Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke

Publié le par Michel Monsay

Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke

Indépendante depuis la chute de l'URSS en 1991, l’Ouzbékistan est l’héritier de cultures et de traditions millénaires. L'exposition "Sur les routes de Samarcande, merveilles de soie et d'or" à l'Institut du monde arabe, à Paris, rassemble 300 œuvres présentées pour la première fois en dehors des musées nationaux ouzbèkes : manteaux brodés d’or de la cour de l’émir, harnachements de chevaux en argent sertis de turquoises, tapis, ikats de soie, bijoux et costumes de la culture nomade ainsi que des peintures d’avant-garde orientalistes. Le nom des villes mythiques et légendaires, Samarcande, Boukhara, Khiva, ont nourri depuis des siècles, bien des imaginaires. L’Ouzbékistan, situé au cœur de l’Asie centrale, entre montagnes et paysages désertiques, entre plaines et oasis, est un pays unique en son genre. Carrefour des civilisations allant des peuples des steppes, de l’Inde, de la Perse, de la Chine au monde arabo-musulman, il est le dépositaire de Royaumes et d’Empires puissants nés de cette situation stratégique politique et intellectuelle unique. Dans l’optique de préserver et promouvoir la culture ouzbèke à l’échelle internationale, occultée durant des décennies par l'Union soviétique, l’Institut du monde arabe met en lumière le patrimoine et les savoir-faire ancestraux d’Ouzbékistan de la fin du XIXe au début du XXe siècle. On s’avance dans la pénombre pour admirer d’amples chapan (manteaux) plus somptueux les uns que les autres, le plus souvent en velours de soie importé, entièrement brodé d’or par-dessus les motifs d’origine. On trouve même deux modèles pour enfant aux superbes reflets orange ou violet. Cette magnifique exposition est une invitation au voyage et à l'enchantement au cœur des Milles et unes nuits, où l'art vestimentaire se caractérise par une virtuosité artistique, une somptuosité des broderies et dont l’exclusivité des motifs et a su être préservé au fil des générations.

Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke

Publié dans Expos

Partager cet article
Repost0

Un spectacle virtuose d'une rare poésie

Publié le par Michel Monsay

Un spectacle virtuose d'une rare poésie

La chute des anges navigue entre cirque, danse, acrobaties et théâtre en multipliant les superbes images dans des atmosphères claires obscures. Suspendues à un fil, trois silhouettes engoncées dans des pardessus sombres gesticulent, vont et viennent accrochés à leur portemanteau. Cette scène, avec laquelle Raphaëlle Boitel ouvre le spectacle, en dit le burlesque autant que la poésie. L’artiste de cirque, metteuse en scène et chorégraphe a choisi… de ne pas choisir. Son art, comme en liberté, traverse les disciplines faisant de cette créatrice une indisciplinée notoire. Il faut dire qu'elle a été à bonne école, celle d'Annie Fratellini tout d'abord, puis une autre, en scène avec James Thierrée. Depuis elle a fondé sa compagnie et enchaîne les spectacles avec succès. Construite à la manière d’une fresque kaléidoscopique, alternant les séquences, tantôt véloces, tantôt ralenties, La chute des anges questionne l’humanité de demain, sa capacité à survivre, à poétiser un univers où tout est organisé, formaté, conformiste. S’appuyant sur le très beau travail de lumières de son comparse Tristan Baudoin, la musique impressionnante d'Arthur Bison et l'incroyable machinerie de Nicolas Lourdelle, Raphaëlle Boitel imagine une œuvre en clair-obscur entre comédie et tragédie. Loin de toute narration, elle invente des récits, des instants de vie où se croisent entre ciel et terre, hommes, femmes, êtres célestes. Jouant les équilibristes, convoquant poutres aériennes et mât chinois avec la fantastique Alba Faivre, Raphaëlle Boitel signe un spectacle de haute voltige, où virtuosité, grâce et beauté rivalisent d’intensité. Elle nous ouvre, avec ses beaux artistes acrobates, la boite de ses pensées, de ses rêves et de ses cauchemars. Dans le ballet des projecteurs dont les faisceaux semblent danser comme la musique, les acrobates sautent, s’élancent des les airs, se ruent pour combattre un monde de machines qui veut les faire taire. Un monde sans avenir qui formate les hommes. Ce spectacle de toute beauté nous entraîne dans un univers crépusculaire où l’humanité se disloque, mais le message final est plutôt optimiste sur la capacité de l'humain à s'émanciper et à renaître de ses cendres. On en sort éblouit.

La chute des anges est à voir les 3 et 4 mars à Grenoble (38) ; le 7 mars à Bron (69) ; les 10 et 11 mars à Maubeuge (59) ; les 14 et 15 mars à l'Opéra de Massy (91).

Publié dans Spectacles

Partager cet article
Repost0

Un émerveillement de chaque instant

Publié le par Michel Monsay

Un émerveillement de chaque instant

Avant d'aller voir au cinéma Avatar : La voie de l'eau, voyons ou revoyons pour le plaisir Avatar, sorti il y a déjà 13 ans. Ce film, qui est le plus grand succès de l'histoire du cinéma mondial avec près de 3 milliards de dollars de recettes, est avant tout une œuvre somptueuse et enivrante. Annoncé comme une révolution en matière d'utilisation de la 3D au cinéma, Avatar est bien plus que ça. James Cameron n'a pas changé et prouve ici qu'il est un maître incontesté de la narration. Personnages attachants, empathie immédiate, mise en scène et découpage parfaits, Avatar enchaîne les images magnifiques renvoyant directement à la raison première pour laquelle on aime le cinéma : être fascinés. Une mission qu'il remplie aisément en proposant un nombre d'idées visuelles par seconde qui laisse pantois d'admiration. S'il n'y avait pas un immense défi technique derrière, Avatar serait déjà un très grand film, mais en plus il révolutionne l'image de synthèse en donnant une âme à ses personnages qui ont des expressions faciales jamais vues sur une reconstitution virtuelle, marquant définitivement l'histoire du cinéma. Une caractéristique valable sur toute la faune et la flore du film. James Cameron a planché durant près d'une quinzaine d’années pour créer un monde, un univers, comme on en avait jamais vu depuis Star Wars, il l'a pensé dans le moindre détail pour être crédible dans le sens le plus total du terme. Le premier trait de génie de James Cameron est apparu avec Terminator en 1985, qui, en plus d'une histoire accrocheuse, de visions futuristes et cauchemardesques incroyables, innovait par son rythme, le récit étant raconté au cœur de l'action avec une maestria inédite. Un grand narrateur était né, possédant en lui la faculté de revenir à l'essence même de ce qu'est le cinéma : raconter des histoires. Si cette caractéristique n'a jamais quitté le cinéaste, que ce soit dans Abyss ou Titanic notamment, elle est plus que jamais présente dans Avatar. En effet, la faculté qu'a le film à nous prendre dès les premiers instants et ne plus nous lâcher jusqu'à sa dernière minute n'aura que rarement connu son pareil. Il est par ailleurs inhabituel qu'un film de cette ampleur ait une ­vision aussi amère de la civilisation amé­ricaine. Une raison de plus pour féliciter James Cameron. On a hâte de voir la suite.

Avatar est à voir ici en location pour 3,99 € ou sur la VOD de votre télé (c'est mieux sur grand écran !).

Publié dans replay

Partager cet article
Repost0

Le roi est mort

Publié le par Michel Monsay

Le roi est mort
Le roi est mort

Pour une fois que Neymar dit quelque chose d'intéressant : « Avant Pelé, "10" était juste un numéro. J'ai lu cette phrase quelque part, à un moment donné de ma vie. Mais cette phrase, belle, est incomplète. Je dirais qu'avant Pelé, le football était juste un sport. Pelé a tout changé. Il a transformé le football en art, en divertissement. Il a donné une voix aux pauvres, aux Noirs et surtout... il a donné de la visibilité au Brésil. Le football et le Brésil ont élevé leur statut grâce au Roi ! Il est parti, mais sa magie restera. Pelé est ÉTERNEL ! »

Le footballeur a construit sa propre encyclopédie d’inventions techniques, absolument incomparable. Il était le joueur complet par excellence avec une vision du jeu hors normes. Il pouvait aussi être un véritable tueur aussi bien du pied gauche que du pied droit ou de la tête, dribblant la défense pour pénétrer dans la surface adverse ou encore frappant de loin, évitant comme un serpent le choc avec ceux qui le marquaient ou les traînant derrière lui comme un tracteur. Il n'avait pas de point faible et la légende raconte qu'il était même un excellent gardien de but. Pour Alain Giresse, sa supériorité dans tous les domaines s'appuyait sur une particularité physique : des cuisses de taureau. "Elles lui permettaient de sauter très haut, d'encaisser les chocs et surtout d'avoir une accélération dévastatrice pour enchaîner les dribbles." Et d'ajouter sur l'intelligence du jeu de Pelé : "Il avait en lui en ordinateur qui lui permettait d'analyser sur quel pied se tenait son défenseur et qui lui dictait comment le déséquilibrer. Il avait dans le cerveau un drone avant l'heure." Il avait une rapidité de panthère noire, mais il pouvait aussi appuyer le pied sur le ballon pour que le jeu se déroule comme si la caméra soudain tournait au ralenti. C’est à cette plénitude technique presque inconcevable, héritage des entraînements exigeants auxquels il avait été soumis durant son enfance par son père, Dondinho, lui-même joueur, que Pelé évoluait. Il est et restera sans doute à jamais le seul joueur à avoir gagné trois Coupes du monde. Il était l'harmonie gestuelle parfaite.

Ci-dessous une très belle photo du bonheur de Pelé et une autre plus improbable :

Le roi est mort
Le roi est mort

Publié dans Chroniques

Partager cet article
Repost0

Entraînement de la police de l'environnement

Publié le par Michel Monsay

Entraînement de la police de l'environnement

Publié dans Photos

Partager cet article
Repost0

Un drame charnel qui évite l'écueil des bons sentiments

Publié le par Michel Monsay

Un drame charnel qui évite l'écueil des bons sentiments

Inspiré de faits réels et porté par Marina Foïs, ce premier film de l’acteur Jérémie Elkaïm raconte l’histoire d’amour vécue entre une sympathisante du Front national et un Iranien clandestin. C’est en effet Marina Foïs qui a porté le projet de l’adaptation du livre de Béatrice Huret, Calais mon amour, coécrit avec Catherine Siguret. C’est elle qui a trouvé des producteurs et les a orientés vers l’acteur Jérémie Elkaïm pour réaliser le film. C’est aussi tout naturellement elle qui interprète cette détonante héroïne. Frondeuse et sans fard, elle incarne remarquablement avec une sensibilité rugueuse une femme qui, en entrant dans la jungle de Calais, change de regard. La métamorphose, subtile et par petites étapes, sonne parfaitement juste. Pour ce premier long métrage, la caméra sensuelle de Jérémie Elkaïm donne à ressentir l’éveil des sentiments et des corps. Ils sont vivants a un côté rugueux, vivant, à fleur de peau, qui lui permet d'échapper aux écueils de la bluette et du manichéisme. Si le film met l’idéologie au cœur du quotidien de nombreux personnages, Ils sont vivants est avant tout un drame passionnel lumineux. Jérémie Elkaïm impressionne avec des séquences d’amour physique qu’il axe, dans un mélange rare d’audace et d’élégance, sur le plaisir féminin. En privilégiant l’énergie inquiète de ses héros, il met en scène cet humanisme qui, des mots aux actes, exige du courage et de l’abnégation.

Ils sont vivants est à voir ici en location pour 2,99 €.

Publié dans replay

Partager cet article
Repost0

Réjouissante comédie acide sur la famille

Publié le par Michel Monsay

Réjouissante comédie acide sur la famille

Emmanuel et Armelle Patron, frère et sœur dans la vie, ont écrit une pièce qui pulvérise la relation entre parents et enfants une fois que l’argent pénètre par effraction dans la chère famille. Tout le monde en prend pour son grade et, dans des scènes ubuesques, cocasses et renversantes, la comédie manque de se muer en tragédie. Cette farce jubilatoire démantèle le lien familial sans s’encombrer de tabous inutiles. D’une manière ou d’une autre, chaque spectateur se reconnaîtra dans les coups de griffe que s’échangent les personnages. Ce spectacle, malin, fin, intelligent et vif, convoque sur scène cinq comédiens dont le plaisir est communicatif et le talent au service de cette comédie à rebondissements incessants, et à la précision dramaturgique implacable. Pas un dialogue ne sonne faux. Pas un cliché qui ne vole en éclats.

Chers parents est à voir au Théâtre de Paris jusqu'au 2 avril.

Publié dans Théâtre

Partager cet article
Repost0

Un coup de fatigue

Publié le par Michel Monsay

Un coup de fatigue

En prenant la direction de la RATP, Jean Castex va devoir se remonter les manches vu la somme de travail qui l'attend pour améliorer la qualité de service devenue médiocre depuis quelques mois. Métros bondés, temps d'attente interminables autant pour les métros que les bus.

Publié dans Chroniques

Partager cet article
Repost0

Un chef-d'œuvre d'élégance et de cruauté

Publié le par Michel Monsay

Un chef-d'œuvre d'élégance et de cruauté

Sorti en 1948, Lettre d’une inconnue, adapté d'une nouvelle de Stefan Zweig, est le second film américain de Max Ophuls avant son retour en France peu après. Le film explore dans une mise en scène d'une finesse et d'un précision remarquables la passion dévorante et l’égoïsme aveugle. La photographie de l’Autrichien Franz Planer restitue parfaitement la poésie de Vienne. La direction d’acteurs, à double tranchant, est impeccable. Mais ce qui fait de ce film un chef-d’œuvre à voir et revoir, c’est l’immense mobilité de la caméra. Obsédé par le mouvement, vif comme un cœur qui bat, Max Ophuls est précurseur à de nombreux égards. Lettre d’une inconnue n’est pas un film d’amour mais un film sur l’amour, sur la folie qu’il inspire, sur l’absence d’amour et le vide abyssal qu’elle provoque. C’est aussi un film d’une vertigineuse beauté, habillée par une immense mélancolie musicale, qui n’annonce que danger et cruauté. Max Ophuls a eu le don, à travers sa carrière, d’explorer le monde à travers le regard des femmes, ce qui pour l'époque était aussi très rare. Joan Fontaine incarne avec une bouleversante intensité cette amoureuse au sourire fragile, au bonheur impossible, à la blessure secrète, et Louis Jourdan trouve ici son meilleur rôle.

Lettre d'une inconnue est à voir ici pour 3,99 € en location (choisir en HD plutôt qu'en SD).

Publié dans replay

Partager cet article
Repost0

Un reggae magistral et ouvert

Publié le par Michel Monsay

Un reggae magistral et ouvert

Pour continuer de finir l'année en musique, il y a cette pépite d'un Normand grand voyageur devant l’Éternel. Cette ode à la sérénité, bijou de sensibilité rythmé par des claquements de doigts est l'œuvre de Naâman, prodige de la scène reggae française, qui se savait souffrant lors de l’enregistrement, tumeur au cerveau pour laquelle il s'est fait opérer depuis. Il y partage pourtant sa quiétude d’une voix apaisée sur le refrain, et s’affirme volontaire sur le couplet avant que le néo-calédonien Marcus Gad lui donne une tonique réplique. Soul Plan est une belle invitation au voyage, tant par son histoire, écrite en Inde et enregistrée en France, que par son clip tourné entre l'Inde et le Maroc. Des images fortes qui viennent sublimées le titre porté par une instrumentale vaporeuse sur laquelle les deux chanteurs passent d'un flow chanté au rap avec aisance et douceur. Quel plaisir de se laisser porter par cette basse ronde, ces cocottes de guitare et cette chaude mélodie qui nous rend zen !

Publié dans Chroniques

Partager cet article
Repost0

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 200 > >>