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Tour Eiffel au soleil levant

Publié le par michelmonsay

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Que regardent-ils donc ...?

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Coucher de soleil sur le golfe du Morbihan

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Des traces d’humanité dans un pays gangréné par la peur

Publié le par michelmonsay

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Peu connu en France mis à part des cinéphiles, Christian Petzold, réalisateur de 52 ans, est pourtant le chef de file d’un renouveau du cinéma allemand depuis une dizaine d’années. Il a été récompensé de manière unanime au dernier Festival de Berlin par l’Ours d’argent de la meilleure mise en scène pour « Barbara », son 6ème long métrage. Avec une grande subtilité, un réalisme épuré, et sans le manichéisme habituel pour dépeindre la vie en Allemagne de l’Est, le cinéaste parvient à la fois à recréer cette atmosphère étouffante de suspicion généralisée avec une tension palpable de tous les instants, et en même temps à donner à ses deux protagonistes, une profondeur, l’espace possible à des sentiments, à une confiance. Pour les incarner, outre un comédien allemand qui joue intelligemment l’ambigüité et le désir refoulé de son personnage, il a confié le très beau rôle de Barbara à Nina Hoss, son actrice de prédilection. Elle y est belle, intense, toute en retenue et très émouvante derrière sa froideur de façade. En 1980, Barbara une pédiatre qui travaillait dans un grand hôpital de Berlin-Est, arrive en autocar dans une bourgade perdue de RDA. Soupçonnée de vouloir passer à l’Ouest, elle a été incarcérée puis mutée en province. Le médecin-chef de l’établissement l’accueille avec bienveillance, mais Barbara se montre méfiante tant à son égard qu’avec toutes les personnes qu’elle est amenée à côtoyer, excepté les malades. Construit comme un thriller, ce film marquant qui est une très fine analyse des rapports humains en pareilles circonstances, montre aussi une Allemagne de l’Est qui n’est pas totalement grise et menaçante.

 

Barbara – Un film de Christian Petzold avec Nina Hoss, Ronald Zehrfeld, … – Pyramide vidéo – 1 DVD : 19,99 €.

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Délicate et ambitieuse pop folk imprégnée de poésie

Publié le par michelmonsay

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La chanson française au féminin se porte à merveille, elle n’a même jamais été aussi créative et florissante. Parmi toutes ces femmes talentueuses, Emily Loizeau dont c’est le troisième et meilleur album, continue à tracer une voie singulière en dehors des modes pour notre plus grand bonheur. Vendéenne par son père et londonienne par sa mère, elle vit aujourd’hui dans les Cévennes où elle a écrit, composé et enregistré ce disque riche de sa double culture. Au fil de 15 morceaux d’une beauté sans fard, elle chante en anglais et en français aussi naturellement que ces langues constituent les deux moitiés de sa personnalité. Le poète britannique William Blake qui a bercé son enfance est très présent tout au long de l’album, où trois de ses poèmes sont mis en musique et des vers de deux autres se mêlent aux textes de la chanteuse. Les mots d’Emily Loizeau sont eux-mêmes empreints de poésie, de métaphores, la nature les habille pour dire la splendeur et la cruauté du monde. Sa très jolie voix enveloppée d’un délicieux voile se fait selon les morceaux, sensuelle, acidulée, sensible et se pose admirablement sur ces ballades tantôt intimistes tantôt s’envolant vers un lyrisme envoûtant. Musicalement, l’album possède une richesse et une originalité rares, de très belles mélodies sur des rythmes apaisants, aucune agressivité même lorsque les tempos s’intensifient. Cette pianiste de formation entourée de quatre musiciens très complets, nous emporte dans son univers à l’imaginaire très touchant sur des accords inventifs et raffinés.

 

Emily Loizeau – Mothers & tygers – Polydor – 1 CD : 13,99 €.

Publié dans Disques

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Jeune soeur méditant devant l'église abbatiale de Sénanque

Publié le par michelmonsay

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Ocre rouge est la terre de Fuerteventura

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La fiction pour aider à vivre le réel

Publié le par michelmonsay

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Cinéaste prolifique capable de nous surprendre à chacun de ses films, François Ozon passe allègrement de la comédie au drame ou à l’intrigue policière, ou bien parfois aux trois genres réunis dans une même histoire, avec une étonnante aisance qui en fait l’un des tous meilleurs réalisateurs français depuis une dizaine d’années. De « Sous le sable » à « Potiche », quel que soit le scénario, Ozon parvient toujours par une mise en scène judicieuse et une façon originale de raconter l’intrigue, à nous enthousiasmer par ce que l’on voit à l’écran. Son nouveau film fascine par la richesse des situations, des interprétations que l’on peut en faire, par l’humour, le suspense et l’émotion qui interagissent dans cette peinture de la classe moyenne, doublée d’une réflexion sur la création, sur la transmission, sur les frontières entre le réel et la fiction. Comme dans « Potiche », le réalisateur a de nouveau fait confiance à Fabrice Luchini, en lui proposant un personnage ni méchant ni cynique ni survolté comme souvent, mais beaucoup plus en nuances. C’est la rentrée dans ce lycée pilote qui expérimente le retour à l’uniforme. Un professeur de français dépité par le niveau médiocre de ses élèves corrige les copies d’une rédaction où il leur demandait de raconter leur week-end. Après un ramassis de platitudes, il découvre le récit d’un jeune garçon qui raconte comment il a réussit à se faire inviter dans la maison d’un camarade de classe, au sein d’une famille normale qu’il dépeint en détail. Très bien écrite, mature et ironique, la rédaction finit avec les mots «  A suivre ». Au-delà de la belle relation qui va naître entre l’élève et le professeur, la suite des aventures du jeune homme dans la maison, où la caméra pénètre dès la seconde rédaction, va faire exploser les limites du réel et de la fiction. A l’image des deux principaux protagonistes, nous sommes emportés par le tourbillon jubilatoire de ce film aux nombreuses portes d’entrée.

 

 

 Dans la maison – Un film de François Ozon avec Fabrice Luchini, Ernst Umhauer, Kristin Scott Thomas, Emmanuelle Seigner, …

Publié dans Films

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Tricoteuses crétoises

Publié le par michelmonsay

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Telles deux énormes mantes

Publié le par michelmonsay

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