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Petite plage de Sicile en fin de journée

Publié le par Michel Monsay

Petite plage de Sicile en fin de journée

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Cathédrale de Ferrare

Publié le par Michel Monsay

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Religieuses au Mont Saint-Michel

Publié le par Michel Monsay

Religieuses au Mont Saint-Michel

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Conseil de lecture

Publié le par Michel Monsay

Conseil de lecture

Parue en 2009, cette remarquable fresque de la romancière vietnamienne Duong Thu Huong est tout à la fois une merveille de poésie et un réquisitoire féroce contre le communisme. Construit très ingénieusement sur quatre fils narratifs qui s'entrelacent, ce roman se déploie autour du Président Ho Chi Minh, dont l'auteure dessine un portrait poignant, pour nous conter les désillusions politiques de son pays, les souffrances de son peuple mais aussi avec beaucoup de sensibilité les amours contrariés des personnages centraux des quatre intrigues. L'écriture de Duong Thu Huong est lumineuse, précise, imagée, c'est un véritable bonheur de la déguster au fil des 800 pages qui composent cette histoire mêlant habilement réalité et fiction. Cette plongée au cœur d'un Vietnam déchiré à la fin des années 1960, en pleine guerre contre les américains qui fait suite à celle contre le colon français, et dont la révolution porteuse d'espoir a engendré un régime autoritaire monstrueux, n'est en aucun cas une lourde explication politique mais plutôt un roman ambitieux et passionnant de bout en bout.

Publié dans Livres

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Conseil musical

Publié le par Michel Monsay

Conseil musical

Après le très beau récital qu'il a donné ce dimanche dans le cadre des "Solistes à Bagatelle", l'excellent pianiste François-Frédéric Guy se produira à nouveau le 4 octobre au théâtre des Champs-Elysées, pour jouer cette fois un concerto de Mozart et un de Brahms avec l'orchestre de chambre de Paris, qu'il dirigera de son piano. 

Pour ceux qui n'auront pas le bonheur d'aller l'écouter en concert, je vous conseille vivement son meilleur enregistrement à ce jour, paru en 2006, trois sonates de Beethoven, son compositeur de prédilection, dont il est aujourd'hui l'un des plus grands spécialistes et a d'ailleurs enregistré l'intégrale des 32 sonates et 5 concertos pour pianos.

On pourra apprécier sur cet album comprenant la sonate dite "Pathétique", celle intitulée "Hammerklavier" et la n°19 opus 49, l'interprétation émouvante, expressive de François-Frédéric Guy, sa maîtrise de l'instrument qu'il fait palpiter sous ses doigts et sa parfaite compréhension de la musique du maître allemand. Du grand piano.

Publié dans Disques

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Conseil cinéma

Publié le par Michel Monsay

Conseil cinéma

Après les excellents "Hippocrate" et "Médecin de campagne", Thomas Lilti, lui-même ancien médecin, nous plonge pour son quatrième film dans la fameuse première année de médecine, mettant en lumière l'enfer que vivent les étudiants avec en point d'orgue une sélection et un concours inhumains où les qualités pour faire un bon médecin sont dramatiquement absentes de ce qui leur est demandé. Le cinéaste a trouvé un ton très efficace, pour dénoncer un système injuste et cruel au bord de l'implosion, à la fois extrêmement proche de la réalité mais ne manquant pas d'humour sur les situations que rencontrent les étudiants. Vincent Lacoste et William Lebghil sont autant drôles qu'émouvants et contribuent par leur talent à donner une belle épaisseur à leur personnage. Le regard humaniste que porte Thomas Lilti sur un monde qui manque d'humanité, sa réalisation rythmée et la tension croissante qu'il retranscrit admirablement font de son film le parfait réquisitoire pour convaincre de réformer ce système.

Publié dans Films

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Quand la musique n’a pas de frontières

Publié le par michelmonsay

En hommage à Rachid Taha, cet artiste que j'aimais tant, mort cette semaine à l'âge de 59 ans, voici la chronique de son dernier album sorti en 2013.

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Dans le domaine de la pop-rock orientale, il y a Rachid Taha et les autres, tant cet artiste a merveilleusement réussi depuis 30 ans à mêler comme nul autre les sonorités envoutantes de l’Orient, à celles plus électriques de la musique anglo-saxonne avec souvent une petite touche française. A 54 ans pour son neuvième album solo, il nous régale une nouvelle fois d’une collection de 11 morceaux à l’éclectisme savoureux, allant d’une ballade langoureuse dans le style d'Elvis Presley, à un rock endiablé ou un blues, mais aussi un hommage à la diva égyptienne Oum Kalthoum, et un tango reggae que n’auraient pas renié les Clash. D’ailleurs Rachid Taha se paie le luxe d’avoir Mick Jones sur trois morceaux, le guitariste et deuxième chanteur du groupe légendaire anglais, dont nous retrouvons la voix et les riffs avec bonheur. Un autre plaisir traverse l’ensemble du disque, lorsque le luth arabe rencontre une guitare au son country ou plus rock, et quand les percussions orientales répondent à la rythmique basse et batterie. Auteur compositeur interprète, Rachid Taha s’est entouré de très bons musiciens et quelques invités talentueux, notamment une chanteuse de jazz et une autre de raï, pour donner forme à la miraculeuse alchimie de son univers. Artiste rebelle qui a toujours eu son franc-parler, ses chansons en arabe, en anglais et en français sont empreintes de liberté, de poésie et s’érigent contre toute forme d’intolérance. Ce superbe album qui procure toute une palette d’émotions, tend des passerelles entre Orient et Occident au travers d’un délicieux métissage musical entraînant et ensorcelant.

Rachid Taha – Zoom – Naïve – 1 CD : 13,99 €.

 

Publié dans Disques

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Château de Lussan

Publié le par Michel Monsay

Château de Lussan

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T'as vu ce que j'ai vu ...?

Publié le par Michel Monsay

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Conseil cinéma

Publié le par Michel Monsay

Conseil cinéma

Après un premier film qui n’était pas à la hauteur de son immense talent d'humoriste, ceux qui ont eu le bonheur de le voir sur scène comprendront, Alex Lutz réussit pleinement celui-ci. En tournant un faux documentaire sur un chanteur populaire vieillissant, qu'il interprète lui-même avec un maquillage impressionnant de réalisme qui nécessitait 4 à 5 heures de préparation chaque jour, Alex Lutz n'a rien laissé au hasard pour nous passionner avec cette histoire très touchante, drôle et mélancolique. Son jeu plus vrai que nature jusque dans les moindres détails, sa voix de chanteur, le répertoire de chansons créé de toutes pièces, les reconstitutions des années 60 et 70, sa manière de se mettre en scène, de capter l'humour rosse et les failles de son personnage, tout contribue à la justesse de ce très beau film, qui est autant un hommage à la vie de saltimbanque, qu'un regard bienveillant mais sans concession sur les chanteurs de variétés, la filiation, le temps qui passe et les aléas de la vie. Chapeau l'artiste.

Publié dans Films

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