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Le génie de Picasso pour bien commencer la semaine

Publié le par Michel Monsay

Le génie de Picasso pour bien commencer la semaine

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Deux dessins qui en disent long

Publié le par Michel Monsay

Deux dessins qui en disent long

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Impressionnant Charles Caudrelier

Publié le par Michel Monsay

Impressionnant Charles Caudrelier
Impressionnant Charles Caudrelier
Impressionnant Charles Caudrelier

Charles Caudrelier et son magnifique bateau Edmond de Rothschild viennent de remporter la première course autour du monde en solitaire disputée sur des trimaran géants, en 50 jours le lendemain de ses 50 ans. Déjà vainqueur de la Route du Rhum en 2022 et de la Transat Jacques-Vabre en 2021 (avec Franck Cammas) sur Maxi Edmond de Rothschild, Charles Caudrelier ajoute cette première édition de l'Arkéa Ultim Challenge à un palmarès déjà fourni. L'Arkéa Ultim Challenge est la première confrontation des géants des mers de la catégorie Ultim : des maxi-trimarans mesurant 32 mètres de long et 23 de large. Ce défi inédit autour du globe, Charles Caudrelier le préparait depuis trois ans. Le 7 janvier dernier à Brest, il était prêt, son trimaran aussi, tout en mesurant l'ampleur de la tâche qui l'attendait sur les 40 000 km du parcours. Il a dominé la course de la tête et des épaules, même si le jeune Tom Laperche (26 ans) lui a, un temps, tenu tête. Pendant dix jours, il s'est livré dans la descente de l'Atlantique à un duel d'une rare intensité et à très haute vitesse avec Tom Laperche. La course était partie sur un rythme de folie. Mais une violente collision du bateau SVR-Lazartigue avec un objet flottant non identifié coupait court aux espoirs du jeune skippeur contraint à l'abandon à Cape Town (Afrique du Sud). Charles Caudrelier, compétiteur très exigeant, malgré les conditions météorologiques difficiles rencontrées sur son parcours avec plusieurs tempêtes, a écrit une page de l’histoire de la navigation dont on se souviendra à la barre de son maxi Edmond-de-Rothschild. En effet, l’exploit réalisé est une rareté. Depuis Alain Colas en 1974, sept marins seulement ont bouclé un tour du monde en solitaire sur un trimaran, support bien plus fragile et risqué que les monocoques du Vendée Globe. Charles Caudrelier est donc le huitième, mais surtout le premier à boucler ce tour du monde lors d’une course contre d’autres adversaires, et pas des moindres, puisque le deuxième et le troisième, Thomas Coville et Armel le Cléac'h, attendus en fin de semaine, sont d'excellents marins en solitaire. On ne peut qu'âtre admiratif.

Impressionnant Charles Caudrelier
Impressionnant Charles Caudrelier

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Magnifique moment suspendu

Publié le par Michel Monsay

Magnifique moment suspendu

L’entrée au Panthéon des résistants communistes Missak et Mélinée Manouchian a été célébrée ce mercredi, sous la pluie, et souillée par la présence du RN et un contexte politique révoltant. Seul le texte d’Aragon, sublimé par Arthur Teboul et Feu! Chatterton, leur a rendu un hommage digne et émouvant. Presque un mois après la promulgation de la loi immigration, loi scélérate qui introduit notamment le concept de préférence nationale, et dix jours après l’annonce par Darmanin de la fin du droit du sol à Mayotte, voilà que Missak Manouchian et ses compagnons d’armes allaient subir le dernier outrage à l’heure de leur héroïsation : la présence à la cérémonie de Marine Le Pen, présidente d’un parti fondé par des collaborateurs et d’anciens SS. La souillure et la honte. Et puis,… La nuit frissonnante, le vent par rafales, la pluie telle une froide caresse, et la voix d’Arthur Teboul s’élevant comme un poème entre les colonnes du Panthéon. « Adieu la peine et le plaisir, adieu les roses/Adieu la vie, adieu la lumière et le vent. » Le chanteur de Feu! Chatterton interprète L’Affiche rouge, écrit par Louis Aragon, longtemps chanté par Léo Ferré, et c’est une splendeur. Un moment suspendu où sensibilité, sobriété et intelligence convergent pour faire céder toutes les digues et déferler l’émotion. Rendre enfin aux « 20 et 3 étrangers et nos frères pourtant » les honneurs qui leur sont dus.

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Impressionnante Julia Simon

Publié le par Michel Monsay

Impressionnante Julia Simon

Troisième médaille d'or en autant de courses lors des Championnats du monde de biathlon à Nove Mesto (République tchèque), Julia Simon a été impériale lors de l'épreuve de la poursuite hier, où elle a conservé son titre acquis l'an passé en Allemagne. Irrésistible avec sa technique de tir en rafale hyper rapide, Julia Simon a immédiatement mis la pression à toutes ses adversaires, et ne l'a pas relâchée durant les deux séances de tir couché et les deux de tir debout. Avec cette cinquième médaille d'or mondiale, elle est déjà dans l'histoire du biathlon français, et peut désormais tenter de passer devant Marie Dorin-Habert, également à cinq, qui était jusqu'à présent recordwoman de titres planétaires. Très appliquée en début de course, puis supersonique au moment de faire la différence, avant de revenir à un tir plus classique pour parachever son succès, Julia Simon a montré en une course tout le panel qu'elle possède carabine en main. Comme elle est loin d'être ridicule sur les skis, cela fait d'elle une adversaire intouchable en ce moment. Sur les 10 kilomètres de la poursuite dimanche, sous une pluie battante, celle qui avait déjà remporté le gros globe de cristal de la Coupe du monde 2023 a montré qu’elle était bien la meilleure biathlète de la planète.

Impressionnante Julia Simon
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La France perd l’une de ses dernières grandes consciences morales

Publié le par Michel Monsay

La France perd l’une de ses dernières grandes consciences morales

Homme d'exception, icône de l’humanisme à la française, orateur prodigieux et avocat redoutable, Robert Badinter est entré dans l’histoire en réussissant, comme garde des Sceaux de François Mitterrand, un doublé juridique magistral : l’abolition de la peine de mort, le 9 octobre 1981, et la dépénalisation de l’homosexualité, le 27 juillet 1982. Au-delà de ces deux avancées historiques, son bilan comme Garde des Sceaux est impressionnant au vu du nombre de réformes indispensables qu'il a mises en place. Il y a plus de quarante ans, Robert Badinter avertissait déjà : «Les générations à venir seront confrontées à un problème majeur de criminalité, car on ne peut pas construire une société sur le profit, sur la consommation, sur la rupture des liens de communauté et de solidarité, sur la rivalité entre les êtres et sur le repliement sur soi-même, et espérer qu’on n’augmentera pas en même temps la criminalité.» Qu’il est difficile aujourd’hui, quand la politique n’est qu’une lecture effrayée de sondages d’opinion et que tant de politiciens ne sont que des girouettes effarouchées du moindre coup de vent, de comprendre la trajectoire d’un homme qui a mené ses combats contre tout populisme et souvent contre une opinion publique chauffée à blanc par les ennemis de la liberté. La mort de Robert Badinter laisse un vide sidéral dans un pays qui ne l’aura pas assez écouté. Il n'y a plus aujourd'hui d'homme ou de femme politique de son envergure, voilà pourquoi on en est là, avec l'extrême droite si près du pouvoir, un Président tellement décevant et une classe politique au mieux insipide qui n'inspire plus rien. Encore une fois, merci à Libération pour cette magnifique Une pour rendre hommage à ce génial humaniste dont la force de conviction vous prenait aux tripes.

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Ils nous manquent tant !

Publié le par Michel Monsay

Ils nous manquent tant !

Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, les champions olympiques et cinq fois champions du monde, qui ont décidé de se mettre en pause de compétition depuis mars 2022, ont cependant participé à des tournées et spectacles en 2023. ils n'ont pas pour l'instant décider s'ils allaient reprendre la compétition ou l'arrêter définitivement, voilà pourquoi ces occasions de les revoir danser ensemble nous procure un bonheur absolu, notamment sur Roses, une très belle musique de Jean-Michel Blais. Indéniablement, ils incarnent la grâce ultime et ce qui se fait de mieux dans l'histoire du patinage artistique.

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Une fois de plus, écœurant !

Publié le par Michel Monsay

Une fois de plus, écœurant !
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Une fois de plus, écœurant !
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Une fois de plus, écœurant !
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Une fois de plus, écœurant !
Une fois de plus, écœurant !

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Incroyable équipe de France de handball

Publié le par Michel Monsay

Incroyable équipe de France de handball

L'équipe de France de handball, championne olympique, a battu le Danemark, champion du monde, 33-31 après prolongation en finale du Championnat d'Europe, dimanche à Cologne (Allemagne), au bout d'un match palpitant. Après 2006, 2010 et 2014, les Bleus remportent leur quatrième titre continental en autant de finales jouées. La concentration de bonnes équipes est plus importante sur le Vieux Continent que partout ailleurs, de fait le Championnat d’Europe de handball est généralement jugé d’un niveau plus élevé que celui du Mondial ou des Jeux olympiques. Ce constat, flagrant à la lecture des palmarès internationaux, majore la victoire de l’équipe de France à cet Euro. Souvent menés, parfois malmenés par les Danois, les Français ont trouvé les ressources physiques et mentales pour ne pas craquer et toujours revenir dans la partie, égalisant à la dernière minute de la deuxième mi-temps (27-27). Lors des prolongations, ils ont réussi à prendre deux buts d’avance au milieu de la deuxième période, et n’ont plus lâché leur avantage. Pour ajouter cette nouvelle ligne à son imposant palmarès, l’équipe de France a fait preuve d’une grande force mentale tout au long du tournoi. Menés d’un but à moins d’une seconde de la fin de leur demi-finale face à la Suède, les Bleus avaient arraché les prolongations sur le gong grâce à un coup franc aussi sublime que miraculeux d’Elohim Prandi. Un pétard à 12 mètres en déséquilibre unanimement qualifié de «but d’anthologie». Les hommes de Guillaume Gille l’ont ensuite emporté durant le temps supplémentaire. Score final 34-30. Deux jours après cet exploit à la dernière seconde contre la Suède, les Bleus ont refait le coup à 30 secondes de la fin du temps réglementaire avant de s’envoler dans la dernière minute des prolongations grâce une nouvelle fois à Elohim Prandi. La cohésion et l'esprit de groupe sont une quête complexe dans les sports collectifs et, contrairement à l’adage, l’abondance de talents peut nuire. L’équipe de France en sait quelque chose : Le souvenir cuisant de l’Euro 2020, marqué par un délitement collectif et une 14e place déshonorante qui valut au coach Didier Dinart d’être limogé. Dès le début de cet Euro, Guillaume Gille a répété à ses hommes qu’il comptait sur eux tous, sans exception. Au final, seule formation invaincue de l’Euro, l’équipe de France a aussi su tirer profit de la virtuosité de ses individualités : Nedim Remili, élu meilleur joueur de l’Euro (avec trente-quatre buts et cinquante-trois passes décisives) ; Ludovic Fabregas, incroyable d’efficacité en attaque (88 %) et en défense ; Dika Mem, meilleur buteur de l’équipe avec quarante-neuf réalisations. Ce succès consacre aussi, l’inédite longévité de la légende du handball mondial, Nikola Karabatic, auréolé d’un 11e grand titre international (sur les treize remportés par la France dans son histoire). A trois mois de son 40e anniversaire, il a semblé vivre une deuxième jeunesse pendant l’Euro. Un enthousiasme de novice s’est emparé de lui à chaque but marqué (seize en tout) ou après chaque geste défensif décisif, n’hésitant pas à mettre son corps en opposition devant des adversaires qui pouvaient presque être ses enfants. Cela promet pour les Jeux Olympiques dans quelques mois ...

Le résumé de la finale est à voir ci-dessous :

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Le nouveau prince du tennis mondial

Publié le par Michel Monsay

Le nouveau prince du tennis mondial
Le nouveau prince du tennis mondial
Le nouveau prince du tennis mondial

Mené deux manches à rien au bout de 1h25, Jannik Sinner a renversé Daniil Medvedev qui semblait intouchable, après une formidable remontée pour remporter la finale de l'Open d'Australie en 3h44 ce dimanche (3-6, 3-6, 6-4, 6-4, 6-3). Les promesses suscitées par Jannik Sinner en fin de saison dernière ont été tenues, et de quelle manière ! À 22 ans, il décroche ainsi sa première victoire en Grand Chelem, il est le troisième joueur italien à l'avoir fait, après Nicola Pietrangeli (Roland-Garros, 1959-1960) et Adriano Panatta (Roland-Garros, 1976). Medvedev a pour sa part subi son cinquième échec en six finales de Grand Chelem et revécu à Melbourne son cauchemar de 2022, où il avait vu Rafael Nadal remonter lui aussi un handicap de deux sets. Comme le grand Rafa, Jannik Sinner n'a pas renoncé après avoir été asphyxié par le pressing et la qualité de jeu de Medvedev dans les deux premières manches, mieux, son tennis reprenait progressivement des couleurs dans un troisième set accroché qu'il parvenait à remporter. Sinner a accentué sa pression dès le début du quatrième set. Ses jambes et son bras allaient bien plus vite qu'en début de partie. Dans une manche qu'il a globalement dominée, l'Italien n'a connu qu'une alerte, à 3 partout, où il a sauvé une balle de break grâce à un ace. Mais sa fin de set a été intraitable. Face à un joueur qui piochait de plus en plus physiquement, il s'est appuyé sur son coup droit pour empocher le set. Pour avoir joué près de six heures de moins que Medvedev sur l'ensemble de la quinzaine, Sinner se montrait logiquement le plus frais physiquement. Désormais, c'est lui qui avait la main. Sur un dernier coup droit foudroyant, Jannik Sinner a parachevé sa prise de pouvoir au terme d'un tournoi où il a montré un niveau de tennis impressionnant, notamment en demi-finale en battant l'invincible Novak Djokovic. Pour sa première finale d'un tournoi majeur, il a montré des capacités mentales insoupçonnées. C'est l'avènement d'un beau champion, dont l'humilité fait tellement de bien de nos jours. Cette première finale de l'Open d'Australie sans Nadal, Djokovic ou Federer depuis 2005 a vu l'éclosion au plus haut niveau de Jannik Sinner, qui avec Carlos Alcaraz nous promettent des combats d'anthologie, à moins que Djokovic à 36 ans continue de nous éblouir.

Pour voir un petit résumé de la finale, c'est ici.

Le nouveau prince du tennis mondial
Le nouveau prince du tennis mondial
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