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Du rugby champagne comme on l'aime

Publié le par Michel Monsay

Du rugby champagne comme on l'aime

Depuis que Fabien Galthié a pris les rennes de l'équipe de France, il a su construire un groupe qui au fil des matchs est de plus en plus impressionnant avec des joueurs de très haut niveau, dont Antoine Dupont, élu meilleur joueur du monde en décembre. Après la magnifique victoire il y a trois mois contre les All blacks de Nouvelle Zélande, l'équipe de France a donné samedi une leçon de rugby à l’Écosse dans son stade de Murrayfield en marquant six essais. Trois matchs et trois victoires dans le Tournoi des six Nations pour les français, qui sont aujourd'hui l'une des toutes meilleures équipes du monde en produisant un rugby de toute beauté.

Voir le résumé du match ci-dessous :

Publié dans Chroniques

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Ne pas s'ennuyer aux Césars, c'est possible !

Publié le par Michel Monsay

Ne pas s'ennuyer aux Césars, c'est possible !

A l'inverse de la cérémonie des Césars d'avant-hier, d'une platitude et d'un ennui abyssal, mis à part l'émouvant hommage de Xavier Dolan à Gaspard Uliel, voici une petite perle de drôlerie signée Laurent Lafitte en 2013 :

Publié dans Chroniques

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Un tableau réaliste et poignant du monde agricole

Publié le par Michel Monsay

Un tableau réaliste et poignant du monde agricole

Avec une puissance rare, "Au nom de la terre" s'inscrit dans une mouvance du cinéma français qui, loin de Paris et de l'intimisme en chambre, observe le pays réel et ses souffrances. Ce film fort et sensible dit, à travers l'histoire tragique d'une famille, toute la détresse du monde paysan auquel on a tant demandé. Fils de paysan, Édouard Bergeon, dont c'est le premier long-métrage de fiction, avait auparavant réalisé plusieurs documentaires et reportages sur le sujet, d'où la bouleversante authenticité qui ressort à la vision de son film, d'autant qu'il nous raconte l'histoire de son père. La réalisation est sobre, avec de très beaux plans larges et fixes de la campagne, en cinémascope façon western, et aussi des plans plus serrés, qui capturent les corps à l'ouvrage, la joie et la souffrance. La caméra prend son temps, le temps de la terre. Guillaume Canet trouve ici son meilleur rôle, on le sent entièrement impliqué dans son personnage qu'il habite avec passion, et Anthony Bajon (Ours d'argent du meilleur acteur à la Berlinale 2018 pour son rôle dans La prière de Cédric Kahn) est très émouvant dans son interprétation de l'adolescent impuissant face au désespoir de son père. Citons aussi Rufus dans le rôle du patriarche intransigeant, amer et rugueux, qu'il joue parfaitement. Ce film, qui a obtenu un étonnant succès en salles avec 2 millions de spectateurs malgré un sujet difficile, est un hommage très émouvant au difficile métier d’agriculteur, et le réalisateur espère par son histoire éveiller les consciences sur le devenir de cette profession essentielle mais aussi sur les habitudes de consommation. Avec l'ouverture du salon de l'agriculture, "Au nom de la terre" tombe à pic pour mieux appréhender la réalité quotidienne de ces passionnés qui ne ménagent pas leur peine.

Le film est à voir ici ou sur le replay de France Tv.

Publié dans replay

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Un authentique bijou de minisérie

Publié le par Michel Monsay

Un authentique bijou de minisérie

Réalisation millimétrée, dialogues d’une incroyable justesse, performance inouïe des interprètes : tout est réussi dans « Normal People ». La sobriété de l’ensemble renforce sa beauté. Le phénoménal duo d’acteurs quasi inconnus qui porte la série est composé de Daisy Edgar-Jones, jeune femme de 23 ans lumineuse et bouleversante d'intensité, de sensualité, de grâce et d'émotion, et de Paul Mescal d'une vérité confondante, qui tient ici son premier rôle à l’écran, on l’a vu depuis dans l'excellent film de Jane Campion « The Lost Daughter » sur Netflix. D'un récit sur plusieurs années d’une relation amoureuse et des jeux de domination sociale et intellectuelle qui s’y perpétuent, les réalisateurs de cette série irlandaise ont tissé avec une sensibilité exacerbée une fresque d’une grande élégance admirablement bien filmée. C’est une romance de jeunesse infiniment complexe, où désirs, espoirs et déchirements se mêlent. Un drame bouleversant, qui met à nu l’intimité émotionnelle et physique de deux héros tourmentés avec une délicatesse et une précision rares. Adaptée du deuxième roman de l’Irlandaise Sally Rooney, comparée à Jane Austen et dont l’intelligence et l’acuité à sonder les émois, les abîmes et les souffrances de ses protagonistes est remarquable, « Normal People » est devenu un phénomène mondial en 2020, battant des records d’audience sur les plates-formes de la BBC en Grande-Bretagne et Hulu aux États-Unis. En 12 épisodes de 26 minutes, le charme, l’intelligence, la lucidité de cette série en font une des toutes meilleures de ces dernières années. Un pur régal.

A voir ici ou sur le replay de France 5.

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Un grand monsieur s'en est allé

Publié le par Michel Monsay

Un grand monsieur s'en est allé

La chanteur et fondateur du groupe Procol Harum, Gary Brooker vient de mourir à l'âge de 76 ans. Impossible d'oublier le tube planétaire qui a lancé le groupe à l'été 1967, A Whiter Shade of Pale, sublime morceau majestueusement balayé par les parties d’orgues conçues par le claviériste du groupe Matthew Fisher en reprenant très librement la Suite pour orchestre n°3 en ré majeur de Bach, et porté par la belle voix mélancolique de Gary Brooker. Compositeur, pianiste et chanteur, il ne s'est pas limité à ce seul succès puisqu'à l'inverse de très nombreuses formations de l'époque, il a su durer avec son groupe jusqu'en 1977, puis a continué en solo avant de reformer Procol Harum en 1991 et de reprendre une carrière qui sera ponctuée de trois nouveaux albums, dont le dernier en 2017. Gary Brooker, ce gentleman qui faisait toujours preuve d’une classe et d’un flegme tout britannique, a été l’un des premiers à insérer des bribes de musique classique dans la pop. Été 1967, le rock britannique domine le monde. Les Beatles, les Rolling Stones, les Who, les Kinks sont à l'apogée de leur créativité, mais c'est une chanson inattendue qui monopolise les radios et les boîtes de nuit : A Whiter Shade of Pale, qui se retrouve numéro un dans 17 pays, dont la France, se vend à plus de 10 millions d'exemplaires à travers le monde et offre à des millions de couples le slow de leur vie. John Lennon aurait dit de cette chanson : « c’est la plus belle chose que j’ai jamais entendue ». Brian Wilson le leader des Beach Boys a quant à lui assuré qu’elle serait sa marche funèbre.

En 2006, Gary Brooker reprenait avec son groupe Procol Harum ce morceau d'anthologie dans une magnifique version, accompagné de l'orchestre national danois, sa voix n'a peut-être jamais été aussi émouvante :

Publié dans Chroniques

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Une danse mêlant fluidité et énergie explosive

Publié le par Michel Monsay

Une danse mêlant fluidité et énergie explosive
Une danse mêlant fluidité et énergie explosive

Un extrait du fascinant ballet "Chroma" du chorégraphe Wayne McGregor dansé par Laura Morera et Eric Underwood du Royal ballet de Londres, sur une musique des White Stripes arrangée par Joby Talbot. Le style du prodige de la danse contemporaine britannique, invité par toutes les plus grandes compagnies du monde et qui a été le premier chorégraphe résident de la prestigieuse institution anglaise qui ne soit pas issu de la danse classique, est facilement reconnaissable : longues et élégantes distorsions, extrême articulation du corps, mouvements totalement inattendus, et des danseurs à la fois beaux et étranges, notamment Eric Underwood qui crève l'écran.

Publié dans Chroniques

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Une merveille de Van Gogh

Publié le par Michel Monsay

Une merveille de Van Gogh

"La nuit étoilée", ce magnifique tableau de Vincent Van Gogh est l'une des pièces maîtresses du Moma de New-York. Inspirée du ciel observé depuis sa chambre à l'asile de Saint-Rémy de Provence où il est interné pour soigner son état dépressif, cette œuvre de 1889 est d'une grande modernité, du traitement de la couleur à la vivacité de la touche. On ne se lasse pas de contempler ce chef-d'œuvre en étant bouleversé par sa beauté.

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Une actrice au sommet de son art

Publié le par Michel Monsay

Une actrice au sommet de son art

Ce spectacle drôle, émouvant, riche nous raconte l’amour, la poésie, la littérature, le théâtre et la culture. Seule en scène, Edwige Baily livre une performance époustouflante durant une heure vingt où elle interprète deux professeures de lettres très différentes, dont l'une, passionnée et totalement investie dans son métier, est inspirée de Gabrielle Russier, condamnée en 1969 à un an de prison pour avoir aimé un de ses élèves quasiment majeur, elle se suicide deux mois après sa condamnation, Annie Girardot l’avait interprétée dans le film "Mourir d'aimer". Quant à l'autre elle évoque avec fougue, des mimiques et une intonation cocasses, dans une langue fleurie et parfois trash, l'histoire d'Antigone, figure universelle de la résistance féminine. Edwige Baily glisse avec une aisance admirable et déconcertante d’un personnage à l’autre, elle excelle quel que soit le registre, comique ou dramatique, réaliste ou fantastique. Remarquablement écrit par Edwige Baily et Julien Poncet, le texte de ce spectacle épatant est une déferlante d'intelligence, d'humour, de verbe porté haut et de vie. A la fois plaidoyer enflammé pour la littérature, où de très nombreux auteurs sont convoqués, le spectacle est également un bel hommage à ceux qui transmettent, mais aussi un éloge de l'amour pur et absolu.

A voir au théâtre du petit Montparnasse.

Publié dans Théâtre

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Sublime prestation

Publié le par Michel Monsay

Sublime prestation
Sublime prestation

Sur le chef-d'œuvre de la chanson française, "Avec le temps" de Léo Ferré, les champions olympiques Gabriela Papadakis et Guillaume Cizeron ont une nouvelle fois illuminé de leur présence et de leur grâce ces Jeux olympiques de Pékin lors du gala de clôture.

A voir ci-dessous :

Publié dans Chroniques

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Le biathlon français se conjugue aussi au féminin

Publié le par Michel Monsay

Le biathlon français se conjugue aussi au féminin
Le biathlon français se conjugue aussi au féminin

Les athlètes françaises, mis à part Gabriela Papadakis, avaient été un ton en-dessous par rapport à leurs homologues masculins jusqu'à présent dans ces Jeux Olympiques. Justine Braisaz-Bouchet en devenant championne olympique de l’épreuve de la mass-start (course où toutes les concurrentes partent en même temps), rétablit un peu le tir, c'est le cas de le dire en regardant son impressionnant premier tir debout (à voir ci-dessous) où elle a réussi à compenser le retard qu'elle avait après les deux premiers tirs couchés. Elle a ensuite creusé l'écart en ski de fond et bien réussi son dernier tir debout, sacrée performance pour réussir à devancer les deux grandes favorites norvégiennes.

Publié dans Chroniques

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