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Jeune femme en noir et blanc

Publié le par Michel Monsay

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Finalement on la regrette ... comparée au nouveau !

Publié le par Michel Monsay

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Interview sur Seine

Publié le par Michel Monsay

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Portrait sans gloire d’une Amérique en construction

Publié le par Michel Monsay

Portrait sans gloire d’une Amérique en construction

On connaissait l’acteur, Tommy Lee Jones, pour ses performances marquantes autant dans un registre dramatique que plus farfelu. Puis en 2005 il en a étonné plus d’un par la qualité de « Trois enterrements », son premier film en tant que réalisateur. A 68 ans, il nous offre un deuxième long-métrage tout aussi enthousiasmant, qui à l’image du précédent est à la frontière du western, même si l’époque de l’intrigue n’est pas la même, et mêle habilement une redoutable âpreté à quelques scènes burlesques, pour laisser apparaître peu à peu un humanisme très émouvant. Les paysages arides qui s’étirent à l’infini, admirablement filmés de même que les visages en gros-plan, la mise en scène sobre et précise, Hilary Swank bouleversante qui trouve ici son plus beau rôle depuis « Million dollar baby », et Tommy Lee Jones aussi convaincant devant que derrière la caméra, font de cet admirable film un témoignage unique sur les ravages de la conquête de l’Ouest auprès des femmes. Etonnant de la part d’un homme d’apparence bourrue de s’être lancé dans un vibrant hommage aux femmes de cette époque, dont la rudesse de l’existence et les maltraitances conjugales conduisaient certaines à sombrer dans la folie. En 1855 dans le Nebraska, une fermière, après avoir labouré sa terre apparemment ingrate avec une charrue tirée par ses deux mules, rentre dans sa maison pour se préparer avec une attention particulière à recevoir à diner son voisin également fermier. A la fin du repas alors qu’ils ont l’air de bien s’entendre, elle lui propose de s’installer ensemble pour faire fructifier leurs terres et se marier, mais l’homme refuse prétextant qu’il la trouve autoritaire et rude. Puis par une série de petits flashbacks, nous découvrons le calvaire de trois autres femmes, mariées celles-là, dont les épreuves ont eu raison de leur santé mentale. Tout en cassant le mythe de cette Amérique conquérante du XIXe siècle, le cinéaste comédien brosse une galerie de personnages frustrés, malmenés par la vie ou marginaux dans un film sans concessions d’où émerge une sensibilité qui nous touche profondément.

 

                                                                                                                      

The homesman – Un film de et avec Tommy Lee Jones, avec Hilary Swank, John Lithgow, Meryl Streep, … - Europacorp – 1 DVD : 15,99 €.

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L’album majuscule que l’on attendait de ce sorcier musical

Publié le par Michel Monsay

L’album majuscule que l’on attendait de ce sorcier musical

Cela fait déjà 24 ans que le fils de Jacques Higelin a sorti son premier disque et s’est évertué depuis à essayer différents styles, avec de temps à autre une chanson qui nous interpelait, comme « Cheval de feu », mais sans que l’on soit emballé par un album entier. C’est chose faite aujourd’hui, l’auteur compositeur interprète est arrivé à maturité, en concoctant un univers musical qui mêle judicieusement toutes les influences de l’artiste, et où il libère sa voix grave en la laissant s’aventurer avec réussite vers des terrains inconnus. Parti enregistrer à Montréal, une ville chère à son cœur, les 12 chansons composées dans le golfe du St-Laurent et dans une petite bicoque de la côte californienne respirent les grands espaces, et semblent avoir permis à son auteur d’exploiter totalement le potentiel qui sommeillait en lui. D’un remarquable éclectisme, les compositions sont tout à la fois entrainantes, intimistes, planantes, alliant naturellement pop, funk, musique électronique, bruitages et ballades mélancoliques. On pensait que la voix d’Arthur H était limitée, même si elle avait un charme profond avec une tessiture grave, un côté éraillé, caverneux assez unique, mais dans cet album elle y montre une palette bien plus large n’hésitant pas à monter dans les aigus. Les très beaux textes poétiques, empreints de rêveries laissent entrevoir par moments une teinte plus sociale toujours amenée avec finesse. Entre le père, la fille et le fils Higelin, on trouve la même recherche de liberté dans la conception du métier, mais aussi dans leurs créations délestées de tout carcan ou formatage. Avec un son qui évoque un peu les années 1970, ce très bel album illumine la rentrée en nous offrant un soleil revigorant, et nous permet de redécouvrir un artiste de 48 ans très prometteur.

                                                                                                                     

Arthur H – Soleil dedans – Polydor – 1 CD : 15,99 €.

Publié dans Disques

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Ecrire pour comprendre l’être humain

Publié le par Michel Monsay

Ecrire pour comprendre l’être humain

Après avoir été expert-comptable et patron d’une compagnie aérienne, Marc Dugain est à 57 ans l’un des tous meilleurs romanciers français. Depuis La chambre des officiers en 1998, ses livres rencontrent une large adhésion du public et de la presse. Une écriture assez cinématographique et sa passion du 7ème art l’ont amené naturellement à passer derrière la caméra.

 

Depuis qu’il est devenu également réalisateur il y a cinq ans, Marc Dugain enchaîne les projets entre cinéma, télévision et bien évidemment l’écriture de ses romans. Alors qu’il vient de glaner des récompenses aux festivals de Milan et Berlin pour la réalisation de La malédiction d’Edgar, adaptée pour la télévision de son roman sur Hoover le patron du FBI, il va transposer au cinéma le roman de Chantal Thomas, L’échange des princesses. Ravi à la fois de tourner un film d’époque et de travailler sur une base qui n’est pas de lui, ses trois premiers films étant adaptés de ses écrits, il a eu le coup de foudre pour cette histoire autour du jeune Louis XV : «  Elle dit beaucoup de choses sur la royauté et la manière dont on traitait les enfants au XVIIIe siècle. » Cette passion du cinéma existait en lui au même titre que celle de la littérature, et aujourd’hui ces deux modes d’expression lui sont devenus indispensables : « En écrivant, votre imaginaire s’adresse à l’imaginaire des autres. En réalisant, vous plaquez une réalité et tout d’un coup vous faites vivre un monde devant vous. En plus, la direction d’acteurs me plaît beaucoup. » Après avoir été lancé dans le métier par le producteur Jean-Louis Livi, qui lui a suggéré en 2009 de réaliser lui-même l’adaptation de son roman Une exécution ordinaire, Marc Dugain a créé sa propre société afin de développer ses projets.

 

L’Histoire en fond

Pour autant, l’écriture n’est pas en sommeil puisqu’il a terminé cet été le tome deux de L’emprise, la suite de son passionnant thriller politique sorti il y a six mois, qui n’est pas sans rappeler l’affaire Karachi, et a commencé le troisième avec en projet d’en faire une série télé. S’il est une constante dans son œuvre littéraire, c’est bien l’ancrage historique ou politique de ses romans : « J’ai été marqué par l’histoire de mon grand-père qui a été défiguré durant la guerre de 14-18. Puis ma famille a joué un rôle important dans la Résistance pendant la seconde guerre mondiale. Parallèlement, j’ai toujours été sensible à la chose politique, à l’évolution de la démocratie, j’ai d’ailleurs fait des études à Sciences-Po, sans pour autant en faire mon métier. C’est un milieu où l’on se fait très vite broyer si l’on a des valeurs tranchées. Voir aujourd’hui la déliquescence du système est un sujet très intéressant pour un écrivain. »

Chaque fois qu’il traite d’un événement historique ou politique, c’est à la suite d’une indignation ou pour en révéler les dessous, mais aussi pour restituer une réalité qui n’est pas perceptible par les faits. Comme explorer la psychologie d’un personnage : « On ne peut pas comprendre la cruauté de Staline si l’on ne sait pas qu’il a été battu par son père, qui n’était pas vraiment son père, à coup de nerf de bœuf jusqu’à en être handicapé (en référence à son roman Une exécution ordinaire). De même pour l’homosexualité honteuse de Hoover qui le pousse à se protéger et à transformer une souffrance en force (La malédiction d’Edgar). Le tueur en série Kemper ne fait que rendre ce qu’on lui a donné, et en disant cela ce n’est pas du tout l’exonérer. C’est juste expliquer qu’en enfermant pendant 12 ans un enfant dans une cave à côté d’une chaudière qui le terrifie, vous allez avoir une bombe à retardement (Avenue des géants). »

 

Une vraie conscience politique

La politique, Marc Dugain s’en nourrit quotidiennement, et ce qui se passe aujourd’hui avec François Hollande, selon l’écrivain, est le reflet d’une époque avec une impunité du langage en flots continus où tout le monde peut dire n’importe quoi. Il est persuadé que l’on est arrivé au bout d’un système, que la Ve République est morte, tout en sachant que le problème est aussi de trouver comment les politiques peuvent se réapproprier le pouvoir, confisqué par les marchés financiers et les multinationales. Sans aller vers le « tous pourris », il a voulu rendre compte avec une ambition balzacienne dans L’emprise, de l’état de notre démocratie en se servant de toutes les informations glanées auprès de ses copains journalistes d’investigation, mais aussi en utilisant la fiction avec un mode de narration assez moderne.

En écoutant tous les matins France Inter assez tôt avant de se mettre à écrire, il constate à quel point la parole politique est formatée : « C’est une espèce de baratin où les mots ne correspondent à rien, avec en plus une langue de bois qui prend des proportions insupportables. Le rôle d’un romancier est de remettre un peu de sens dans les mots. »

 

La vie d’avant

Avant d’écrire, Marc Dugain a vécu une autre vie, démarrée avec des études politiques et financières qui le mènent au métier d’expert-comptable. Ayant des enfants assez tôt, il fait ce choix pour subvenir aux besoins de sa petite famille, mais aussi pour prouver à sa mère qui avait fait HEC puis diriger une entreprise, elle qui le voit comme un artiste, qu’il est capable de faire aussi bien qu’elle. Il se spécialise dans la finance aéronautique puis reprend une compagnie aérienne et la restructure. Même s’il prend du plaisir à diriger cette entreprise, notamment dans les relations sociales et les discussions avec les syndicats, où il fait de gros sacrifices pour que les gens soient bien traités, il se rend compte à 40 ans qu’il n’est pas complètement fait pour cela et ressent le besoin de développer son intellect. C’est alors que démarre une seconde vie avec la publication de La chambre des officiers, écrit 5 ans plus tôt sans penser à être publié, juste pour apporter un témoignage à ses enfants de ce qu’avait vécu son grand-père. Devant le succès de ce premier roman, qu’il prend comme un encouragement, il revend sa compagnie à Air France, se plonge dans l’écriture et progressivement cela devient vital.

 

Aucun calcul

Le succès d’une manière générale, qui ne s’est jamais démenti au fil de ses romans depuis 15 ans, Marc Dugain, de par sa nature, a tendance à le relativiser et le reçoit avec une satisfaction modérée. Concernant cette adhésion, on ne peut pas dire que le romancier tire sur un filon, que c’est un faiseur, bien au contraire il a réussi à fidéliser un public par un travail sérieux, appliqué et une remise en question où chaque livre est un saut dans le vide avec un univers totalement différent du précédent. Ses thèmes de prédilection sont : « La question de l’enfermement, de la liberté individuelle, du déterminisme, de la marge de manœuvre que l’on a dans la vie après l’étape cruciale de l’enfance. Pour moi, l’essence de la littérature est de comprendre comment fonctionne l’être humain. »

 

L’écriture comme une drogue

En dehors des périodes de tournage où il est totalement concentré sur son film, Marc Dugain écrit tous les jours, généralement assez tôt le matin, et à l’image de la course à pied qu’il pratique régulièrement : «  Il n’y a pas de règle quant à l’inspiration au moment d’écrire, elle peut très bien se révéler inversement proportionnelle à votre état de forme. » Néanmoins, ses conditions idéales pour être productif sont réunies lorsqu’il est dans sa maison en Dordogne en pleine campagne, délesté des contraintes et du stress de la capitale, tout en étant entouré de sa femme et ses quatre enfants : « Je n’aime pas la solitude, j’ai besoin d’être seul au milieu des autres. » Sans être un ours, les mondanités de la vie parisienne ne l’intéressent pas et il essaie aussi souvent qu’il le peut de rejoindre sa région d’adoption, où il aime monter ses chevaux, sa moto ou simplement marcher.

S’il reconnait avoir un besoin d’hyperactivité intellectuelle, son moteur demeure avant tout l’enthousiasme, autant pour choisir un sujet de roman que pour se lancer dans un projet d’adaptation ou de réalisation, et s’il ne le ressent pas,  il préfère s’abstenir.

 

Une vie contrariée mais heureuse

C’est au Sénégal que Marc Dugain voit le jour et passe ses jeunes années, dont il garde le souvenir d’une enfance dorée. Son père, spécialiste de la fertilité des sols, y travaille dans la coopération pour aménager les zones cultivables. Puis, la famille s’installe à Grenoble, où il y fait ses études, tout en ayant une maison en Dordogne. Le jeune Marc rêve d’avoir un métier indépendant et de s’installer à plein temps dans cette région aimée. Ce qu’il ne fera pas, mais il n’a aujourd’hui aucun regret : « La vie m’a permis de faire des choses qui ont été bien au-delà de mes ambitions. Pour l’avenir, j’ai juste envie que ça continue comme ça, pouvoir développer mes projets en restant en bonne santé. »

 

 

A lire : "L'emprise", dont voici la chronique publiée sur ce blog il y a quelques mois.

 

 

Thriller politique très proche de la réalité

 

Auteur de romans marquants comme « La chambre des officiers » sur des soldats défigurés de la grande guerre, « Une exécution ordinaire » qui met en scène notamment Staline, ou « La malédiction d’Edgar » sur la vie de Hoover redoutable patron du FBI, tous trois adaptés au cinéma ou à la télévision, Marc Dugain s’attaque aujourd’hui à la politique française et ses troubles ramifications. A 57 ans, l’écrivain dissèque avec une incroyable précision un monde qu’il connaît bien où le pouvoir est le principal enjeu, et où la forme a définitivement pris le pas sur le fond. Il construit très judicieusement un puzzle où de nombreux personnages prennent progressivement place, et laissent apparaître les manipulations et les liens dangereux entre les milieux politiques et économiques avec en arbitre les services de renseignements dont le pouvoir fait froid dans le dos. Des chapitres courts avec une écriture directe et très efficace, où l’on passe d’un personnage à l’autre avec la même excitation que dans les meilleures séries télé. Deux principaux protagonistes, que l’on découvre dès le début du roman, se détachent des autres. L’histoire s’ouvre sur une femme agent de la DCRI, vivant avec son fils atteint d’une forme d’autisme, qui reçoit son père à dîner pour lequel elle n’éprouve pas une grande affection. Puis, un député-maire chef de l’opposition et favori des sondages pour la prochaine élection présidentielle rend visite à son père, qui finit ses jours paisiblement dans une maison médicalisée. Il entame avec lui une conversation où à la fois il remercie le vieil homme et lui pardonne ses manquements, tout en ne sachant pas s’il comprend encore ses propos. Tous les personnages remarquablement pensés jusque dans les détails de ce passionnant roman, où l’aspect psychologique a une place importante, tendent à montrer sous la plume très lucide de Marc Dugain, l’état exsangue de notre démocratie. Entre thriller et comédie humaine, « L’emprise », dont une suite est prévue, nous apporte un formidable éclairage sur les coulisses du pouvoir sans jamais tomber dans la caricature.

                                                                                                                      

L’emprise – Un roman de Marc Dugain – Gallimard – 314 pages – 19,50 €.  

Publié dans Portraits

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A quoi se jouent nos vies ?

Publié le par Michel Monsay

A quoi se jouent nos vies ?

Le titre du film de François Truffaut, « L’homme qui aimait les femmes », caractérise assez bien le réalisateur Benoit Jacquot, dont le cinéma est peuplé d’héroïnes et de personnages masculins plutôt secondaires. Le dernier petit bijou qu’il nous avait offert il y a 2 ans, « Les adieux à la Reine », en était le parfait exemple. A 67 ans, le cinéaste a eu envie de mettre un homme au centre de son nouveau film, entouré de femmes bien évidemment, mais ce nouvel angle se révèle une réussite. Il faut dire que cet homme est interprété par Benoit Poelvoorde, une fois de plus excellent dans un rôle dramatique, d’autant que les actrices qui l’accompagnent ne sont pas en reste, notamment Chiara Mastroianni, lumineuse et très touchante dans ce film. De manière générale, les acteurs chez Benoit Jacquot, à la fois bien dirigés et bien filmés, donnent souvent le meilleur d’eux-mêmes. Le cinéaste, qui se frotte aussi à la mise en scène d’opéras, prolonge cette expérience en imprégnant son film d’une matière mélodramatique. La musique de Bruno Coulais, un des tous meilleurs compositeurs français, habille remarquablement ce thriller sentimental. Dans une ville de province, un homme rate le dernier train pour Paris. Il prend alors un verre au comptoir d’un bar lorsqu’une femme entre pour acheter des cigarettes. Il sort à sa suite et lui demande si elle ne connaitrait pas un hôtel sympa, vu qu’il n’est pas d’ici. S’ensuit une nuit de flânerie dans la ville endormie, ils parlent de tout sauf d’eux-mêmes, se rapprochent, s’effleurent mais ne vont pas plus loin malgré la réelle attirance qu’ils semblent éprouver l’un pour l’autre. Au petit matin, l’homme va prendre le premier train et ils se promettent sur le quai de la gare de se retrouver trois jours après au jardin des Tuileries à Paris, sans s’être dits, par jeu, qui ils étaient. Le spectateur, complice de l’intrigue durant une bonne partie du film, ressent rapidement une tension qui va peu à peu contaminer les personnages, et installer un douloureux mais passionnant drame racinien.

                                                                                                                      

3 cœurs – Un film de Benoit Jacquot avec Benoit Poelvoorde, Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve, …

Publié dans Films

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Transformation d'un téléphone par une étudiante en design

Publié le par Michel Monsay

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Quand Mary Poppins s'invite à Versailles

Publié le par Michel Monsay

Quand Mary Poppins s'invite à Versailles

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Ombre et lumière au château des Ravalet

Publié le par Michel Monsay

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