses formes

Publié le par michelmonsay

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Fascinante plongée au cœur du Japon

Publié le par michelmonsay

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Comme chaque fin d’été la rentrée littéraire nous propose un nombre impressionnant de romans français et étrangers, 555 cette année, chiffre qui est pourtant en retrait par rapport aux précédents millésimes. D’ores et déjà, le 5ème roman de Thomas B. Reverdy, écrivain français de 39 ans, est l’une des petites merveilles qui va illuminer cet événement culturel, et ce serait étonnant qu’il ne soit pas récompensé par l’un des fameux prix tant convoités. D’une admirable écriture à la fois poétique, subtile, sensible et souvent très réaliste, le romancier explore le phénomène des évaporés, assez fréquent au Japon, où des personnes disparaissent du jour au lendemain, comme un suicide social, même si parfois il s’agit simplement de sauver sa peau. Construit de nombreux chapitres assez courts, tout en maîtrise et en fluidité, ce roman passionnant est aussi un portrait sans concession du Japon un an après le tsunami et la catastrophe de Fukushima, mais aussi le Japon des yakuzas, des travailleurs pauvres, où l’on en apprend beaucoup sur ce pays finalement assez secret et méconnu. Un homme proche de la soixantaine, après avoir écrit une lettre d’adieu à sa femme et avoir laissé sur la table d’entrée de son domicile de Kyoto, ses clés, son portable et son portefeuille, embarque dans une camionnette avec deux déménageurs qu’il a embauchés pour la nuit en emportant trois cartons et une valise, et s’évapore. Après avoir fait connaissance avec les 3 autres personnages importants de cet envoûtant polar existentiel, qui chacun à sa manière cherche à redonner un sens à sa vie, l’auteur en mêlant habilement les genres nous offre un superbe moment de littérature. Rarement un occidental n’a aussi bien raconté le Japon.

 

 

Les évaporés – Un roman de Thomas B. Reverdy – Flammarion – 300 pages – 19 €.

Publié dans Livres

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Un cinéaste et une actrice touchés par la grâce

Publié le par michelmonsay

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Des histoires de rencontre, le cinéma nous en a offert de toutes sortes et sous toutes les latitudes, mais celle-ci par son originalité, sa finesse, son suspense, son humour, son imprévisibilité nous touche et nous captive particulièrement. Dans ses quatre premiers films, Jérôme Bonnell avait déjà montré une belle sensibilité en nous offrant une peinture très juste de nos contemporains. A 35 ans, il poursuit dans la même direction en montant d’un cran avec une qualité d’écriture, de mise en scène, de cadrage au plus près de son héroïne, et un sens du détail, tout à fait remarquables. Les atmosphères toujours bien senties quel que soit le lieu où nous emmène l’histoire de cette femme en mouvement, contribue à ce que l’on plonge avec délice dans ce film où le présent met le passé et l’avenir sous son emprise. Une fois de plus, Emmanuelle Devos éblouit par sa faculté à jouer toutes sortes de situation, avec un mélange d’émotion et d’espièglerie qui en fait une des actrices les plus attachantes. Alors qu’elle joue un rôle secondaire dans une pièce de théâtre en tournée à Calais, où elle est payée au lance-pierres, une comédienne d’une quarantaine d’années doit aller à Paris passer un casting. Avant de s’y rendre en partant très tôt le lendemain matin pour faire l’aller-retour dans la journée, elle a une conversation téléphonique avec son compagnon où l’on sent qu’elle veut lui annoncer quelque chose mais n’y arrive pas. Dans le train, elle croise le regard triste d’un homme qui l’intrigue et semble l’attirer. Ce très joli film est tout à la fois léger, dramatique, troublant, euphorisant, et confirme une nouvelle fois que le duo formé par un cinéaste et son actrice , lorsqu’il y a une telle confiance et une telle complicité entre les deux, produit des moments inoubliables.

 

 Le temps de l’aventure – Un film de Jérôme Bonnell avec Emmanuelle Devos, Gabriel Byrne, … - France Télévisions distribution – 1 DVD : 19,99 €.

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Ambiance verte

Publié le par michelmonsay

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Où finissent nos eaux usées !

Publié le par michelmonsay

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Portrait de groupe à Honfleur

Publié le par michelmonsay

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Sensualité des mots, de la voix et de la musique

Publié le par michelmonsay

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A l’image d’Olivia Ruiz, qui elle aussi a fréquenté les plateaux de Star academy, Elodie Frégé, dix ans après sa victoire, est à des années lumière de cette téléréalité et de sa musique formatée. Sa rencontre avec Benjamin Biolay pour l’écriture de son deuxième album en 2006 a révélé sa vraie personnalité, lui a donné une confiance en ses talents d’auteur, et a modifié sa manière de chanter, plus sur le souffle, la sensualité, en tout cas loin des voix poussées et sans âme de la Star Ac’. A 31 ans, pour son quatrième album, elle s’affirme définitivement comme une artiste à part entière en écrivant la quasi-totalité des textes et quatre musiques avec un talent que l’on ne lui connaissait pas. Le disque a été enregistré en partie à Miami avec des musiciens cubains et brésiliens mais aussi à Paris notamment avec Marc Collin, le leader du groupe Nouvelle Vague, qui signe également les arrangements. Toutes ses collaborations donnent une couleur latine aux 11 morceaux de l’album où se développe une délicieuse pop teintée de bossa nova, de tango et d’ambiances rétros. Outre ses chansons charnelles, espiègles, gourmandes, la ravissante et malicieuse chanteuse reprend remarquablement une petite merveille signée Gainsbourg « La fille qui fait tchic ti tchic » et « Tu veux ou tu veux pas ? » chantée préalablement par Marcel Zanini ou Brigitte Bardot. Peut-on parler d’une certaine maturité chez Elodie Frégé, qui lui aurait permis de laisser tomber cette mélancolie dont elle se fardait pour une exquise légèreté ? En tout cas, on sent un personnage plus complexe qu’il n’y paraît, que l’on aura un grand plaisir à suivre à présent, et qui pour aujourd’hui nous offre un album à déguster sans retenue.

 

Elodie Frégé – Amuse bouches – Mercury – 1 CD : 16,99 €.

Publié dans Disques

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