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« La Ville de Paris est un partenaire essentiel du monde agricole »

Publié le par Michel Monsay

« La Ville de Paris est un partenaire essentiel du monde agricole »

Elue maire de Paris en 2014 après avoir été première adjointe de Bertrand Delanoë durant 13 ans, Anne Hidalgo, tout en continuant sur les traces de son prédécesseur, met en place une politique volontariste sur plusieurs sujets sensibles contre vents et marées.

 

La lutte contre la pollution est un de vos principaux chevaux de bataille mais qu’en est-il concrètement des améliorations sur la qualité de l’air à Paris?

Anne Hidalgo - Depuis quinze ans, Paris s’est engagée dans l’amélioration de la qualité de l’air. Plutôt que de restreindre immédiatement la circulation des véhicules polluants, nous avons choisi de commencer par développer les alternatives. Les transports en commun se sont renforcés, avec la création de voies réservées aux bus, l’aménagement du tramway sur les boulevards des Maréchaux, l’automatisation de la ligne 1 du métro pour une meilleure régularité. Nous avons aussi développé les mobilités partagées, avec Vélib’, Autolib’ et Utilib’ [véhicule utilitaire], ou en soutenant Cityscoot, une initiative privée de scooters électriques en libre-service.

Les mesures que nous avons prises produisent leurs effets : en dix ans, le trafic automobile dans Paris a baissé de 30% et la pollution de l’air a été réduite dans la même proportion. Mais nous sommes encore confrontés, trop souvent, à des pics de pollution. J’ai donc tenu à accélérer le processus avec des aides financières très incitatives pour aider à acheter des véhicules propres, un plan vélo pour doubler en cinq ans le nombre de kilomètres de pistes cyclables, des zones de circulation interdites aux véhicules les plus polluants avec à terme leur interdiction progressive, la mise en place de vignettes « Crit’air » pour contrôler le respect de ces zones et établir la circulation différenciée lors des pics de pollution. Enfin, depuis un an, les quais de la rive droite sont réservés aux piétons et aux circulations douces, permettant la création d’un vrai parc des Rives de Seine en centre-ville où la pollution de l’air a baissé jusqu’à 25%.

 

Est-ce que la COP 21 a changé concrètement quelque chose à Paris ?

A.H. - L’Accord pour le Climat a donné une responsabilité particulière à Paris : notre ville se doit d’être exemplaire dans la transition énergétique. Nous avons fait du territoire parisien un vrai lieu d’expérimentation des innovations environnementales. Par exemple, depuis un an, l’éclairage public est alimenté à 100% en électricité issue des énergies renouvelables. Nous creusons aussi des puits de géothermie. En septembre, nous serons aussi la première ville au monde à tester les SeaBubbles, des bateaux-taxis propres qui « voleront » sur la Seine. Mais le défi climatique est mondial et la mobilisation de tous les acteurs est nécessaire : les États, les villes, les entreprises, les citoyens eux-mêmes. Si nous voulons respecter les objectifs de l’Accord de Paris sur le Climat, et limiter la hausse des températures à 1,5 degrés, nous devons engager plus de 1 000Mds$ d’investissements d’ici 2050. Or, aujourd’hui, 70% des investissements en faveur de la transition énergétique viennent des pouvoirs publics. Nous devons donc encourager le secteur privé à davantage s’impliquer. A Paris, je suis en train de créer un fonds d’investissements « verts », qui va collecter des financements privés et les injecter dans des entreprises qui ont des projets pour la transition énergétique.

 

 

Quelle est votre position sur la crise migratoire ?

A.H. - Depuis le début de la crise migratoire, il y a trois ans, j’ai adopté avec mon équipe une ligne résolument constructive. Nous avons alerté de nombreuses fois l’Etat sur l’urgence à agir et nous l’avons accompagné chaque fois que cela était possible, avec les moyens qui sont les nôtres. La création d’un centre de premier accueil humanitaire par la Ville de Paris, avec le soutien des associations et de la Préfecture de Région Ile-de-France, a représenté une étape importante. Il permet aux migrants de se poser quelques jours, de se soigner, d’être informés sur leurs droits et de débuter leurs démarches administratives. Mais il n’est qu’une partie de la solution. Cette crise n’est pas parisienne, mais française et européenne. Il faut donc que l’effort de solidarité soit équitablement réparti sur le territoire national et dans les pays voisins. Il faut aussi adosser aux dispositifs d’accueil les moyens d’une bonne intégration. La tâche n’est pas insurmontable : on parle ici de quelques dizaines de milliers de personnes, quand l’Allemagne en a accueilli 800 000. J’ai adressé début juillet une proposition de loi à l’ensemble des parlementaires et au gouvernement pour avancer dans ce sens. Plusieurs députés s’en sont déjà saisis.

 

L’agriculture urbaine n’est-elle pas un gadget comme certains pourraient le penser ?

A.H. - L’agriculture urbaine a plusieurs avantages indéniables : elle permet de développer la place de la nature en ville et de réduire les ilots de chaleur, de produire des denrées de qualité distribuées en circuit court, d’expérimenter des modes de culture moins consommateurs en eau et en énergie, de créer des emplois, ainsi que de sensibiliser les plus jeunes aux métiers de la terre et à la nécessité d’une alimentation équilibrée. À Paris, nous nous sommes engagés à créer plus de 30ha d’espaces agricoles entre 2014 et 2020, sur des friches, sur des toits, parfois même en sous-sol dans des parkings qui ne sont plus utilisés. Notre appel à projets « Parisculteurs », lancé en 2016 et portant sur 5,2ha, nous permet de récolter cette année 500 tonnes de produits comestibles, sans aucun pesticide. L’agriculture urbaine nous encourage aussi à innover et à créer des partenariats inédits. Nous venons par exemple d’en conclure un avec la Garde Républicaine, pour valoriser en engrais naturel les 6.000 tonnes de fumier produites chaque année par ses chevaux.

 

Quelle relation Paris entretient-elle avec le monde agricole et quels sont vos projets dans ce domaine ?

A.H. - La Ville de Paris est un partenaire essentiel du monde agricole et le premier acheteur public de produits bio en France. Ses commerces, ses restaurants, sa commande publique font vivre des milliers d’agriculteurs dans notre pays. Je tiens à renforcer encore davantage ces liens, notamment par un saut qualitatif des repas qui sont servis dans nos écoles. D’ici 2020, les restaurants collectifs parisiens serviront 50% d’alimentation labélisée durable, qui est un gage de qualité et de recours aux circuits-courts. Nous sommes en train de revitaliser nos 82 marchés couverts et découverts, et allons créer 3 marchés bios en plus des 3 existants, ainsi qu’un quai fermier en bord de Seine réservé aux producteurs locaux. Nous avons commencé cette année la culture de l’orge et du houblon dans le Bois de Vincennes, en partenariat avec les Brasseurs de France, en vue de produire et de brasser une bière de Paris. Nous mobilisons aussi les aires de captage de notre régie municipale de l’eau, situées en amont de Paris, pour l’installation d’agriculteurs qui s’engagent en contrepartie à cultiver des produits sans pesticide. Les métropoles ont besoin du monde rural comme le monde rural a besoin des métropoles. Je n’oublie pas non plus que beaucoup de Parisiens sont originaires de province et il convient de préserver ce lien qui fait partie intégrante de l’identité de la capitale.

 

Pourquoi l’organisation des JO 2024 est-elle si importante pour Paris et pour la France et ne craignez-vous pas un dérapage budgétaire ?

A.H. - Les Jeux Olympiques et Paralympiques sont porteurs de valeurs, ils nous projettent vers l’avenir, donnent de l’espoir à la jeunesse. Avoir les Jeux à Paris permettrait d’accélérer de nombreux projets utiles aux habitants, en matière d’équipements sportifs, de transports ou de transition énergétique. Les Jeux à Paris, ce seraient évidemment des épreuves dans un écrin unique au monde. Mais ce serait aussi des investissements utiles pour le département de la Seine-Saint-Denis : il accueillerait notamment le village olympique, qui serait transformé ensuite en écoquartier de plusieurs milliers de logements, la piscine olympique, etc. L’attractivité de l’Ile-de-France s’en verrait renforcée, avec la création de 250 000 emplois et 10,7 milliards de retombées économiques.  Il n’est cependant pas admissible pour les citoyens de voir déraper les budgets. Le CIO a apporté une grande partie de la réponse, en adoptant fin 2014 un Agenda 2020, dans lequel il propose une nouvelle vision des Jeux, à la fois plus respectueuse de l’environnement et moins coûteuse pour les villes. La candidature de Paris 2024 est conforme à cet agenda et repose à 95% sur des équipements déjà existants ou temporaires. Cela nous assure qu’il n’y aura pas de dérapage. J’y serai moi-même particulièrement vigilante.

 

 

Quelques repères

Originaire de San Fernando en Espagne, sa famille s’installe à Lyon alors qu’Anne Hidalgo a deux ans. Elle y passera son enfance et y fera une partie de ses études. Après une maîtrise et un DEA, elle devient inspectrice du travail durant 9 ans. Par la suite, elle est conseillère successivement dans 3 cabinets ministériels du gouvernement Jospin. En 2001 avec l’élection de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris, elle devient sa première adjointe. Aujourd’hui, à 58 ans elle est à mi-mandat aux commandes de la capitale et entend tout mettre en œuvre pour réussir la transition énergétique à laquelle Paris s’est engagé.

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Avec virtuosité elle nous prend dans sa toile

Publié le par Michel Monsay

Avec virtuosité elle nous prend dans sa toile

On ne présente plus Fred Vargas, dont les romans policiers rencontrent un très large public et sont le plus souvent encensés par la critique, qui une nouvelle fois nous éblouit par son talent. A 60 ans, cette femme discrète, archéologue, zoologue et médiéviste de formation, avec son univers si différent des autres auteurs de polars, sans violence ni rythme effréné, sans faits divers réel non plus, nous offre une œuvre grandiose où la réflexion, l’humour, la tendresse, la poésie, le jeu avec les mots enchantent les pages. Avec un sens étonnant du détail, une rigueur scientifique, elle tisse progressivement sa toile d’où le flegmatique commissaire Adamsberg, héros récurrent et très attachant de neuf de ses romans, va tenter de se sortir. Au-delà de l’intrigue construite avec finesse et malice, d’une sensibilité environnementale et animale en filigrane, la romancière aborde pour la première fois les violences faites aux femmes dans toute leur cruauté, leur ignominie et leur lâcheté. Depuis une quinzaine de jours, le commissaire Adamsberg est en vacances en Islande et a quasiment oublié la brigade criminelle qu’il dirige dans le 13e arrondissement de Paris. Un message écrit le ramène contre son gré vers la réalité et l’oblige à rentrer en France. Il retrouve son équipe pour enquêter sur la mort d’une femme de 37 ans écrasée par deux fois sous les roues d’un 4x4. Très dialogué, ce formidable polar, où les personnages secondaires ont tous une réelle épaisseur et où les rapports humains qu’ils soient bienveillants ou brutaux sont toujours bien sentis, est à la fois érudit et réjouissant tout en confirmant la belle singularité de cette romancière si précieuse.

                                                                                                   

Quand sort la recluse - Un roman de Fred Vargas - Flammarion - 478 pages - 21 €.

Publié dans Livres

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L’enthousiasmant rock d’un miraculé

Publié le par Michel Monsay

 L’enthousiasmant rock d’un miraculé

Le rock’n’roll a souvent été entouré d’une mythologie l’associant à la drogue avec une sorte de fascination, mais Peter Perrett, qui s’en est sorti miraculeusement après avoir consommé tout ce qui existait en matière de drogues dures, met définitivement les choses au point : « La drogue détruit complètement la créativité. » Cela explique la si longue absence de cet artiste anglais de 65 ans, qui avait fondé un groupe à la fin des années 1970, The Only Ones, à la carrière fulgurante mais sabordée, leur leader disparaissant en 1981 du devant de la scène pour sombrer dans l’addiction. Ce retour que personne n’espérait, après plusieurs tentatives sans lendemain et pas très convaincantes,  est d’autant plus incroyable qu’il est totalement réussi, comme si Lou Reed et le Velvet Underground ressuscitait en Angleterre. On ne peut s’empêcher de penser à l’artiste américain et son groupe légendaire à l’écoute de Peter Perrett, mais il y a bien plus dans cet album intemporel, notamment une certaine proximité avec Peter Doherty. Les deux fils de Perrett ont d’ailleurs joué avec cet autre romantique autodestructeur au sein de son groupe Babyshambles. L’un guitariste, l’autre bassiste, ils accompagnent aujourd’hui brillamment leur père auteur compositeur interprète et guitariste également,  dont  la voix traînante, un rien désabusé chante des textes caustiques sur son époque, ou émotionnels voire introspectifs sur sa vie et ses proches. A travers dix morceaux d’une fort belle facture rock aux tempos plus ou moins soutenus et avec une guitare électrique très en verve, celle de Jamie Perrett, cet album nous semble familier tant ses racines sont évidentes mais apparaît aussi comme la formidable découverte du talent intact d’un artiste revenu de l’enfer.

 

Peter Perrett - How the West was won - Domino recording - 1 CD : 14,99 €.

Publié dans Disques

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Bouleversant et drôle à la fois

Publié le par Michel Monsay

Bouleversant et drôle à la fois

Incontestablement l’une des plus belles surprises du premier semestre 2017, ce très beau film inspiré de l’histoire du slameur Grand corps malade évite tous les pièges et parvient même à changer notre perception des tétraplégiques. En s’attelant lui-même à mettre en images ce qu’il a vécu, Grand corps malade, qui signe à 39 ans son premier long-métrage, épaulé par le réalisateur de ses clips, a trouvé la bonne distance pour traiter un sujet lourd avec humour, tendresse et émotion mais sans emphase ni apitoiement. Les comédiens, qui se sont immergés avant le tournage dans le centre de rééducation où Grand corps malade est passé et où le film a été tourné, sont d’une étonnante justesse y compris dans le moindre geste ou posture. Au-delà du réalisme indispensable pour la crédibilité du propos, il n’y a ni complaisance, ni même pudeur afin de retranscrire au mieux le quotidien de ces abîmés de la vie. Le film démarre en caméra subjective à travers les yeux d’un jeune homme de 20 ans alors qu’il est sur un brancard et ne peut voir que le plafond de l’hôpital où il se trouve et des visages penchés au-dessus de sa tête. En plongeant dans une piscine insuffisamment remplie, il s’est fracturé une vertèbre cervicale qui s’est logée dans sa moelle épinière. Son réveil, après l’opération qui le laisse tétraplégique incomplet, est pour le moins compliqué puisqu’en plus de son handicap, sa vision est toujours limitée au même champ et une intubation l’empêche de pouvoir parler. Après le générique, le jeune homme arrive au centre de rééducation où une nouvelle vie commence pour lui. Ce long-métrage d’une grande humanité met en lumière la patience et l’humour nécessaires pour ne pas sombrer, l’attention portée à l’autre, mais c’est aussi un bel hommage au personnel soignant même si parfois Grand corps malade l’égratigne un peu. Malgré un sujet difficile, le beau succès public et critique de Patients atteste que ce film à la réalisation rythmée parvient à nous passionner de bout en bout avec ses personnages très touchants que l’on quitte à regret.

 

Patients - Un film de Grand corps malade et Mehdi Idir avec Pablo Pauly, Soufiane Guerrab, Yannick Rénier, Nailia Harzoune, … - Gaumont vidéo - 1 DVD : 14,99 €.

Publié dans DVD

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Brahim Asloum en 2005

Publié le par Michel Monsay

Brahim Asloum en 2005

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Lumière du soir en bord de mer

Publié le par Michel Monsay

Lumière du soir en bord de mer

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Ça mijote

Publié le par Michel Monsay

Ça mijote

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Le retour d’un grand maître

Publié le par Michel Monsay

Le retour d’un grand maître

En regardant la filmographie d’Emir Kusturica, y figurent seulement neuf long-métrages de fiction en 35 ans, malgré cela il est devenu un cinéaste essentiel dont les œuvres ont obtenu de nombreuses récompenses, notamment deux Palmes d’or. Dans ce nouveau film, on retrouve le grand Kusturica dont la verve n’avait pas été aussi inspirée depuis 2004 avec « La vie est un miracle ». A 62 ans, celui qui a su si bien nous plonger au cœur de l’âme des Balkans dans ses films revient aujourd’hui à l’époque de la guerre dans l’ex-Yougoslavie, pour nous conter une histoire d’amour avec sa folie, sa poésie, sa truculence, sa violence aussi. Cette inventivité qui le caractérise se traduit dans les multiples trouvailles dont le film se nourrit, de même que dans la mise en scène, aussi bien dans les séquences tendres, oniriques que dans celles plus furieuses autour de la guerre ou lors de fêtes. Le réalisateur serbe n’a pas son pareil pour évoquer des sujets graves, dramatiques en y mêlant un aspect burlesque, fantaisiste sans que cela n’enlève rien à la puissance de son cinéma. Devant la caméra, pour la première fois il interprète le personnage principal et chose assez rare a fait appel à une star internationale pour jouer à ses côtés, Monica Bellucci. L’actrice italienne s’intègre parfaitement à l’univers et aux personnages hauts en couleur de Kusturica, et trouve ici peut-être son plus beau rôle. Dans un village de montagne en Bosnie-Herzégovine, alors que la guerre fait rage, les habitants continuent de vivre à peu près normalement, même si certains participent aux combats. Parmi les autres, une femme corpulente d’un âge moyen et sa fille vivent dans une maison où se trouve une énorme pendule qui s’arrête régulièrement, et que la jeune femme est chargée de réparer au risque de se faire taillader la main. D’autres, après avoir tué un cochon, versent le sang dans une baignoire posée à l’extérieur où viennent se tremper des oies blanches. Il y a aussi cet homme, le personnage central, qui apporte chaque jour à dos d’âne du lait aux combattants du village, échappant par enchantement aux tirs et aux bombes. En s’inspirant de la réalité qu’il accommode de son imagination débordante, Kusturica nous offre un merveilleux film pétri de sens, de tendresse, d’énergie, où la musique a toujours une place essentielle et participe au bonheur de se replonger dans l’univers de ce grand cinéaste.

 

                                                                                                                 

On the milky road - Un film de et avec Emir Kusturica, avec Monica Bellucci, Sloboda Micalovic, …

Publié dans Films

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Plage en Sardaigne

Publié le par Michel Monsay

Plage en Sardaigne

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Jeunes à St Vaast

Publié le par Michel Monsay

Jeunes à St Vaast

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