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Une critique efficace de l'armée sud-coréenne

Publié le par Michel Monsay

Une critique efficace de l'armée sud-coréenne
Une critique efficace de l'armée sud-coréenne

Un jeune appelé intègre une branche de la police militaire chargée de traquer les déserteurs, qui refusent de faire leur service obligatoire ou qui n'en peuvent plus des maltraitances ou harcèlements subis durant les dix-huit mois. Cette puissante diatribe antimilitariste, qui a fait grand bruit en Corée du Sud, flingue à bout portant l’hypocrisie perverse du système archaïque, et brutal, de l’armée coréenne. Un brûlot tragi-comique qui cavale sans retenue sur un fil tendu entre gravité des situations, sévices physiques ou mentaux, vies brisées, et humour appuyé contre l’idiotie de la hiérarchie. Le tout servi par des comédiens investis qui contribuent à la réussite de cette série en deux saisons.

Deserter pursuit est à voir ici sur Netflix pour 5,99 € avec pub et 13,49 € sans pub, un mois d'abonnement sans engagement.

Pour voir la bande-annonce ci-dessous, cliquez sur sous-titres en bas, le rectangle en bas de la vidéo.

Publié dans replay

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Envoûtant thriller sensoriel sur la traque des criminels de guerre syriens

Publié le par Michel Monsay

Envoûtant thriller sensoriel sur la traque des criminels de guerre syriens

Depuis au moins Le criminel d’Orson Welles et Marathon man de John Schlesinger, on sait que la traque des criminels de guerre fait un sujet de cinéma hautement romanesque. Avec Les fantômes, Jonathan Millet investit ce sujet avec une maîtrise formelle et narrative qui impressionne pour un premier long-métrage, son récit parvenant à emprunter avec autant d’assurance les chemins du thriller que ceux de l’errance psychologique. Ce film inspiré de faits réels est l'œuvre d'un documentariste, qui signe ici sa première fiction. L’expérience documentaire de Jonathan Millet, tout comme sa connaissance de l’étranger, notamment la Syrie, puisqu’il y a vécu et filmé des heures d’images et plusieurs courts-métrages, nourrissent sa vision. En s’autorisant le cinéma de genre, il apporte une véracité au contexte et à son geste de cinéaste, en privilégiant une forme d’épure. Le coup de force se fait par sa capacité d’embrasser l’espace mental de son protagoniste, pour mieux le transfigurer à l’écran, dans une filature animale, où l’observation, l’ouïe, le souffle et l’odorat sont aux aguets. Adam Bessa, qui nous avait déjà impressionné dans Harka, est ici extraordinaire d'intensité et d’intériorité sombre, quasi douloureuse, qui donnent la mesure de l’enjeu. Homme de l’ombre, solitaire et hanté, le personnage central accapare tout le film, qui, suspendu à son souffle, aux bruits qu’il écoute, aux indices qu’il recoupe, diffuse une angoisse sourde et grandissante à laquelle les choix de réalisation, cadre serré, sons amplifiés, approche sensorielle, nous immergent totalement dans cette traque. Un documentaire sur le même sujet se serait nourri de témoignages, ici la fiction sculpte une terreur invisible, qui ne fait qu’envahir, plan après plan, l’imaginaire du spectateur. Ce premier film atypique surprend au coeur de chaque scène avec la subtilité de son scénario qui évite le didactisme et avec la précision de sa mise en scène hypnotique. Une mise en scène qui, au gré d'une longue filature, excelle à créer une tension dramatique en ne cédant jamais aux facilités d'un genre, le film d'espionnage, que Jonathan Millet investit d'une façon absolument originale.

Publié dans Films

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Divine surprise, il va falloir maintenant être à la hauteur

Publié le par Michel Monsay

Divine surprise, il va falloir maintenant être à la hauteur
Divine surprise, il va falloir maintenant être à la hauteur

Publié dans Chroniques

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Les conséquences seraient dramatiques dans tous les domaines, pas l'ombre d'une hésitation

Publié le par Michel Monsay

Les conséquences seraient dramatiques dans tous les domaines, pas l'ombre d'une hésitation
Les conséquences seraient dramatiques dans tous les domaines, pas l'ombre d'une hésitation
Les conséquences seraient dramatiques dans tous les domaines, pas l'ombre d'une hésitation

Publié dans Chroniques

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Un sourire en ces temps de tension extrême

Publié le par Michel Monsay

Un sourire en ces temps de tension extrême
Un sourire en ces temps de tension extrême
Un sourire en ces temps de tension extrême

Pour ceux qui n'auraient pas suivi l'Euro de football, la France en quatre matchs n'a marqué que trois buts, un pénalty et deux bus contre leur camp de défenseurs adverses !

Publié dans Chroniques

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Fascinant film de bande, bien plus sensible qu'il n'y paraît

Publié le par Michel Monsay

Fascinant film de bande, bien plus sensible qu'il n'y paraît

Voilà maintenant huit ans que l’on attendait le retour de Jeff Nichols. Depuis Loving, en 2016, aucun de ses scénarios n’avait pu voir le jour, la faute à un système de production américain de plus en plus étroit et affaibli par le monopole de Disney. Aux antipodes du formatage imposant ses lois à Hollywood avec ses superproductions de superhéros interchangeables, le cinéma américain compte encore heureusement dans ses rangs des metteurs en scène hors norme qui, sans esbroufe, revisitent l'histoire et les mythologies de leur pays. Le passionnant Jeff Nichols (Take Shelter, Mud, Midnight special, Loving) est l'un d'entre eux et sa nouvelle fiction confirme une nouvelle fois son talent. De nombreux points communs se retrouvent dans ses films, même si chacun d'entre eux ne ressemble qu'à lui-même, on peut citer néanmoins : les tournages en décors réels et sur pellicule, ou la retenue et la justesse des émotions. Au centre de The Bikeriders, il y a un magnifique trio composé du très demandé Austin Butler au charisme foudroyant, de Jodie Comer, épatante dans un rôle très différent de la série qui l'a révélée, Killing Eve, et de Tom Hardy impressionnant d'intériorité et d’humanité. Avec son sixième film, comme dans les précédents, Jeff Nichols continue à explorer ses marginaux indésirables subissant une société qui préfère les repousser plutôt que les accepter tels qu’ils sont. Dans une succession de flashbacks, The Bikeriders raconte ainsi l’évolution des Vandals, un groupe de motards des années 60. Sans bascule marquée, avec une grande maîtrise invisible, au fil de l'intrigue le ton change, se fait plus sombre, plus triste, sa violence plus âpre. L’envers du décor de toute une mythologie américaine se révèle, plus mélancolique, incapable d’être à la hauteur de son romantisme idéalisé. Jeff Nichols capture la fin d’une époque, la mort d’une illusion, un paradis fichu, une perte d’identité. Avec une vraie intelligence narrative, The Bikeriders n’oublie en effet jamais d’ausculter cette décadence croissante en parallèle de l’effondrement global de l’Amérique, avec notamment les conséquences post-guerre du Vietnam en ligne de mire. D’une fluidité dont il a le secret, la mise en scène de Jeff Nichols parvient avec un naturel impressionnant à nous transporter au plus profond de cette époque, à creuser son groupe, à sonder son ambiguïté dans un geste à la fois mélancolique et violent, nostalgique et brutal. Ne reste plus qu’à espérer qu’on ne doive pas attendre encore huit ans pour que Jeff Nichols nous fasse autant vibrer.

Publié dans Films

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Un Front républicain qui fonctionne plus d'un côté que de l'autre ...

Publié le par Michel Monsay

Un Front républicain qui fonctionne plus d'un côté que de l'autre ...
Un Front républicain qui fonctionne plus d'un côté que de l'autre ...
Un Front républicain qui fonctionne plus d'un côté que de l'autre ...

95 candidats arrivés troisième refusent de se désister au risque de donner une majorité absolue à l’extrême droite, il n'y a pas de mot pour qualifier ce comportement, c'est une honte ! Bravo par contre pour votre conscience républicaine aux 221 candidats qui se désistent.

Publié dans Chroniques

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Une série atypique et un bel hommage aux films noirs d'Hollywood

Publié le par Michel Monsay

Une série atypique et un bel hommage aux films noirs d'Hollywood

Voix off à la manière des détectives privés dans les films des années 50, disparition sordide, références cinéphiles et trésors de mise en scène signés en grande partie par Fernando Meireilles, le cinéaste d'origine brésilienne à qui l'ont doit The constant gardener, La cité de Dieu ou plus récemment Les deux Papes : cette série au style rétro assumé est un pur plaisir, qui réserve bien des surprises. L’acteur irlandais Colin Farrell, que l'on avait adoré récemment dans Les Banshees d'Inisherin, s’y fond merveilleusement comme un sucre dans un café noir. Il y campe un privé mélancolique à l'ancienne et grand cinéphile, à tel point que les huit épisodes de la série sont émaillés d'extraits de classiques du film noir de la grande époque dans un montage impeccable. Sous ses airs de lettres d’amour au cinéma américain des années 50, Sugar se veut aussi une critique acerbe, mais subtile, du système hollywoodien, de son petit entre-soi, et bien entendu, de ses nombreux abus. Contrairement à de nombreuses séries, Sugar prend le temps de dérouler son intrigue un épisode à la fois. Alors pas question de précipiter le mystère à grands coups de trames narratives ou d’effets sensationnalistes. Le rythme est lancinant. Une langueur qui pousse à la pleine appréciation de cet élégant polar et de sa nostalgie assumée.

Sugar est à voir ici sur Apple Tv pour 9,99 € un mois sans engagement ou en profitant de l'essai gratuit de 7 jours.

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Aux urnes citoyens pour demeurer le pays des droits de l'homme !

Publié le par Michel Monsay

Aux urnes citoyens pour demeurer le pays des droits de l'homme !
Aux urnes citoyens pour demeurer le pays des droits de l'homme !
Aux urnes citoyens pour demeurer le pays des droits de l'homme !

Essayer le RN serait une régression énorme pour notre pays et pour tous les français, ne nous laissons par berner par Bardella et consorts.

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Cette passionnante minisérie est le miroir grossissant, effrayant, de notre société

Publié le par Michel Monsay

Cette passionnante minisérie est le miroir grossissant, effrayant, de notre société

La Fièvre est une passionnante plongée dans le monde d’aujourd’hui, sans fioriture, où une brindille peut enflammer la société. Eric Benzekri, le scénariste, avait déjà touché juste avec Baron noir, qui parlait de la France d'aujourd'hui en essayant d'ausculter le milieu politique. Dans cette nouvelle série, c'est un peu le contrechamp de Baron noir, en déplaçant la caméra pour filmer la société, et notamment la description des manipulations possibles sur les réseaux sociaux. En six épisodes captivants et à l’écriture ciselée, cette fiction, très réaliste, imagine comment la peur et l’enfermement communautaire, exacerbés par les réseaux sociaux, peuvent, par une simple étincelle, conduire à l’embrasement. Jamais série hexagonale n’aura battu si fort à l’unisson avec nos inquiétudes. La fièvre nous entraîne dans la fabrique de l’opinion, sur les pas de deux héroïnes : l'excellente Nina Meurisse, toute en densité qui nous touche autant par ses fulgurances que par sa fragilité, spécialiste en communication de crise, engage toute son intelligence à contrer les ambitions délétères d'Ana Girardot, spectaculaire, humoriste réac surmédiatisée qui attise les luttes identitaires. Comment ne pas entendre l’écho criant de nos propres tourments, la réalité qui se dissout dans la spectacularisation de la politique, les institutions attaquées, le débat public qui s’extrême-droitise ? La série amplifie la tension jusqu’à un terrifiant point de bascule, un « et si ?  » qui offre au téléspectateur l’occasion rare de s’engager dans une authentique expérience de pensée politique. Ou quand les forces de la fiction exaltent la liberté intellectuelle et ravivent l’esprit de la démocratie. La réalisation très efficace est comme pour Baron noir, l'œuvre de Ziad Doueiri, à qui l'on doit aussi deux films marquants, L'insulte et L'attentat, et cette nouvelle minisérie fait froid dans le dos au regard de ce qui se passe actuellement dans notre pays. N'oubliez pas de voter demain pour le candidat ou la candidate du Nouveau Front populaire de votre circonscription pour éviter que notre pays bascule dans la haine.

La fièvre est à voir ici en vous abonnant à Canal + Séries ici pour 6,99 €, un mois sans engagement.

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