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Un conte cruel et déchirant du grand Douglas Sirk

Publié le par Michel Monsay

Un conte cruel et déchirant du grand Douglas Sirk

Douglas Sirk est l'un des cinéastes les plus importants de l'âge d'or d'Hollywood, adulé par Godard, vénéré par Fassbinder, qui louèrent sa liberté formelle et son sentimentalisme raffiné. D’emblée dans ce très beau film de 1956, le cinéaste affiche son ironie : au carton d’ouverture, « Il était une fois sous le soleil de Californie », succède un plan extérieur truffé de parapluies. Ironique, le titre l’est aussi. Loin d’être un film optimiste sur les nouveaux départs, Demain est un autre jour livre une vision acérée et relativement désespérée sur notre tendance à l’auto-aliénation. Une absence de clairvoyance, des mauvais choix, une certaine paresse existentielle et le tour est joué ! Il y a dans cette charge contre la famille une modernité et une radicalité étonnantes. Avec une ambiance douce-amère, Douglas Sirk dresse en effet un portrait mordant de la famille idéale américaine. Si Cliff, le personnage principal, à tout pour être heureux, il est perpétuellement frustré de ne jamais pouvoir disposer d’un moment de liberté avec sa femme, toujours débordée par les enfants. C’est d'ailleurs avec un plaisir sadique que Douglas Sirk règle son compte aux enfants, ces vampires de l’amour, moralisateurs et sentencieux. Surtout, le cinéaste donne le beau rôle aux personnages féminins, qu’il s’agisse de la petite amie du fils, de l’épouse maligne sous ses airs inoffensifs, et bien sûr, de Norma, l'amie de jeunesse de Cliff. Terriblement seule mais indépendante et lucide, généreuse et amoureuse. Sacrificielle certes, mais à la fin, c’est bien elle et sa hauteur de vue que l’on envie, et non pas « le beau couple » que Cliff et sa femme forment aux yeux de leur petite dernière. Si Fred MacMurray prête avec brio une mollesse bienvenue à son personnage, Barbara Stanwyck incarne merveilleusement cette amie de jeunesse, d’une grande élégance, mais consciente de sa solitude. Une très belle chronique familiale mordante et subtile, portée par une brillante distribution.

Pour voir Demain est un autre jour : Soit acheter le DVD soit s'abonner à Canal + Ciné-Séries.

Publié dans DVD, replay

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Conseil DVD

Publié le par Michel Monsay

Conseil DVD

Sorti il y a six ans, ce merveilleux premier film qui a obtenu la Caméra d'or au Festival de Cannes 2011, est à découvrir si ce n'est déjà fait tant sa vision procure un bonheur rare. Le cinéaste argentin, qui a été monteur et scénariste avant de réaliser son premier long-métrage, nous offre un road-movie minimaliste vibrant d'humanité qui démarre dans la forêt paraguayenne pour se finir à Buenos Aires. Il a su capter chez ses trois personnages une vérité, une émotion, une pudeur, des regards, pour les transformer en bouleversant moment de cinéma.

Publié dans DVD

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Conseil DVD

Publié le par Michel Monsay

Conseil DVD

Pour sa quatrième saison, cette remarquable série britannique revient à son meilleur avec des plans d'une grande beauté esthétique, un style unique, une musique toujours aussi bien choisie, des comédiens impeccables, et une intrigue très bien construite. Quand la télévision propose ce niveau de qualité et d'exigence, on applaudit et on en redemande. Preuve qu'il n'y a pas que les américains qui savent y faire ...

Publié dans DVD

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Drame rural très émouvant

Publié le par Michel Monsay

Drame rural très émouvant

Tout juste couronné par 3 Césars, celui du meilleur premier film, du meilleur acteur et de la meilleure actrice dans un second rôle, ce premier long-métrage d’un fils d’éleveur de 32 ans, passé par la Fémis, la grande école du cinéma, a été l’une des plus belles surprises de l’année 2017. Le jeune cinéaste a réussi le pari d’évoquer la difficulté d’être paysan dans une fiction passionnante à la limite du thriller. Il y parvient en trouvant le juste équilibre entre le besoin d’authenticité dans les moindres gestes et dans le quotidien d’un éleveur laitier, mais sans pour autant s’enfermer dans un aspect documentaire, et un drame psychologique anxiogène qu’il construit remarquablement. Sa manière de filmer les bêtes et la relation intime que l’éleveur entretient avec elles est par moments d’une grande douceur, mais le plus souvent participe à la tension que le réalisateur installe au fil de l’histoire qu’il nous raconte. Swann Arlaud et Sara Giraudeau, tous deux césarisés, sont totalement investis dans leurs rôles, l’un est habité par cet éleveur solitaire, grave et fébrile, l’autre joue avec subtilité l’ambivalence de son personnage de sœur et vétérinaire. Un homme se réveille au milieu de ses vaches qui ont envahi sa maison, il se fraie un chemin jusqu’à la cuisine où il boit son café entouré de ses bêtes, mais la sonnerie d’un réveil nous fait comprendre qu’il rêvait. A peine debout, il regarde par la fenêtre et voit son troupeau paître dans la pâture en face de chez lui. Après les avoir ramenées à l’étable, il les nourrit, les trait et les ressort. Dans la séquence suivante, sa sœur vétérinaire lui confirme qu’une des vaches est pleine. Avant qu’elle ne reparte, il lui demande de venir ausculter une autre de ses bêtes, qui pourrait avoir une épizootie venue de Belgique, mais sa sœur le rassure. Tourné dans la ferme familiale qu’Hubert Charuel n’a pas souhaité reprendre, lui le fils unique, pour se consacrer à sa passion du cinéma avec l’aval de ses parents, ce film est non seulement un vibrant hommage au sacerdoce du métier d’éleveur, mais aussi une œuvre bouleversante aux qualités cinématographiques très prometteuses.

 

Petit paysan - Un film de Hubert Charuel avec Swann Arlaud, Sara Giraudeau, Bouli Lanners, … - Pyramide vidéo - 1 DVD : 16,99 €.

Publié dans DVD

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Un réalisme sidérant

Publié le par Michel Monsay

Un réalisme sidérant

Depuis 17 ans, Christopher Nolan impressionne par sa virtuosité et sa capacité à nous proposer tous les deux ans des grosses productions hollywoodiennes d’une qualité irréprochable, tout en bousculant les codes. De Memento à Interstellar, le cinéaste anglo-américain de 47 ans est devenu un maître du suspense, en ayant l’art de clouer le spectateur sur son siège sans aucun répit, et Dunkerque le confirme plus que tous ses autres films. De la première à la dernière minute il installe une tension qui nous laisse entrevoir ce qu’ont vécu les 400 000 soldats acculés à la mer par l’armée allemande en 1940, d’autant que la mise en scène magistrale et la reconstitution plus vraie que nature sans quasiment aucuns effets spéciaux laissent sans voix. D’ailleurs point besoin de parler, peu de dialogues dans cet impressionnant film de guerre pas comme les autres, avec un ennemi invisible, mais un son omniprésent qui contribue au même titre que l’image à nous plonger dans cet enfer sous trois angles différents, sur terre, dans les airs et sur mer. Le film démarre sur six soldats anglais qui marchent dans les rues désertes de Dunkerque. Subitement, des tirs allemands fusent et un seul parvient à s’en tirer. Avec l’aide de soldats français qui le couvrent, il arrive à l’immense plage où 400 000 hommes attendent de pouvoir embarquer pour l’Angleterre. Que ce soit le thriller, le film de super-héros, la science-fiction ou la guerre, chaque fois que ce grand cinéaste touche un nouveau domaine, c’est pour y laisser une œuvre majeure qui fera date.

 

 

Dunkerque - Un film de Christopher Nolan avec Fionn Whitehead, Mark Rylance, Tom Hardy, … - Warner Bros - 1 DVD : 19,99 €.

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Un choc émotionnel inoubliable

Publié le par Michel Monsay

Un choc émotionnel inoubliable

Depuis sa présentation au Festival de Cannes en mai dernier, dont il a obtenu le Grand prix, jusqu’à sa sortie en salles à la fin du mois d’août, ce film admirable a bouleversé tous les spectateurs qui ont eu le bonheur de le voir. Le cinéaste de 55 ans qui en est l’auteur, et dont ce n’est que le troisième long-métrage, est par ailleurs scénariste et monteur notamment de Laurent Cantet. Il a été membre d’Act Up au début des années 1990, période à laquelle il situe son film et où cette association militante a réussi par ses actions spectaculaires à réveiller une société indifférente à tous ces malades qui mourraient du sida. Tout au long d’une structure narrative remarquable, Robin Campillo entremêle le drame intime au mouvement collectif, dans une mise en scène directe, percutante et d’un réalisme qui donne au film une puissance brute sans artifice ni racolage sentimental. Les comédiens sont tous impressionnants de justesse et d’implication, d’autant que les personnages écrits par le cinéaste sont plus vrais que nature. Le film s’ouvre sur une réunion de l’Agence française contre le sida qui est interrompu par des membres d’Act Up venus alertés les pouvoirs publics de la lenteur de leur action. Le lendemain, avant le début de la réunion hebdomadaire de l’association, un des membres explique à quatre nouveaux le fonctionnement et la raison d’être d’Act Up. Indiscutablement l’un des tous meilleurs films de l’année 2017, cette œuvre essentielle restera la référence sur les années sida et cette jeunesse qui s’est retrouvée condamnée à mort par amour.

 

 

120 battements par minute - Un film de Robin Campillo avec Nahuel Pérez Biscayart, Arnaud Valois, Adèle Haenel, … - Memento films - 1 DVD : 19,99 €.

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Fascinante plongée dans une société pervertie

Publié le par Michel Monsay

Fascinante plongée dans une société pervertie

Incontestablement l’une des plus belles découvertes de l’année, ce superbe polar très noir est l’œuvre d’un suédois d’origine égyptienne de 45 ans, artiste complet qui est passé par le street art, le documentaire, les clips musicaux et le film d’animation. Si dès le titre on pense à James Ellroy, ce n’est pas un hasard tant l’univers poisseux et corrompu des romans de l’auteur américain se retrouve dans cette intrigue. On est frappé par la beauté esthétique du film, l’atmosphère sonore et visuelle qu’a su créer le réalisateur avec les lumières de la nuit urbaine, le fourmillement des rues du Caire, même si le tournage a dû avoir lieu à Casablanca pour des raisons de censure. Au-delà de cet aspect fascinant, le cinéaste a eu la bonne idée de situer son histoire à l’aube du printemps arabe avec les premières manifestations sur la place Tahrir en janvier 2011. Cela ajoute une tension dramatique et donne encore plus de sens au constat qu’il délivre sur ce pays gangréné par la corruption à tous les niveaux, avec ces puissants qui se croient au-dessus des lois. L’acteur principal, Fares Fares, donne une interprétation digne des plus grands inspecteurs de polars hollywoodiens ou français avec une touche orientale du meilleur effet. On le découvre au début du film dans ses petits arrangements quotidiens avec le gardien de l’immeuble où il vit, puis dans un cyber café où un collègue lui explique Facebook avant d’aller faire un tour en voiture dans la nuit du Caire pour récupérer les bakchichs que lui versent trafiquants et commerçants de toutes sortes. Au même moment, une jeune femme de ménage soudanaise est témoin dans un grand hôtel du meurtre d’une chanteuse sur lequel l’inspecteur va enquêter. Récompensé dans des festivals, ce film, tout aussi captivant par son rythme et ses rebondissements qu’envoûtant par ses ambiances, nous passionne également par la collusion de l’intrigue avec la révolution qui commence à gronder, révélant la nature profonde de ce pays et le chemin à parcourir pour sortir de cette corruption généralisée.

                                                                                              

Le Caire confidentiel - Un film de Tarik Saleh avec Fares Fares, Mohamed Yousry, Mari Malek, … - Memento films - 1 DVD : 19,90 €.

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Impossible de lui résister

Publié le par Michel Monsay

Impossible de lui résister

Le genre documentaire peut parfois offrir des pépites qu’il serait regrettable d’ignorer à cause de préjugés souvent injustifiés, et d’ailleurs ce merveilleux film en est la parfaite démonstration. Très scénarisé, ce documentaire n’a rien à envier à une fiction, en plus des images sublimes de Mongolie et d’aigles, l’histoire de cette jeune fille nous transporte de la même manière avec en plus cette touche de vérité irremplaçable. C’est en voyant une photo d’une adolescente de 13 ans tenant un aigle royal sur son bras dans les montagnes de l’Altaï, qu’un documentariste anglais de 35 ans vivant à New-York décide de consacrer son premier long-métrage à cette fille hors du commun. Le résultat est remarquablement bien filmé autant dans les plans de coupe qui montrent la fascinante beauté de cette région, que dans les scènes avec les aigles mais aussi dans celles de la vie quotidienne de la jeune Aisholpan. Cette très jolie jeune mongole nomade s’accommode très bien de la caméra, devant laquelle elle garde sa spontanéité, sa joie de vivre tout en montrant un courage, un talent et une détermination qui forcent l’admiration. Le film s’ouvre dans les montagnes enneigées de l’Altaï, où un homme arrive sur son petit cheval avec un mouton attaché qu’il va sacrifier pour son aigle doré avant de lui rendre sa liberté. Une tradition séculaire veut que des nomades vivant dans cette région et chassant avec un aigle qu’ils ont dressé le rendent à la vie sauvage au bout de 7 ans de collaboration. Puis on découvre en gros plan, le visage d’une jeune élève regardant par la fenêtre d’un air rêveur dans l’école où elle est pensionnaire. Le vendredi, son père vient la chercher en moto pour la ramener dans la yourte où vit la famille. On sent dès le départ une grande complicité entre le père et la fille, qui va s’avérer très précieuse dans l’accomplissement du rêve de l’adolescente, uniquement réservé aux hommes jusque-là. Difficile de ne pas ressortir enthousiaste à la vision de ce très beau film de transmission, d’apprentissage, avec une relation père-fille très touchante et un message féministe discret mais efficace.

 

La jeune fille et son aigle - Un film d’Otto Bell avec Aisholpan Nurgaiv, Nurgaiv Rys, … - ARP sélection - 1 DVD : 19,99 €.

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Le rôle d’un écrivain dans le monde

Publié le par Michel Monsay

Le rôle d’un écrivain dans le monde

La comédie caustique et satirique, dont le cinéma italien nous a régalés par le génie des ses grands maîtres durant de nombreuses années, lorsqu’elle trouve le juste équilibre entre tendresse et cruauté peut s’avérer une réflexion d’une redoutable efficacité sur les travers de la société. C’est le cas de cet excellent film argentin réalisé par un duo de cinéastes qui alternent fictions et documentaires depuis une quinzaine d’années. Sans ne jamais tomber dans la caricature, ils auscultent les effets de la reconnaissance unanime, des honneurs, de la rancœur sociale, des différences culturelles, de l’inspiration d’un romancier, du décalage lorsqu’il est confronté à la réalité des personnages qui l’inspirent, de l’utilité d’un écrivain. Si le film fait autant mouche, c’est aussi grâce à  Oscar Martinez, prix d’interprétation à la Mostra de Venise, qui joue parfaitement le grand écrivain comblé et blasé mais sachant par moments baisser la garde, être généreux sans pour autant être très sympathique. Le film s’ouvre au moment où un grand écrivain argentin de 60 ans reçoit le Prix Nobel de littérature, chose qui n’est jamais arrivée dans la réalité même au grand Borges. Il se dit à la fois très flatté tout en ayant l’amère conviction que cette récompense est liée au crépuscule d’un artiste. Cinq ans plus tard, on le retrouve dans sa magnifique villa surprotégée à Barcelone où après avoir reçu les honneurs dans le monde entier, il décline quasi systématiquement les invitations à des conférences et toutes autres rencontres honorifiques. Cependant, après avoir refusé dans un premier temps il accepte celle de sa ville de naissance, petite bourgade au milieu de la pampa argentine où il n’a pas remis les pieds depuis 40 ans. Ce film nous procure un double bonheur, celui de découvrir le cinéma argentin, qui régulièrement nous offre de belles surprises, et celui de nous faire rire durant une bonne partie de cette histoire tout autant réjouissante que grinçante.

 

                                                                                                                      Michel Monsay

 

Citoyen d’honneur - Un film de Mariano Cohn et Gaston Duprat avec Oscar Martinez, Andrea Frigerio, Dady Brieva, … - Memento films - 1 DVD : 19,90 €.

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Bouleversant et drôle à la fois

Publié le par Michel Monsay

Bouleversant et drôle à la fois

Incontestablement l’une des plus belles surprises du premier semestre 2017, ce très beau film inspiré de l’histoire du slameur Grand corps malade évite tous les pièges et parvient même à changer notre perception des tétraplégiques. En s’attelant lui-même à mettre en images ce qu’il a vécu, Grand corps malade, qui signe à 39 ans son premier long-métrage, épaulé par le réalisateur de ses clips, a trouvé la bonne distance pour traiter un sujet lourd avec humour, tendresse et émotion mais sans emphase ni apitoiement. Les comédiens, qui se sont immergés avant le tournage dans le centre de rééducation où Grand corps malade est passé et où le film a été tourné, sont d’une étonnante justesse y compris dans le moindre geste ou posture. Au-delà du réalisme indispensable pour la crédibilité du propos, il n’y a ni complaisance, ni même pudeur afin de retranscrire au mieux le quotidien de ces abîmés de la vie. Le film démarre en caméra subjective à travers les yeux d’un jeune homme de 20 ans alors qu’il est sur un brancard et ne peut voir que le plafond de l’hôpital où il se trouve et des visages penchés au-dessus de sa tête. En plongeant dans une piscine insuffisamment remplie, il s’est fracturé une vertèbre cervicale qui s’est logée dans sa moelle épinière. Son réveil, après l’opération qui le laisse tétraplégique incomplet, est pour le moins compliqué puisqu’en plus de son handicap, sa vision est toujours limitée au même champ et une intubation l’empêche de pouvoir parler. Après le générique, le jeune homme arrive au centre de rééducation où une nouvelle vie commence pour lui. Ce long-métrage d’une grande humanité met en lumière la patience et l’humour nécessaires pour ne pas sombrer, l’attention portée à l’autre, mais c’est aussi un bel hommage au personnel soignant même si parfois Grand corps malade l’égratigne un peu. Malgré un sujet difficile, le beau succès public et critique de Patients atteste que ce film à la réalisation rythmée parvient à nous passionner de bout en bout avec ses personnages très touchants que l’on quitte à regret.

 

Patients - Un film de Grand corps malade et Mehdi Idir avec Pablo Pauly, Soufiane Guerrab, Yannick Rénier, Nailia Harzoune, … - Gaumont vidéo - 1 DVD : 14,99 €.

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