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chroniques

L'humour mordant et très bien vu de Chappatte

Publié le par Michel Monsay

L'humour mordant et très bien vu de Chappatte
L'humour mordant et très bien vu de Chappatte

Publié dans Chroniques

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Écœurant et inadmissible

Publié le par Michel Monsay

Écœurant et inadmissible
Écœurant et inadmissible

On apprend que l'ancien préfet de police, ami de Macron et Darmanin, Didier Lallement, celui de la répression brutale des Gilets Jaunes et du fiasco du Stade de France, est nommé secrétaire général de la Mer ! Une décision qui nous rappelle combien malheureusement au sommet de l’État on considère encore la mer comme une poubelle. Ce que M. Macron pense de la mer ? Rien. Pour lui, c'est juste un "truc" où recaser Didier Lallement dont personne ne veut. Ce mépris pour les enjeux maritimes est une faute politique, cette protection d'un homme aussi brutal est une faute morale ! Très critiqué pendant ses trois ans et demi à la préfecture de police de Paris, le haut fonctionnaire est visé en plus par deux informations judiciaires au sujet du maintien de l’ordre pendant les Gilets jaunes. Rien, absolument rien n'obligeait le gouvernement à cette nomination surprise de l'ex préfet Lallemant, (66 ans !)  au poste de secrétaire général de la Mer. Rien sinon la volonté d'envoyer un message d'impunité et de soutien après tous les fiascos dont il a été responsable, sans parler de l'absence de compétences du personnage sur le sujet. On ose à peine imaginer ce que va faire ce triste sire en matière d'environnement ou sur la question des migrants en Méditerranée ou à Calais. Décidément l'indécence de M. Macron n'a pas de limites, le revers qu'il a essuyé aux Législatives ne l'empêche nullement de continuer à jouer l'empathie ou afficher des sourires par devant, et à faire ce que bon lui semble par derrière.

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Quand la publicité est intelligente

Publié le par Michel Monsay

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Le courage des femmes iraniennes

Publié le par Michel Monsay

Le courage des femmes iraniennes

Tout va si vite qu’il est impossible de savoir où en sera demain le pouvoir en Iran. pour l'instant, les autorités de Téhéran ont coupé l’accès à Instagram et WhatsApp — YouTube, Facebook, Telegram, Twitter, Tiktok sont déjà entravés, voire totalement bloqués. Signe de panique et enjeu de taille : depuis sept jours, les réseaux sociaux sont la caisse de résonance d’une vague de colère qui, loin de s’essouffler, prend de l’ampleur. La fronde a éclaté après la mort d’une inconnue devenue symbole, Mahsa Amini, 22 ans, interpellée par la police des mœurs pour avoir eu l’outrecuidance de laisser dépasser quelques cheveux de son voile islamique… Et voilà que le corps des femmes, une fois de plus au cœur de l’arène politique, objet des diktats liberticides des islamistes iraniens (comme, ailleurs, des talibans afghans), devient une arme de libération aux yeux du monde entier : on ne compte plus les photos et les vidéos d’Iraniennes arrachant leur voile, dansant autour d’un feu de joie avant de le jeter aux flammes, ou se coupant les cheveux… Agissant à visage découvert, applaudies par des hommes qui les soutiennent. Ce n’est certes pas la première fois que des manifestations éclatent en Iran, ni que des Iraniennes défient les barbus sur les réseaux. Mais, de l’avis de nombreux spécialistes, cette révolte-là revêt un enjeu particulier, parce qu’elle traverse les classes sociales, fédère donc hommes et femmes, et n’a pas pour cause, comme ce fut le cas dans le passé, la hausse des prix ou le non-respect de la démocratie… L’imposition du voile va bien au-delà, marqueur politique des mollahs autant qu’outil de contrôle social. Ce à quoi nous assistons dans ces images sur Twitter, ces bouts de tissu qu’on brûle et ces cheveux qu’on coupe, c’est à la mise en cause de tout un régime. Et d’une conception du monde qu’on aimerait ranger une fois pour toutes dans le passé. Cela dit, c'est loin d'être gagné, la répression brutale du régime est sans pitié. Les autorités, outre le blocage d'Internet, sont déjà responsable de la mort de 31 manifestants, sans parler des nombreux blessés, des innombrables arrestations et passages à tabac.

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Federer ou le tennis parfait

Publié le par Michel Monsay

Federer ou le tennis parfait

Difficile de ne pas être triste en pensant que l'on ne verra plus jouer Roger Federer. Il restera avec Rafael Nadal et Novak Djokovic le plus grand joueur de l'histoire, avec en plus une élégance et une aisance inégalées. L'homme qui a tiré sa révérence jeudi, avec 20 titres du Grand Chelem en poche, 103 tournois remportés ou encore 310 semaines passées comme numéro un mondial, est une légende absolue du tennis. Mais Roger Federer aura également, depuis son avènement en 2003 jusqu'à ce 15 septembre, dépassé les frontières de son sport comme aucun autre tennisman avant lui. Il est d'ailleurs considéré comme l'un des plus grands sportifs de tous les temps. Raquette en main, Roger Federer a généré une fascination et une attraction naturelle du public. Par son élégance, sa technique et une forme de grâce doublée d'une incroyable légèreté, il a ouvert des portes dans lesquelles le tennis ne s'était encore jamais engouffré. A la manière d'un Michael Jordan, qui a donné une autre dimension au basketball durant les années 90. « Il a un service parfait, une volée parfaite, un coup droit plus que parfait, un revers parfait (à une main) ; il est très rapide. Tout est parfait chez lui. » Cette description du jeu « parfait » de Roger Federer, c’est son grand rival et ami Rafael Nadal qui l’a faite. Federer avait tout les attributs du champion idéal, dont avant tout un jeu à nul autre pareil, esthétique, offensif, enthousiasmant par les risques qu’il comportait. Heureusement, l’avènement de Carlos Alcaraz il y a quelques jours nous met un peu de baume au cœur.

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Le maître de la Nouvelle vague s'en est allé

Publié le par Michel Monsay

Le maître de la Nouvelle vague s'en est allé

Cinéaste qui aura laissé une empreinte indélébile dans l'histoire du cinéma, dandy mélancolique, agitateur révolutionnaire, artisan vidéaste ou provocateur misanthrope, Jean-Luc Godard était tout cela. Mort à 91 ans en ayant eu recours à l'assistance au suicide, suite à de nombreuses pathologies invalidantes, Jean-Luc Godard restera à jamais le réalisateur d' "A bout de souffle". Sorti en mars 1960, le film est un coup de tonnerre sans équivalent, y compris dans la carrière de son auteur. Surprise fulgurante, coup de génie, succès public et critique immédiat, choc et influence esthétiques pour nombre de futurs cinéastes, ce titre est classé, encore aujourd’hui, dans la courte liste des films qui ont changé l’histoire du cinéma. On peut y ajouter également "Le mépris" et "Pierrot le fou", deux autres œuvres majeures, qui témoignent d'une formidable modernité, liberté, énergie, et humour aussi. Ces films avancent à toute allure, sans s’excuser de rien, en prenant un maximum de risques, imposant leur singularité et leur audace. Au-delà de ces trois chefs-d'œuvre, Jean-Luc Godard a tourné une centaine de films, des longs métrages de cinéma, certains fascinants, d'autres plus complexes, avant-gardistes, mais aussi des vidéos, support dont il a été l'un des précurseurs. Son dernier acte, de liberté, pour mettre fin à ses jours, est à l'image de sa vie. Le voici ci-dessous photographié par William Klein, dont nous déplorions hier le décès, et croqué par l'irrésistible Coco. Puis une petite vidéo très bien faite qui résume originalement sa carrière.

Le maître de la Nouvelle vague s'en est allé
Le maître de la Nouvelle vague s'en est allé

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Il aura brisé les codes de la photographie

Publié le par Michel Monsay

Il aura brisé les codes de la photographie

Le photographe américain William Klein est mort samedi à 96 ans à Paris, où il avait élu domicile depuis 1946. Pour l'anecdote, né deux jours avant la Reine d'Angleterre, il est mort deux jours après elle. Également documentariste, peintre, cinéaste et graphiste, il a inventé un art de l’uppercut photographique, un langage radical et pugnace. Une fois de plus Libération nous offre une superbe Une avec cette photo impressionnante et un titre bien trouvé. William Klein a donné un coup de fouet décisif à la photographie, inventant un style moderne, urbain et dynamique. Avant lui, la photographie était timide, avec lui, elle est devenue brutale, insolente et rentre-dedans. Il a été un pionnier de la photographie de rue, et a aussi beaucoup travaillé pour la mode en étant l'un des premiers à faire sortir les mannquins des studios, milieu dont il se moque dans son film "Qui êtes-vous Polly Maggoo". Cet artiste protéiforme a effectivement réalisé plusieurs films de fiction et des documentaires, dont l'excellent  "Muhammad Ali The Greatest". On lui doit aussi la superbe pochette de l'album "Love on the beat" de Serge Gainsbourg.

Il aura brisé les codes de la photographie
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Le nouveau génie du tennis

Publié le par Michel Monsay

Le nouveau génie du tennis

En s'imposant à l'US Open, Carlos Alcaraz fait coup double, il devient le plus jeune numéro 1 mondial de l'histoire du tennis, et remporte à 19 ans son premier tournoi du Grand Chelem en ayant montré tout au long du tournoi un niveau de jeu exceptionnel. Légèrement diminué en finale par trois matches en cinq sets lors des tours précédents, il a su trouver les ressources nécessaires pour battre l'excellent Casper Ruud grâce à un mental incroyable pour son jeune âge, une science du jeu hors du commun, une présence physique impressionnante et des coups qui font se lever tout un stade. Merci à ce jeune roi du tennis pour le plaisir qu'il nous procure à chacun de ses matches, et ce n'est que le début de son règne. Longue vie au roi ...

Le nouveau génie du tennis
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La beauté et la grâce d'une estampe japonaise

Publié le par Michel Monsay

La beauté et la grâce d'une estampe japonaise

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Quand Madonna nous procurait des émotions

Publié le par Michel Monsay

Quand Madonna nous procurait des émotions

A l'occasion des quarante ans de carrière de Madonna, sort une anthologie et tous ses albums sont réédités, mais cela fait près de 20 ans que la Madone de la pop planétaire ne nous émeut plus. La dernière fois c'était la magnifique "American life" en 2003. Chanson mal-aimée parce que trop déroutante pour les fans,  Madonna poursuivait sa collaboration avec Mirwais, entamée sur Music. Électro dépouillée et sons acoustiques. Une fois de plus, une première version du clip (fustigeant l’intervention américaine en Irak) a volé la vedette à la chanson. Celle-ci vaut pourtant le détour, alternant les voix et les humeurs, débutant a cappella, puis scandée façon R’n’B, purement lyrique au refrain (sublimant son ambiguïté), s’énervant plus loin en rap (le morceau fut samplé par Missy Elliott). Depuis Material Girl, Madonna n’a cessé de mettre à jour son rapport tumultueux au rêve américain, qu'elle critique ici ouvertement. Dans un autre genre et tout aussi réussie, "Frozen" en 1998, où sa voix, pure comme jamais, plane sur un lit de cordes délicatement secoué par des syncopes de percussions et quelques échos venus du dub. La production d’orfèvre signée William Orbit provoque la rencontre entre musique classique et électronique, ponctuée d’ondulations orientales.

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