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Wax, une belle exposition riche en couleurs

Publié le par Michel Monsay

Wax, une belle exposition riche en couleurs
Wax, une belle exposition riche en couleurs
Wax, une belle exposition riche en couleurs

Le musée de l'Homme explore les enjeux culturels du wax, un tissu coloré emblématique des tenues africaines. L'exposition Wax, entre héritage et réappropriation, mélange les regards d'artistes, de couturiers, d'anthropologues, d'historiens de l'art et de designers, pour créer un parcours passionnant et pédagogique. Très populaire de nos jours en Occident, le wax a longtemps été lié à l'Afrique, et plus particulièrement à l'Afrique de l'Ouest, où ce tissu est très utilisé pour les vêtements du quotidien. Pourtant, le wax trouve ses origines en Indonésie. Les colons et marchands hollandais ont fait voyager les tissus indonésiens jusqu'en Afrique de l'Ouest, où ils ont vite été appropriés et adaptés. Les Européens ont profité de ce nouveau filon industriel et commercial jusqu'à la fin de la période coloniale, date à laquelle les entreprises africaines reprennent la main sur le marché. L'exposition met ainsi en lumière les Nanas Benz, des femmes du Togo qui ont su s'enrichir grâce au commerce du wax dans les années 1960. De nos jours, le wax s'est mondialisé, et la qualité des tissus varie grandement en fonction de sa provenance. Le musée de l'Homme évoque également les cultures liées au wax. Couleurs, formes, motifs : les tissus changent en fonction des pays, des religions, des communautés, ou même des revendications politiques. Un vêtement devient alors presque une carte d'identité, pour ceux qui savent déchiffrer les symboles. Cette belle exposition permet aussi d'admirer des créations de mode et des œuvres multidisciplinaires. Tissu stéréotype ou emblème identitaire ? Différents artistes remettent en question le rôle du wax aujourd'hui, en Afrique et dans le monde. Près d’un siècle et demi après son invention, le wax a conquis les vestiaires et les intérieurs des Européens. Il s’est même hissé sur les podiums des grands couturiers, de Jean-Paul Gaultier à Maria Grazia Chiuri (pour Dior). Dans l’imaginaire collectif, ce tissu aux graphismes reconnaissables en un clin d’œil symbolise l’Afrique et son exubérance joyeuse. Chaque motif de wax raconte une histoire et porte un nom. Cette dimension communicationnelle fait du wax un véritable langage textile, qui séduit par sa beauté.

Wax est à voir au Musée de l'Homme jusqu'au 7 septembre.

Wax, une belle exposition riche en couleurs
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Stephen Jones, maître de l’élégance et de la créativité. Chapeau, l’artiste !

Publié le par Michel Monsay

Stephen Jones, maître de l’élégance et de la créativité. Chapeau, l’artiste !
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Stephen Jones, maître de l’élégance et de la créativité. Chapeau, l’artiste !
Stephen Jones, maître de l’élégance et de la créativité. Chapeau, l’artiste !

Petit ou grand, sobre ou coloré, simple ou fantasque : le chapeau est un art à part entière, que Stephen Jones a su maîtriser à la perfection. Le Palais Galliera dédie une fabuleuse exposition rétrospective inédite au modiste britannique toujours en activité, intitulée Stephen Jones, chapeaux d'artistes, qui rassemble près de 400 œuvres, dont plus de 170 chapeaux, 40 silhouettes complètes et différents dessins, photos et vidéos, dans un parcours qui retrace la riche carrière de ce génie du chapeau. On peut admirer à travers ces pièces le processus créatif du modiste, ses inspirations, ses collaborations et ses rencontres marquantes, l'importance de Paris dans son œuvre, mais aussi la place du chapeau et de ses créateurs dans le monde de la mode contemporaine. Jean-Paul Gaultier Vivienne Westwood, Thierry Mugler, Givenchy, John Galliano, Marc Jacobs, Schiaparelli, Comme des Garçons,... : le modiste multiplie les collaborations. Il entretient une relation particulière avec la maison Dior, avec qui il travaille depuis 30 ans. Le succès de Stephen Jones n'est plus à démontrer, et le créateur a fortement influencé, par son univers audacieux, le monde de la mode d'aujourd'hui. Le parcours de l'exposition retrace la carrière du créateur, de ses débuts à ses derniers succès. Au milieu des années 1980, son humour et son savoir-faire séduisent Paris. Avec lui, le couvre-chef se fait oiseau, corail, chaussure, bobine, bol de soupe à l’oignon, tour Eiffel, cathédrale de Liverpool... De l’extravagance baroque à la simplicité zen, Stephen Jones s’amuse à juxtaposer les formes et les matières pour faire de ses chapeaux de véritables sculptures. Une célébration de la passion et du talent d’un modiste surdoué qui a su élever cet accessoire à des sommets inégalés, faisant d’un simple complément vestimentaire une œuvre d’art à part entière. Quel délice que cette rétrospective consacrée à Stephen Jones, un hommage poétique et ludique dont on ressort enchanté, d'autant que j'ai eu la chance de le féliciter en personne, il était exceptionnellement de passage à l'exposition.

Stephen Jones, chapeaux d'artiste est à voir au Palais Galliera jusqu'au 16 mars.

Stephen Jones, maître de l’élégance et de la créativité. Chapeau, l’artiste !
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Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe

Publié le par Michel Monsay

Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe

A chaque édition, leurs exploits sont racontés et suivis par des milliers de fans, dans le monde entier. Les marins du Vendée Globe parcourent les mers et les océans de la planète dans une course épique et dangereuse de 45 000 km sans escale ni assistance, suscitant la curiosité et la passion des spectateurs. A l'occasion de la dixième édition de cet événement unique en son genre, remportée par Charlie Dalin en 64 jours, le musée de la Marine s'est intéressé à ces courses et ces marins exceptionnels. L'exposition En solitaire autour du monde, qui vient de se terminer, est revenu ainsi sur l'histoire du Vendée Globe, ses grands héros, ses exploits, et même sur le Golden Globe Challenge, l'ancêtre de cette course qui vit la victoire en 1969 de Robin Knox-Johnston en 312 jours. Organisé tous les quatre ans depuis 1989, le Vendée Globe est un événement vraiment spécial dans le monde de la course à la voile. Plusieurs dizaines de concurrents (40 en 2024-2025) s'embarquent dans des voiliers monocoques de 18 m pour une course en solitaire autour du monde. De fait, cette épopée fait naître des histoires incroyables, des exploits comme des drames. Dans cette exposition, le musée de la Marine a rassemblé 270 œuvres et objets spécifiques, qui racontent et expliquent l'histoire de cette course, ses pionniers, ses challenges. On retrouve ainsi des objets de navigation, des maquettes, des tenues, des œuvres d’art, des ouvrages, des documents d’archives, mais aussi d'impressionnantes vidéos embarquées et des interviews inédites des skippers. À travers ce parcours, on découvre également les évolutions techniques qui ont changé le travail et le quotidien des marins, les savoir-faire nécessaires pour réussir une telle course, mais aussi les sentiments qui animent les participants pour faire face à une telle épreuve, et ceux qu'ils ressentent lorsque la ligne d'arrivée se montre enfin, après des dizaines de jours passés seul en mer, 64 pour Charlie Dalin, le vainqueur de la dernière édition qui a battu le record, à 109 pour Titouan Lamazou qui avait remporté la première édition en 1989-90, et qui depuis est devenu un artiste passionnant dont deux portraits de marins étaient exposés. Pas à pas, comme les navigateurs, les visiteurs passent les trois caps de la course, découvrant au passage des témoignages bouleversants, des naufrages ou des victoires, les petites superstitions des marins et les connaissances techniques nécessaires à un tel voyage. Le Vendée Globe n’est pas simplement une compétition sportive. C'est un voyage au bout du monde, un périple solitaire à travers les océans les plus impitoyables de la planète. C’est aussi une grande aventure humaine comme il n'en existe quasiment plus où chaque skipper, qu’il soit novice ou vétéran, se confronte non seulement aux éléments, mais aussi à lui-même, dans un face-à-face avec les limites de la résistance physique et mentale. Cette exposition a rendu un bel hommage à ces admirables héros.

Voici quelques photos de l'exposition, puis trois d'une maquette et d'une peinture du Musée de la Marine et une du métro aérien sous un beau soleil parisien.

Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
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Le charme délicat et magnifiquement coloré de la peintre norvégienne Harriet Backer

Publié le par Michel Monsay

Le charme délicat et magnifiquement coloré de la peintre norvégienne Harriet Backer
Le charme délicat et magnifiquement coloré de la peintre norvégienne Harriet Backer

Harriet Backer (1845-1932) a été la peintre la plus renommée dans son pays, en Norvège, à la fin du XIXe siècle, une époque où les femmes n’étaient pas considérées comme des citoyennes à part entière. Cette exposition est la première rétrospective consacrée à l'artiste en France. Célèbre pour son usage de coloris riches et lumineux, l'artiste puisait aussi bien son inspiration dans le courant réaliste que dans les innovations de l’impressionnisme. Elle se démarquait par la liberté de sa touche et son très grand intérêt pour les variations de la lumière. Cette très belle exposition du Musée d'Orsay comprend 89 œuvres, dont nombre de peintures d'intérieurs rustiques, des portraits sensibles du monde rural, d'intérieurs d’églises,...  Agencée de manière thématique, elle retrace la formation de l’artiste dans les grandes capitales culturelles de l’époque et ses engagements féministes partagés avec plusieurs autres artistes femmes scandinaves, comme Kitty Kielland. Si le nom d'Edvard Munch est le seul qui vienne à l'esprit quand on évoque la peinture norvégienne, Harriet Backer bénéficie pourtant du même statut d'idole que l'auteur du célèbre Cri dans leur pays, et on peut s'étonner dans ces conditions de n'en avoir jamais entendu parler. Ou qu'aucune de ses œuvres, célébrées par les grands noms de la peinture française du XIXe siècle, ne soit jamais passée en vente dans les grandes maisons d'enchères internationales. À une époque où les femmes ne peuvent accéder à la profession, Harriet Backer est parvenue non seulement à s'imposer comme une artiste de carrière, mais aussi à gagner le respect de ses pairs. Le sérieux professionnel dont Harriet Backer et ses amies artistes font preuve, à Munich puis à Paris, va surprendre ces messieurs. Son art se construit hors du passage obligé de la masculinité avec un regard très lucide et espiègle sur la féminité. C'est une peinture qui ne cherche pas à faire la guerre mais plutôt à créer la paix avec des lumières très fortes et des couleurs vives, mais aussi avec des scènes intimistes à la douce sérénité. Ses tableaux représentent des scènes d'intérieur mais aussi quelques scènes en plein air. L'artiste ne peint les êtres qu’en compagnie des choses de leur foyer et de la lumière du jour ou des lampes, toutes aussi importantes que le personnage. Célibataire endurcie, elle militera toute sa vie pour le droit des femmes et ouvrira, en 1891, la première école de peinture mixte à Oslo. Cette passionnante exposition nous fait découvrir une artiste qui, par la beauté de ses peintures et sa détermination à exister à la force du pinceau, est sans aucun doute une pionnière discrète de la reconnaissance des femmes dans l’art.

Harriet Backer, La musique des couleurs est à voir au musée d’Orsay jusqu’au 12 janvier.

Vous pouvez cliquer sur les photos pour les voir en grand, et ensuite avec les flèches les faire défiler.

Le charme délicat et magnifiquement coloré de la peintre norvégienne Harriet Backer
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Beau coup de projecteur sur les premières années de Jackson Pollock

Publié le par Michel Monsay

Beau coup de projecteur sur les premières années de Jackson Pollock

En se concentrant sur les premières années de sa carrière, de 1934 à 1947, l'exposition consacrée à Jackson Pollock au Musée Picasso explore tout le parcours artistique et intellectuel du peintre à ses débuts. Influencé par le maître espagnol, il sera comme lui un artiste expérimentateur. Sont réunies une quarantaine de ses peintures et de nombreux dessins, ce qui est remarquable car la difficulté d’obtenir le prêt de ses œuvres est directement proportionnelle à sa célébrité et à sa valeur financière, très hautes toutes deux, puisque Jackson Pollock a été hissé au rang de héros américain. Né dans les plaines du Wyoming, au nord-ouest des États-Unis, il a grandi aux environs de Los Angeles. En 1930, il rejoint son frère aîné Charles, artiste peintre lui aussi, à New York. Plusieurs galeries y exposent les œuvres de Picasso. En 1939, une grande rétrospective est organisée au MoMA, le musée d'art moderne de New York, portant sur ses quarante premières années de création. On sait que Jackson Pollock est allé la voir à plusieurs reprises. La première partie de l’exposition qui lui est consacrée au Musée Picasso montre des dessins et tableaux, reprenant le motif du masque, du cheval ou du taureau, dont le mimétisme avec ceux de Picasso est troublant. Une série de dessins réalisés par l’artiste américain, atteint de troubles bipolaires et alcoolique, destinés à son psychanalyste comme support thérapeutique, constituent un autre témoignage étonnant de l’influence du grand Pablo. Le propos de l’exposition est de montrer comment Jackson Pollock s’en extrait peu à peu, jusqu’à devenir le peintre des drippings, ces fameuses chorégraphies de lignes de couleurs projetées sur la toile placée au sol. Il n’y a pas que Picasso qui a influencé Jackson Pollock, également l'art natif américain, les muralistes mexicains, Thomas Benton, peintre réaliste américain dont il a été l’élève, mais aussi des surréalistes. Cette belle exposition nous permet de suivre le cheminement d’un artiste sur le fil du rasoir, vacillant entre deux mondes, celui des arts amérindiens et celui des avant-gardes européennes, un aspect méconnu et très intéressant de l'œuvre du peintre américain.

Jackson Pollock, les premières années est à voir au Musée Picasso jusqu'au 19 janvier.

Beau coup de projecteur sur les premières années de Jackson Pollock
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Beau coup de projecteur sur les premières années de Jackson Pollock
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Une immersion totale dans les différents univers de cette passionnante expression artistique

Publié le par Michel Monsay

Une immersion totale dans les différents univers de cette passionnante expression artistique

Jamais la bande dessinée n’avait été célébrée de la sorte par une grande institution culturelle. Il manquait un événement global, mêlant patrimoine et création contemporaine, le Centre Pompidou l'a proposé à travers cette très belle exposition qui vient de se terminer. L'exposition principale couvrait l'histoire de la BD de 1964 à nos jours avec tous les maîtres du 9ème art, et à la bibliothèque publique d'information du Centre, Corto Maltese était à l'honneur sous l’angle de sa dimension romanesque, et c'était tout simplement magnifique. Riche de 750 œuvres, réunissant 130 artistes issus du Japon, des États-Unis et d’Europe, les trois territoires majeurs de la bande dessinée, la rétrospective a traversé avec brio soixante ans de création à travers 12 thématiques. Entre planches originales, œuvres numériques, carnets, documents et créations murales inédites, la rétrospective a offert une large variété de supports. Initier une rétrospective historique de la BD en 1964, traduit l’ambition de mettre en lumière le foisonnement et l’effervescence d’une production marquée par la libération des carcans graphiques et narratifs qui permit l’entrée du médium dans l’âge adulte. Une époque où l’insolence du propos et la provocation ont permis l’avènement d’un art tourné davantage vers le réel et l’introspection, thèmes qui irriguent largement la création contemporaine. 1964, c’est aussi la sortie de Barbarella, premier roman graphique, la création de la revue underground Garo au Japon et aussi l'invention du terme de neuvième art. Véritable caverne d’Ali Baba, cette exposition présente autant des couvertures de Hara-Kiri réalisées par Fred, journal à l’humour explosif qui sut aussi explorer une poésie de l’absurde, que des planches et dessins de Tardi, Enki Bilal, Art Spiegelman, Moebius, Nicolas de Crécy, Joann Sfar, et bien d'autres. Cerise sur le gâteau, à la BPI du Centre, l'exposition consacrée à Corto Maltese éblouit par la beauté des dessins et peintures d'Hugo Pratt, son créateur. Ce génie de la BD se définissait comme un écrivain qui dessine, ou comme un dessinateur qui écrit. Pour lui, dans la bande dessinée, textes et images allaient de pair. S’il est marqué par le cinéma d’aventure, Hugo Pratt était aussi épris des classiques littéraires du genre : ceux de Stevenson, Joseph Conrad, Herman Melville, Emilio Salgari, Dos Passos, Hemingway, Borges, Kipling…  Curieux et voyageur, le dessinateur ne pouvait visiter une ville sans se rendre dans les librairies à la recherche de sources pour ses écrits. Preuve de son imprégnation littéraire, on croise des écrivains dans les aventures de Corto Maltese : Jack London, mais aussi Henry de Monfreid, Gabriele d’Annunzio… Don Quichotte ou les récits d’Arthur Rimbaud sont carrément cités et des œuvres comme Le petit prince ou À la recherche du temps perdu sont représentées. On l’oublie parfois tant ses livres sont devenus emblématiques, mais voir des planches de BD d’Hugo Pratt procure un ressenti immédiat, physique. On ne peut être que bluffé par la grâce des aquarelles et le pouvoir évocateur propice à la rêverie de ses coups de crayon. Son œuvre permet de découvrir des valeurs, des cultures différentes abordées avec respect, elle peut donner aussi envie d’aller vers l’autre. Se plonger dans le monde de Corto Maltese donne toujours envie de partir en voyage, pas seulement physique, mais aussi mental. Avec un représentant comme Hugo Pratt, parti trop tôt en 1995 à l'âge de 68 ans, et les créateurs présents dans la grande exposition évoquée en premier, la bande dessinée est plus que jamais un art majeur.

À défaut d'avoir pu voir cette ces deux très belles expositions, en voici un large aperçu :

Une immersion totale dans les différents univers de cette passionnante expression artistique
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Passionnante traversée du surréalisme dans les arts

Publié le par Michel Monsay

Passionnante traversée du surréalisme dans les arts

Avec près de 500 œuvres et documents, l'exposition Surréalisme au Centre Pompidou retrace plus de quarante années d’une exceptionnelle effervescence créative autour du surréalisme dans la peinture, la sculpture, la photographie mais aussi dans la littérature et le cinéma. Dans sa scénographie, l’exposition s’est inspirée des expositions historiques du surréalisme et de leur volonté d’émerveiller, faisant même appel à un magicien pour créer dès l’entrée une atmosphère onirique. De plus, Surréalisme montre enfin ces artistes femmes comme Léonora Carrington, Dorothea Tanning, Dora Maar et Léonor Fini qui, elles aussi, ont pris part au mouvement en créant de très belles œuvres. Il y a vingt-deux ans, lors du dernier accrochage consacré au mouvement, seules trois œuvres signées par des femmes y étaient alors exposées. Dès l'entrée de l'exposition, le Centre Pompidou nous plonge dans cet univers fantasque, bizarre, coloré, parfois drôle, parfois dérangeant, parfois poétique. Le long d’un parcours en spirale, treize chapitres se suivent, chacun défini par un thème (forêts, nuit…), un nom (Alice, Mélusine…) ou une notion (rêve, érotisme, cosmos…). Toute la diversité de l'art surréaliste est représentée pour les 100 ans du mouvement à travers ses plus grands artistes : Salvador Dali, Max Ernst, René Magritte, Giorgio de Chirico, Victor Brauner,... et les femmes citées précédemment. Ils font, de façons très diverses et changeantes, surgir des formes, des figures et des espaces tels qu’on n’en avait jamais vu auparavant, et continuent à dérouter et à magnétiser le regard des décennies plus tard. Ces artistes ont détourné les procédés habituels de la représentation picturale pour donner à voir ce qui n’existe que dans les songes, ils ont ouvert des territoires immenses et inventé des mondes, qu’ils ont arpentés jusqu’à leur mort. Pour se délecter de cette impressionnante exposition, il faut d’abord franchir les portes de l’Enfer, du nom du cabaret situé boulevard de Clichy, à Paris, où les surréalistes aimaient parfois se retrouver. Il avait pour façade la gigantesque gueule ouverte d’un monstre aux dents acérées, reproduite pour l’occasion. On ressort de Surréalisme avec le tournis tant la révolution orchestrée par les surréalistes a touché toutes les disciplines, générant à travers le monde une extraordinaire diversité de styles et de techniques. On réalise combien ce mouvement ouvert aux femmes, antitotalitaire et anticolonialiste, qui mettait sur un pied d’égalité cultures occidentales et non européennes, résonne encore avec notre époque.

Surréalisme est à voir au Centre Pompidou jusqu'au 13 janvier.

Passionnante traversée du surréalisme dans les arts
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Très belle découverte avec Tarsila Do Amaral, figure majeure de l'art moderne au Brésil

Publié le par Michel Monsay

Très belle découverte avec Tarsila Do Amaral, figure majeure de l'art moderne au Brésil

On la connaît peu en France mais, dans les années 1920, elle a inventé un style exceptionnel inspiré notamment du cubisme. L’œuvre de Tarsila do Amaral est un jalon de l'art moderne qui mérite d'être reconsidéré. La très belle exposition du musée du Luxembourg, à Paris, lui rend justice. Qu'elle que fût la force de son talent, l'artiste présentait trois handicaps pour son époque : elle était femme, brésilienne et communiste. Pourtant, Tarsila do Amaral (1886-1973), élève, entre autres à Paris, de Fernand Léger, a inventé dans les années 1920, un vocabulaire pictural absolument unique, tenant à la fois du cubisme, du surréalisme, de Georgia O'Keeffe et des dessins d'animation contemporains. Mais contrairement à une autre Latino-américaine au profil similaire, Frida Kahlo, le fait qu'elle ne développe pas son propre culte de la personnalité, la cantonnera, en termes de célébrité, au Brésil. En 2018, une rétrospective au MoMA de New York lui a donné un premier écho international. Parce qu'elle est quasi complète, l'exposition du musée du Luxembourg qui voyagera ensuite au musée Guggenheim de Bilbao lui redonnera certainement la place qu'elle mérite dans la chronologie moderne. Elle a appris son art dans notre capitale pendant l’entre-deux-guerres, avant d’aller le confronter aux influences tropicales de son pays. Avec sa peau pâle, ses cheveux noir de jais séparés par une petite raie et ses lèvres rouge carmin, l'autoportrait de la Figure en bleu peint en 1923 peut suggérer bien des influences. Il y a du Cézanne, ou encore du Matisse, avec son fond bleu uni et ses quelques oranges, qui forment un aplat décoratif comme chez le maître. De multiples allers-retours entre São Paulo et Paris, de 1920 à 1932, permettront peu à peu à la Brésilienne de humer puis de partager, au sein de la Ville lumière, les mille feux d’une avant-garde artistique, qu’il s’agisse de peinture avec Fernand Léger, de musique, elle y rencontre le compositeur Heitor Villa-Lobos ou de littérature, sa durable amitié avec l’écrivain Blaise Cendrars. Une vie libre et sacrément osée qui la conduira, de retour dans son pays, à devenir la figure centrale du modernisme brésilien et l’inventrice d’une peinture primitive inspiré de l’imaginaire indigéniste pour dévorer la culture coloniale occidentale qu’elle ne connaissait que trop bien. Riche de cent cinquante tableaux, études et dessins, l’exposition brosse le portrait en creux d’un maître de l’art moderne au féminin.

Tarsila Do Amaral, peindre le Brésil moderne est à voir au musée du Luxembourg jusqu'au 2 février.

Très belle découverte avec Tarsila Do Amaral, figure majeure de l'art moderne au Brésil
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Paolo Roversi, l'éternelle quête d'une beauté mystique fascinante

Publié le par Michel Monsay

Paolo Roversi, l'éternelle quête d'une beauté mystique fascinante

L’exposition Paolo Roversi qui vient de se terminer au Palais Galliera a dévoilé 50 ans de photographies et révélé comment l’artiste s’est emparé de la mode pour créer une œuvre unique. Italien, Paolo Roversi s’installe à Paris en 1973 où il travaille pour des magazines prestigieux et collabore avec des grands créateurs. Dès ses années d’apprentissage, le choix du studio sans décor ni accessoires superflus, de la chambre grand format Polaroid, appareil à soufflet qui nécessite de travailler lentement, définit sa manière de concevoir ses photos et son esthétique. Sa signature est reconnaissable : tonalités douces et sépia des noir et blanc à la lumière du jour, ou densité et profondeur à la lumière d'une lampe torche. Pour cette rétrospective, la première pour cet artiste vivant, 140 clichés ont été réunis : portraits intenses ou évanescents en noir et blanc des fidèles comme Kate Moss, Kirsten Owen ou Natalia Vodianova, nus sublimes, clichés de mode mêlant flou et touches de couleur, qui témoignent du style du photographe aimant faire poser ses modèles en studio, jusqu'à faire naître l'émotion et créer des moments uniques. Dans son studio, le soleil n’entre pas directement, il se réverbère sur la façade blanche des immeubles en vis-à-vis, à deux pas du parc Montsouris, dans le 14e arrondissement. Cette lumière est une gaze étale dans laquelle l’Italien de Paris cisèle ses contrastes. Quand il commence à se faire un nom au panthéon de la mode parisienne, au tournant des flamboyantes années 1980, Paolo Roversi avance à contre-courant. Depuis les années 1960 de Frank Horvat, les photographes s’épanouissent en extérieur, emmènent leurs modèles dans la rue et donnent à leurs clichés des airs de documentaires sur l’époque. Dans son studio parisien, il s’invente un monde qui se défie du naturel. Les cadences infernales de la mode l’effleurent à peine, il prend le temps de l’inspiration, de la respiration, pour travailler à la chambre et étirer les temps de pose, qui parfois laissent la part belle aux flous ou aux dédoublements de silhouette. Face à la démultiplication des images, il fabrique des exemplaires uniques, singuliers, difficilement reproductibles. À 76 ans, il travaille moins aujourd’hui, en retrait toujours, très loin du tourbillon, mais avec la même curiosité et le même enthousiasme. Cette très belle exposition aura permis de mieux connaître le travail de ce grand portraitiste.

Paolo Roversi, l'éternelle quête d'une beauté mystique fascinante
Paolo Roversi, l'éternelle quête d'une beauté mystique fascinante
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Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner

Publié le par Michel Monsay

Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner

Quelques uns des plus grands photographes de la première moitié du XXᵉ siècle sont hongrois, à l'image de Robert Capa, André Kertesz, Brassai, mais il ne faut pas oublier d’ajouter André Steiner (1901-1978), pionnier de la photographie sportive auquel le musée d’Art et d’Histoire du judaïsme à Paris rend aujourd’hui hommage dans le cadre de l’Olympiade culturelle. L’occasion d’une exposition réunissant une soixantaine de tirages des années 1930 figurant des corps de femmes et d’hommes souvent saisis en pleine action, parfois nus, rarement alanguis, magnifiés par une contre-plongée ou sculptés par la lumière. C'est comme un manifeste pour ce militant communiste. Contre le laisser-aller du corps bourgeois, André Steiner exhibe ostensiblement un corps redressé, à la recherche de la perfection du geste. Pour lui, l’engagement politique était indissociable de l’aventure esthétique. C’est en 1924 qu’André Steiner prit un Leica entre ses mains, alors qu’il se formait pour devenir ingénieur dans une prestigieuse école de Vienne, en Autriche. Quatre ans plus tard, le voilà obligé de fuir pour échapper à l’antisémitisme. Direction Paris, où il abandonne le métier d’ingénieur du son pour la photographie, travaillant autant pour des magazines prestigieux que pour des revues légères où ses nus à la fois délicats et puissants font merveille. Il montre une capacité à inscrire les corps dans l’espace, au sol comme dans les airs, par ses compositions originales pour l'époque, par ces plongeurs ou danseuses qui dessinent des arabesques dans l’atmosphère, par ces athlètes aux muscles bandés dont les portraits relèvent de la statuaire antique sans jamais être passéistes. Belle découverte que ce photographe qui a exalté dans les années 1930 l'image d'un corps puissant, sportif et libre.

André Steiner, le corps entre désir et dépassement est à voir au Musée d'art et d'histoire du judaïsme jusqu'au 22 septembre.

Ci-dessous, en plus des belles photos d'André Steiner, trois magnifiques pièces du Musée : un Chagall, un Vuillard et un dessin d'Alphonse Levy.

Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner
Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner
Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner
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Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner
Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner
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