Macron, une nouvelle fois complètement à côté de la plaque... ou pire !

Publié le par Michel Monsay

Macron, une nouvelle fois complètement à côté de la plaque... ou pire !

L’homme en noir à l’Élysée. Hier, devant le gratin du petit écran réuni au Château, Thierry Ardisson a été promu chevalier de la Légion d’honneur par Emmanuel Macron. Une distinction officiellement motivée par les trente-six ans d’antenne de l'animateur et producteur, qui a soi-disant façonné le visage de la télévision française. Mais, ça tombe mal, la cérémonie se tient alors que le film Une famille, de Christine Angot, actuellement en salles, rappelle le climat sexiste et vulgaire des anciens talk-shows d’Ardisson et le peu d’intérêt qui y était porté aux violences faites aux femmes… De sidérantes images d’archives montrent la manière dont Ardisson a reçu Christine Angot en 1999 et 2000 dans son show Tout le monde en parle sur France 2, pour la sortie de ses livres L’Inceste et Quitter la ville, où elle raconte ses viols et leurs conséquences. On découvre alors un plateau ricaneur, sourd à ce qu’elle veut dire, prenant un plaisir évident à la malmener… Quand elle interrompt finalement une des interviews en quittant l’émission, Ardisson lui lance benoîtement : « Bah pourquoi, on s’amusait bien, nous… » Ce n’est pas la première fois que le chef de l’État, qui avait annoncé faire des violences faites aux femmes la grande cause de son premier quinquennat, est complètement à côté de la plaque sur les questions féministes. En décembre dernier, deux semaines après la diffusion du Complément d’enquête consacré aux accusations portées contre Gérard Depardieu, il avait dénoncé une « chasse à l’homme », et soutenu que l’acteur, mis en examen pour viols, rendait « fière la France ». Et en juin prochain, il devrait décorer Michel Sardou de l’ordre national du Mérite. L'entourage de Macron justifie ainsi ce choix : « Le chanteur a su diagnostiquer, des décennies avant Michel Houellebecq, le mal-être masculin dans ses textes.  Un mal-être masculin traduit par ses nombreuses prises de paroles anti-féministes, mais également traduite par cette phrase : « J’ai envie de violer des femmes, de les forcer à m’admirer » qu’il a chantée dans le morceau Les Villes de grande solitude. Décidément, il n'y a pas un domaine où Macron ne nous aura pas déçu, c'est une nouvelle fois à vomir !

Publié dans Chroniques

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