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Au coeur des vignobles d'Aloxe Corton
Lumière du soir sur ce domaine viticole millénaire au cœur de la Bourgogne qui produit deux grands crus : Corton et Corton-Charlemagne. Ce dernier, seul Grand Cru bourguignon qui soit tourné vers l'ouest, dispose de la particularité de regarder vers le soleil couchant et de profiter des rayons du soleil toute la journée. Les vignes, situées à environ 300 mètres d'altitude, échappent aux brouillards traînants. De plus, des courants d'air descendent des combes et assurent une ventilation permanente. Ainsi positionnés au carrefour d'influences variées et bienfaitrices, les raisins, produits de lumière plus que de chaleur, atteignent la maturité optimale, indispensable pour livrer de grands vins. De cette union entre la lumière, les vents et la terre, naissent des vins aux caractères et à l'aptitude à la garde hors du commun. Pour la petite histoire, c'est Charlemagne qui fit planter des vignes sur cette colline particulièrement lumineuse et en fit don en 775 à l'abbaye de Saulieu, les moines bénédictins étant les plus à la pointe des techniques viticoles de l'époque, les plus aptes à faire rayonner les vins du royaume. Un choix perspicace que les siècles suivants ne viendront pas contredire.
Pas le moment de rater son saut !
Rien à voir avec une corrida, pas de mise à mort du taureau ici. Les participants à cette course camarguaise, appelés raseteurs, sont des sportifs de haut niveau qui défient le taureau pour essayer d’attraper des cocardes et autres ficelles sur les cornes de l'animal à l'aide d'un crochet. A l'inverse de la corrida, c'est plus l'homme qui risque la blessure voire la mort s'il n'est pas assez vigilant ou prend trop de risques. La photo le montre bien.
Panier d'araignées et rétrogradation inadmissible
Pourquoi la photo est-elle si peu considérée ? Pourquoi Madame Bachelot a-t-elle balayé d'un revers de main les avancées qui avaient été faites pour valoriser la photographie, en la reléguant au rang de simple bureau alors qu'elle était devenue une délégation au même titre que les autres arts ? Cette rétrogradation à une sous-catégorie dans les arcanes ministériels montre bien que ce gouvernement et Madame Bachelot ont un problème avec l'image, déjà malmenée par ailleurs avec la loi sécurité globale. Il n'y a pas que l'art lyrique dans la vie Madame Bachelot ! La photographie est un art à part entière, et plutôt que la rabaisser alors qu'elle est déjà en souffrance depuis plusieurs années, qu'attendez-vous pour créer un Centre national de la photographie comme celui consacré au cinéma ? Le CNC a sauvé le cinéma français avec un système de financement et de diffusion très efficace. Les photographes ont besoin plus que jamais de se sentir soutenus, d'autant que paradoxalement l'image est au centre de notre société, et rien ne vaudra jamais l’œil d'un professionnel.
A lire l'article de Télérama, ici