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Prendre soin de son cœur

Publié le par Michel Monsay

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Tristement drôle !

Publié le par Michel Monsay

Tristement drôle !

Publié dans Chroniques

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La nouvelle académicienne Sylviane Agacinski

Publié le par Michel Monsay

La nouvelle académicienne Sylviane Agacinski
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Étonnant film noir à redécouvrir

Publié le par Michel Monsay

Étonnant film noir à redécouvrir

Tout est osé pour l’époque dans ce polar dur et tendre qui s’ouvre sur le visage en sueur d’un batteur de jazz noir dont le solo enflamme un cabaret du 8ᵉ arrondissement. Gilles Grangier était particulièrement fier de cette histoire d’amour sans eau de rose, dans laquelle Jean Gabin est un flic fatigué qui tombe amoureux d’une toxico de la moitié de son âge. Ça va vite entre eux : à peine l’a-t-il rencontrée, pour l’interroger sur la mort de son ex-amant, qu’au mépris de toute éthique il la suit à l’hôtel et couche avec elle. « Vous l’embarquez ? » s’étonne le gérant du club, qui les voit partir ensemble. « C’est elle qui m’embarque », répond Gabin. On est loin du cinéma de papa, classique et puritain, même si Gilles Grangier a été méprisé par les jeunes insolents de la Nouvelle Vague… Qui dit toxicomanie dit dealer, et là c’est le pompon, car la morphine est fournie par une pharmacienne apparemment respectable, la grande Danielle Darrieux. Son affrontement final avec Gabin est une merveille d’acidité, dialoguée par Michel Audiard. Dans cette perle du film noir, dixit Bertrand Tavernier, les bourgeoises sont bien plus toxiques que les malfrats. Ce qui passionne Gilles Grangier, ici comme dans ses meilleurs films, c’est d’abord et avant tout l’observation d’un monde aujourd’hui disparu. En ce sens, Le Désordre et la nuit constitue pour nous un documentaire attendri sur les clubs, le milieu, ou le Paris des années 50, peuplé de gens que le cinéaste regarde avec empathie, à hauteur d’homme. On sent que Gilles Grangier a mis tout son solide métier (cadrages impeccables, travellings fluides, lisibilité constante) à créer une atmosphère, celle d’un Paris nocturne dévoyé. Ce beau film noir, mélange de cynisme et de tendresse, a un charme indéniable, et Jean Gabin, qui est très bien, sans rien du cabotin qu’il deviendra par la suite, sert de révélateur au milieu interlope qu’il traverse tout au long de l'intrigue.

Le désordre et la nuit est à voir ici pour 2,99 € en location ou sur toute plateforme de VOD.

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Une comédie romantique moderne

Publié le par Michel Monsay

Une comédie romantique moderne

Avec beaucoup d'humour et de finesse, cette piquante série israélienne raconte les déboires amoureux de Dana et Murray, deux trentenaires très attachantes. L'une est une brillante gynécologue, l'autre est une scénariste-enseignante au culot sans limites. Ce duo antinomique et pourtant inséparable, joué par la sublime Rotem Sela et Naomi Levov, toutes deux très justes, est le portrait de deux femmes résolument modernes, qui ont des difficultés à s'accomplir sur le terrain sentimental et ne cessent de s'interroger sur leurs vies, leurs célibats et leurs aspirations. Truffée d’idées et de situations bien senties au service d’un regard sensible et mélancolique, cette série s’inscrit dans la grande épidémie de solitude provoquée pardoxalement par l’application de rencontres Tinder et autres réseaux sociaux. La caméra, réaliste et modeste sert très bien l’humour tendre et corrosif de la série. Dana & Murray offre un miroir réjouissant des questionnements d’une génération.

Dana & Murray est à voir ici ou sur le replay d'Arte.

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Une bande-dessinée empreinte de sérénité

Publié le par Michel Monsay

Une bande-dessinée empreinte de sérénité

Il ne doit pas être facile pour un auteur d'arrêter une série phare et de rompre avec un personnage qui l'a accompagné pendant des années. Alors qu'il conclut aujourd'hui avec un dix-septième album sa série Jonathan entamée en 1975, le dessinateur suisse Cosey, Grand Prix du Festival d'Angoulême de la bande-dessinée en 2017, peut être fier d'avoir poursuivi pendant quarante-six ans cette fresque initiatique, à la fois populaire et unique, et d'avoir créé un univers et un personnage qui ont marqué l'histoire du neuvième art. On retrouve dans La piste de Yéshé sa narration fluide, ses choix chromatiques toujours sobres et francs, tout en ocres et bleus, sublimant la pureté du ciel et l'aridité des étendues désertiques. Le récit, limpide, est élégamment empreint de culture, de musique, de littérature, de spiritualité, de philosophie, d'engagement, de gastronomie aussi, ce qui a toujours fait le charme de la série. Petit cousin de Corto Maltese, Jonathan partage avec lui le goût des silences, du jeu, des demi-mots, des amours romantiques… bref, de l’ailleurs dans ce qu’il a de plus attirant. Ses aventures touchent à l’essentiel, à cette quête de réponses qui étreint tous ceux qui ne se satisfont pas d’une existence purement matérielle. L'action de cet album se déroule au Tibet, en grande partie dans un temple bouddhiste, où va séjourner le héros. Jonathan est la parfaite incarnation du voyageur un brin contemplatif, qui prend le temps d’ouvrir ses yeux et son esprit, de découvrir des cultures et de se laisser porter par les rencontres. S’il ne cache pas sa profonde amitié pour les Tibétains, et sait montrer au détour d’une case les vexations et traitements qu’ils subissent, Jonathan se garde bien de juger hâtivement et de mettre tous les chinois dans le même sac. Scénariste discret, Cosey apporte un soin scrupuleux à l’histoire, savant montage de fiction et d’anecdotes véridiques. Comme toujours, paysages et décors sont très beaux, avec cette patte graphique si particulière, cette façon artisanale de découper ses cases et composer ses planches, d’assembler patiemment les aplats de couleurs pour faire sentir une ambiance ou délivrer une émotion. Jonathan est comme une autobiographie imaginaire du dessinateur, une sorte de double fantasmé. Cosey est un grand rêveur, dont l’œuvre laisse une place importante au non-dit, à l’épure. Son personnage principal, Jonathan, est plutôt avare de mots, mais doué d’une extraordinaire sensibilité. C'est un antihéros très attachant, qui parcourt le monde sans esbroufe, ni éclat, mais avec un humanisme qui fait du bien de nos jours.

Une bande-dessinée empreinte de sérénité
Une bande-dessinée empreinte de sérénité
Une bande-dessinée empreinte de sérénité

Publié dans Livres

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Absurde, burlesque, provocateur et finalement touchant

Publié le par Michel Monsay

Absurde, burlesque, provocateur et finalement touchant

L’humoriste maître de l’absurde est de retour sur scène et il a des choses à dire. Avec 2 mariages et 1 enterrement, son nouveau one-man-show, capté ici au Cirque Royal de Bruxelles, Arnaud Tsamere revient sur les quatre dernières années, mouvementées, de sa vie. « Comment faire rire quand on tombe lentement dans la dépression ? » se demande-t-il aujourd’hui, à 48 ans, engoncé dans ses angoisses et ses peines après ses deux divorces et la perte de son père. On le suit dans ses nouvelles passions, censées le sortir de son mal-être, et dans les explications, paperboard à l’appui, de ses différents échecs amoureux. Arnaud Tsamere repousse comme jamais les limites de son humour, flirtant toujours plus avec une hystérie jouissive. Il traite de la dépression sans jamais omettre la difficulté du sujet et s’attaque aussi aux mariages et aux enterrements. Le mélange est audacieux, détonnant, mais Arnaud Tsamere utilise des situations vécues pour dédramatiser les choses tout en apportant une véritable sincérité. Il se sert autant de son texte que de son corps dans l’espace pour créer le rire et les émotions. En quelques secondes, il est capable de convoquer une énergie exceptionnelle pour donner vie à son personnage et habiter véritablement son interprétation. Coécrit et mis en scène par son collègue et ami Jérémy Ferrari, et son appétence développée pour l’humour noir et le cynisme, ce spectacle rythmé et loufoque se révèle comme une véritable renaissance, aussi drôle que touchante, poétique et désespérément absurde.

Arnaud Tsamère - 2 mariages et un enterrement est à voir ici pour 3,99 € en location.

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Cet insupportable patriarcat

Publié le par Michel Monsay

Cet insupportable patriarcat

Le réalisateur jordanien Amjad Al Rasheed signe avec Inchallah un fils un premier film de rage et d’espoir, de combat d’une femme dans un monde d’hommes et d’indignation d’un système injuste. C'est la descente aux enfers abyssale d’une mère, d’une femme, dans une société patriarcale, où les lois sont faites par les hommes pour les hommes. Amjad Al Rasheed s’est inspiré de l’histoire d’une parente proche pour porter à l’écran le combat de toute une génération. Il montre très intelligemment l’instrumentalisation de la religion à des fins personnelles pour renforcer le pouvoir machiste. L'actrice Mouna Hawa incarne superbement cette femme combative, à la fois fragile et déterminée. Ce premier film surprend par sa mise en scène et son écriture, toutes deux témoignant d’un point de vue ouvertement progressiste et d’un sens aigu de la narration et du découpage. Il transporte par sa capacité à dépeindre les ravages du patriarcat tout en brossant le portrait saisissant d’un personnage fort, pris dans les affres de son environnement. C'est aussi un thriller féministe admirablement mené avec un vrai sens du suspense. Mis en image par le biais d’une photographie sobre et élégante, jouant sur l’aspect étouffant de ses décors intérieurs, ce film puissant de survie, d’émancipation et d’espoir, baigne dans une approche réaliste. Quelque part entre Asghar Farhadi et les frères Dardenne, le jeune cinéaste talentueux dépeint avec une rigueur de chaque plan le parcours infernal de son héroïne, obligée de batailler pour simplement conserver sa maison et la garde de sa fille, coincée par le poids de la morale religieuse et de la réputation, face à des personnages masculins avides ou lâches. Coécrit avec deux femmes, Rula Nasser et Delphine Agut, Inchallah un fils livre une critique implacable de l’oppression structurelle des femmes en Jordanie, et nous touche profondément.

Publié dans Films

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Le génie de Picasso pour bien commencer la semaine

Publié le par Michel Monsay

Le génie de Picasso pour bien commencer la semaine

Publié dans Chroniques

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Fleur et papillons

Publié le par Michel Monsay

Fleur et papillons

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