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Beau comme un cheval

Publié le par Michel Monsay

Beau comme un cheval

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Les misérables

Publié le par Michel Monsay

Les misérables

En allant voir le Prix du jury du Festival de Cannes, on se doutait que le film serait fort, percutant, qu'il montrerait la banlieue sans filtre, mais on n'imaginait pas à quel point on sortirait en état de choc de la projection. La cité des Bosquets à Montfermeil qui est au cœur du film, Ladj Ly, documentariste de 39 ans, la connait parfaitement puisqu'il y a passé son enfance et y vit encore aujourd'hui. Voilà pourquoi son premier long-métrage de fiction a un tel impact, au-delà du talent indéniable du cinéaste. Cette cité, il l'a filmée au quotidien depuis 20 ans, notamment au moment des émeutes de 2005, et tout ce qu'il a mis dans cette fiction est inspiré de faits réels qu'il retranscrit sans manichéisme ni clichés. Il n'y a pas ici de bons flics ou de gentils jeunes, chacun a ses torts. Il en ressort un constat d'une justesse inouïe sur la complexité de ces quartiers, où la violence est omniprésente et où l'embrasement est évité grâce à des petits arrangements entre les différents clans et la police, mais aussi où les politiques ont laissé la situation pourrir depuis 40 ans. Scénario, mise en scène, cadrages, jeu des acteurs professionnels ou ceux venant de la rue, rien n'est laissé au hasard par Ladj Ly, sans compromis avec une chaîne de télévision ou un distributeur, pour construire ce film inoubliable, dont la montée en puissance au fil de l'intrigue prend aux tripes face à tant d'incompréhension et de misère sociale. Souhaitons à cet autodidacte qui se veut rassembleur que son message soit entendu par le plus grand nombre, et qu'il triomphe en février prochain en remportant l'Oscar du meilleur film étranger.

Publié dans Films

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Au soleil de Nice

Publié le par Michel Monsay

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Morrissey "California son"

Publié le par Michel Monsay

Morrissey "California son"

Depuis 35 ans, d'abord avec son groupe "The Smiths" puis ensuite en solo, Morrissey fascine par sa musique et sa voix sublime autant qu'il irrite par son caractère et ses prises de position. Est-ce de la provocation qu'il aime distiller à la manière d'Oscar Wilde ou un côté réactionnaire chez cet artiste complexe, difficile d'apporter une réponse définitive mais à l'écoute de son nouvel album, on tombe à nouveau sous le charme. A 60 ans, cet auteur-compositeur anglais est parti à Los Angeles enregistrer un album de reprises d'artistes américains des années 1960-70 qu'il se réapproprie merveilleusement. Entre rock, pop, folk, et par moments des accents jazzy, les 12 chansons minutieusement choisies par cet amoureux de la musique forment un ensemble très cohérent, à tel point que l'on pourrait presque penser qu'elles viennent d'être écrites par Morrissey. Sur tous les tempos, la voix unique de ce crooner nous donne des frissons et nous rappelle qu'il s'agit de l'une des plus belles de l'histoire du rock.

Publié dans Disques

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La tour d'Arnolfo

Publié le par Michel Monsay

La tour d'Arnolfo

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L'autre versant

Publié le par Michel Monsay

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Le mal-logement

Publié le par Michel Monsay

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On dirait le Sud ...

Publié le par Michel Monsay

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Martin Eden

Publié le par Michel Monsay

Martin Eden

Le cinéma italien nous offre coup sur coup deux films éblouissants, après "Le traitre" chroniqué lundi dernier sur ce blog, l'adaptation du roman de Jack London, "Martin Eden", est une totale réussite tant dans la forme que sur le fond poétique et politique. Transposée à Naples, même si cela pourrait être n'importe quelle ville portuaire, cette histoire d’apprentissage, d'émancipation et de désillusion, sans indication précise de temporalité, navigue librement à travers le XXe siècle. Le film, tourné en pellicule 16 mm donnant un grain et des couleurs qui évoquent une certaine nostalgie, est traversé à la fois de vraies images d'archives, et d'autres fabriquées par le réalisateur mais tout aussi émouvantes. Luca Marinelli, Prix d'interprétation à la Mostra de Venise, dont la présence physique, l'énergie, le charme mais aussi la capacité à faire ressortir les paradoxes de son personnage, donne remarquablement vie à cet autodidacte prolétaire qui s'élève par la culture, notamment la littérature qu'il dévore pour s'instruire et devenir écrivain lui-même. Pietro Marcello, jeune cinéaste italien de 43 ans, lui aussi autodidacte prolétaire qui s'est formé aux Beaux-arts, signe un film passionnant qui suit le parcours de Martin Eden, en procédant très finement par flashbacks ou ellipses, et à travers ce personnage il explore les évolutions et contradictions socio-culturelles du XXe siècle, le conflit des classes, l'affirmation de la culture de masse, l'individualisme, avec intelligence, créativité et un sens esthétique évident.

Publié dans Films

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Scène classique de port

Publié le par Michel Monsay

Scène classique de port

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