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Un voyage à travers les superbes collections de la BNF Richelieu

Publié le par Michel Monsay

Un voyage à travers les superbes collections de la BNF Richelieu
Un voyage à travers les superbes collections de la BNF Richelieu
Un voyage à travers les superbes collections de la BNF Richelieu
Un voyage à travers les superbes collections de la BNF Richelieu

C’est l’un des joyaux du patrimoine français, auquel le public n’a pas pu accéder pendant 12 ans. Au cœur du site de la BNF Richelieu, qui a rouvert ses portes il y a quelques mois, le musée renaît, totalement repensé. Déployées dans une succession de salles thématiques, les collections, exceptionnelles, riches de 900 œuvres trouvent un écrin à leur mesure : manuscrits, dessins, estampes, sculptures, monnaies et médailles, photographies, archéologie. Le parcours, chronologique, commence à la salle des Colonnes, qui présente de superbes objets antiques provenant de l’ancien cabinet du Roi et de dons de collectionneurs érudits. Dans son prolongement, le Cabinet précieux rassemble des monnaies, des médailles, des bijoux, des pierres gravées, de la vaisselle d’apparat, et il est suivi de trois autres salons éblouissants. Puis, la Rotonde montre des documents du département des arts du spectacle. La visite s’achève par la galerie Mazarin. Ce chef-d’œuvre de François Mansart réalisé pour le cardinal abrite dans son décor baroque les joyaux de la collection, du Moyen Âge au XXe siècle. Sans oublier pour finir, la salle ovale, spectaculaire bibliothèque et ses 20 000 livres, ce qui n'est rien au regard des 40 millions d'ouvrages conservés par la BNF. Issu du passé royal, fréquenté jusque-là par des chercheurs pointus et des étudiants, le site Richelieu vient de mettre résolument un pied dans le XXIe siècle. Nouvelle entrée, nouvel escalier, nouveau musée, nouveau jardin, parties patrimoniales ouvertes pour la première fois aux visiteurs, la BNF affiche sa volonté d’être ouvert sur l’extérieur, un lieu de visite avec ce passionnant musée autant qu’un centre de lecture.

Un voyage à travers les superbes collections de la BNF Richelieu
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Un univers onirique, sensuel, ludique, ambivalent et mystérieux

Publié le par Michel Monsay

Un univers onirique, sensuel, ludique, ambivalent et mystérieux

La Bibliothèque nationale de France a mis en lumière le travail de Françoise Pétrovitch, à travers une exposition, qui vient de se finir, dédiée à son œuvre graphique et imprimée. A 58 ans, cette figure majeure de la scène artistique contemporaine est exposée dans les musées, centres d’art et galeries du monde entier (Manille, Hong Kong, Palerme, Kiev, Hambourg, Gand, Belgrade, Monaco, Salzbourg, Daejeon, Jakarta, Chodorowicz, Maastricht, Reykjavík, Berlin, New York, Paris, Bruxelles…). Depuis ses premières gravures à la fin des années 1980 jusqu’aux recherches les plus récentes, l’œuvre protéiforme de Françoise Pétrovitch questionne avec autant de subtilité que d’acuité l’univers de l’enfance et de l’adolescence, la féminité ou encore l’intimité. Naviguant entre intériorité et extériorité, inquiétude et légèreté, force et fragilité, l’artiste interroge les façons d’être au monde. Son trait singulier sillonne l’entre-deux et raconte la dualité des existences. La BnF a présenté une centaine de pièces emblématiques de son œuvre graphique : estampes, livres d’artistes, dessins et croquis, de formats et de techniques variés. Aux côtés du dessin, de la sculpture, de la céramique et de la peinture, l’estampe constitue un espace de recherche essentiel dans la pratique de Françoise Pétrovitch. Dotée d’une folle inventivité, ses œuvres, souvent délicates, donnent à voir aussi bien des adolescent(e)s dans des poses modernes, figures fragiles et interrogatives à peine esquissées sur le grain du papier, qu’un monde plus enchanté fait d’animaux et de visions oniriques. Cette belle exposition a permis de découvrir une artiste à l'univers singulier entre angoisse et merveilleux, dans lequel cohabitent humour et gravité, force et vulnérabilité à travers des cadrages audacieux, mais aussi une subtilité des couleurs et des transparences.

Un univers onirique, sensuel, ludique, ambivalent et mystérieux
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Impressionnante plongée dans l'univers de Proust

Publié le par Michel Monsay

Impressionnante plongée dans l'univers de Proust

À l’occasion du centième anniversaire de la mort de Marcel Proust, vient de se finir à la Bibliothèque nationale de France, Marcel Proust, la fabrique de l'œuvre, une exposition conçue comme une véritable traversée d'À la recherche du temps perdu. Conduisant le visiteur à travers les étapes de la composition du roman, elle raconte la fabrique de l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature à travers près de 370 documents, – manuscrits, tableaux, photographies, objets, costumes –, issus de l’exceptionnel fonds Proust de la Bibliothèque et d’autres collections publiques ou privées. Cette exposition, avec ses très nombreux manuscrits et leur légendaire lot d’ajouts à n’en plus finir, a pu montrer l’envergure du travail, le geste ou plutôt les gestes de l’écrivain, qui multipliait les brouillons, les essais, les expériences d’une même phrase, d’un même passage, faisant de La Recherche une sorte de monstre tentaculaire. Ou en tout cas un organisme mouvant, toujours vivant, puisqu’au fond jamais vraiment fini, toujours en cours de réécriture perpétuelle. Proust vivait dans un labyrinthe de papiers, avec autour de son lit, des masses de feuilles et de carnets… Il retrouvait pourtant sans mal tel ou tel passage écrit des années auparavant. Cette passionnante exposition comportait de très beaux tableaux de Van Dongen, Berthe Morisot, Renoir, Monet,... et le fameux portrait de Proust par Jacques-Emile Blanche, mais aussi des dessins et des photos qui offrent des respirations bienvenues, autant qu’elles éclairent l’époque, la biographie de l’écrivain et ses inspirations. Le parcours de l'exposition était à l’image d'A la recherche du temps perdu, sinueux, labyrinthique, zigzaguant entre la vie et la fiction. Reprenant l’ordre des volumes, la présentation permettait, salle par salle de voir se déployer avec clarté l’arc narratif de La Recherche, pour en repérer ses principales articulations, remonter à la source de ses épisodes emblématiques, et au final rendre vivante la construction d'une œuvre aprmi les plus importantes de la littérature mondiale.

Impressionnante plongée dans l'univers de Proust
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La liberté d'un franc-tireur

Publié le par Michel Monsay

La liberté d'un franc-tireur

Le peintre anglais Walter Sickert est peu présent dans les collections françaises et pourtant il est l’un des artistes les plus célèbres du Royaume-Uni. Le Petit Palais à Paris propose la première grande rétrospective en France d'un artiste qui a pourtant beaucoup séjourné de ce côté de la Manche. Sa fréquentation des artistes français lui a permis d'ouvrir la voie à la modernité figurative dans son pays où il a régulièrement fait scandale. Walter Sickert est d'origines diverses, né à Munich d'un père artiste danois et d'une mère anglo-irlandaise élevée en France, à Dieppe. Lui grandit en Angleterre. Ce parcours et une brève carrière d'acteur lui laisseront le goût pour le changement, le déguisement ou les variations de techniques picturales, ainsi qu'un intérêt jamais démenti pour le monde du spectacle. Il s’inscrit exactement dans l’idée de peintre de la vie moderne, telle qu’elle est énoncée par Baudelaire, en 1863 : un artiste qui tient la chronique de ses contemporains et scrute la ville, ses rues, ses immeubles et ses lieux de plaisir nocturne. Précurseur dès la fin du XIXe siècle de Warhol, le peintre britannique fut admiré par Virginia Woolf et Francis Bacon pour son travail avant-gardiste et son rejet radical du classicisme victorien. Artiste subversif, Walter Sickert peint à ses débuts des sujets singuliers tels que des scènes de music-hall ou, plus tard, des nus perturbants dans des intérieurs pauvres de Camden Town à Londres, et à la fin de sa carrière, durant l’entre-deux-guerres, Sickert innove en détournant et transposant en peinture des images de presse sur l'actualité, le cinéma ou le monde du spectacle. Sous ses allures de Lord, l'artiste anglais, soutenu par ses épouses successives, passa sa vie à fuir la bonne société pour flirter avec le scandale et la transgression dans une Angleterre victorienne encore bercée par la rigueur académique. Cette exposition bienvenue nous donne la possibilité de découvrir à travers 150 œuvres, un peintre d'une grande modernité qui aura été toute sa vie en recherche de nouvelles techniques.

Walter Sickert est à voir au Petit palais jusqu'au 29 janvier.

La liberté d'un franc-tireur
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Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke

Publié le par Michel Monsay

Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke

Indépendante depuis la chute de l'URSS en 1991, l’Ouzbékistan est l’héritier de cultures et de traditions millénaires. L'exposition "Sur les routes de Samarcande, merveilles de soie et d'or" à l'Institut du monde arabe, à Paris, rassemble 300 œuvres présentées pour la première fois en dehors des musées nationaux ouzbèkes : manteaux brodés d’or de la cour de l’émir, harnachements de chevaux en argent sertis de turquoises, tapis, ikats de soie, bijoux et costumes de la culture nomade ainsi que des peintures d’avant-garde orientalistes. Le nom des villes mythiques et légendaires, Samarcande, Boukhara, Khiva, ont nourri depuis des siècles, bien des imaginaires. L’Ouzbékistan, situé au cœur de l’Asie centrale, entre montagnes et paysages désertiques, entre plaines et oasis, est un pays unique en son genre. Carrefour des civilisations allant des peuples des steppes, de l’Inde, de la Perse, de la Chine au monde arabo-musulman, il est le dépositaire de Royaumes et d’Empires puissants nés de cette situation stratégique politique et intellectuelle unique. Dans l’optique de préserver et promouvoir la culture ouzbèke à l’échelle internationale, occultée durant des décennies par l'Union soviétique, l’Institut du monde arabe met en lumière le patrimoine et les savoir-faire ancestraux d’Ouzbékistan de la fin du XIXe au début du XXe siècle. On s’avance dans la pénombre pour admirer d’amples chapan (manteaux) plus somptueux les uns que les autres, le plus souvent en velours de soie importé, entièrement brodé d’or par-dessus les motifs d’origine. On trouve même deux modèles pour enfant aux superbes reflets orange ou violet. Cette magnifique exposition est une invitation au voyage et à l'enchantement au cœur des Milles et unes nuits, où l'art vestimentaire se caractérise par une virtuosité artistique, une somptuosité des broderies et dont l’exclusivité des motifs et a su être préservé au fil des générations.

Fabuleux voyage à la découverte des trésors d'artisanat de l'identité ouzbèke
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Beauté et tragédie des Peuls du Sahel

Publié le par Michel Monsay

Beauté et tragédie des Peuls du Sahel

Peuple millénaire et traditionnellement nomade, les Peuls représentent environ 35 millions de personnes, réparties dans une quinzaine de pays d’Afrique, majoritairement au niveau de la bande sahélienne. Pascal Maitre, photographe du temps long, spécialiste du continent africain, côtoie ces populations depuis de nombreuses années. Lauréat pour ce projet de l’édition 2020 du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière, en partenariat avec l’Académie des beaux-arts, il a passé deux ans à rencontrer les Peuls du Sahel, entre Mali, Niger, Burkina Faso et Bénin. Il expose à Paris, au Pavillon Comtesse de Caen, une quarantaine de photographies de ce projet. Un travail rendu possible grâce aux 30 000 euros de dotation et au financement de l’exposition, car dans certains pays comme au Niger, il était obligé d’avoir une escorte, ce qui lui coûtait 650 euros par jour. Avec trois thématiques : les fêtes, la vie quotidienne et les conséquences des tensions entre communautés, ces photos offrent un témoignage profond sur ces hommes et ces femmes se trouvant face aux turbulences terribles qui ébranlent la région du Sahel. Publié dans les plus grands magazines et quotidiens internationaux, à 67 ans Pascal Maitre s’est toujours attaché au reportage au long cours, à l’enquête géopolitique et au traitement d’une problématique dans son entièreté. Sorcier de la couleur, il documente de façon remarquable, toujours avec rigueur, une communauté qui a traversé les âges et qui se retrouve aujourd’hui confrontée au réchauffement climatique et aux tourments qui frappent cette région de l’Afrique, que lui-même qualifie de « bombe à retardement » avec le danger de la radicalisation djihadiste. Avec des textes et légendes détaillées, des cartes précises, il a voulu que cette exposition soit la plus complète et pédagogique possible.

Peuls du Sahel est à voir au Pavillon Contesse de Caen du Palais de l'Institut de France jusqu'au 4 décembre.

Beauté et tragédie des Peuls du Sahel
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Portraitiste au réalisme impressionnant de la société new-yorkaise

Publié le par Michel Monsay

Portraitiste au réalisme impressionnant de la société new-yorkaise

Le Centre Pompidou à Paris met en lumière l'art engagé d'Alice Neel, dont les toiles militantes invoquent aussi bien la lutte des classes que le féminisme ou la question des genres. Née en 1900 et décédée en 1984, cette figure majeure de l’art nord-américain a néanmoins été longtemps oubliée dans son pays d’origine, peut-être du fait de son engagement envers de nombreuses causes. Avec 75 peintures et dessins, l’exposition est esthétiquement forte. Pratiquant une peinture figurative aux couleurs vibrantes, Alice Neel a développé un art à contre-courant de la scène new-yorkaise, traversant les périodes de l’abstraction triomphante, du pop art, de l’art minimal et conceptuel. « Je n'aime pas peindre les gens ordinaires. disait-elle, J'aime peindre ceux que la vie a épuisés. Les images des gens reflètent l'époque d'une manière unique. Quand les portraits sont bons ils reflètent la culture, le temps et beaucoup d'autre chose ». Alice Neel a réussi à mettre sur toile avec une grande acuité l'esprit d'un New York désormais révolu. Et sa production est enfin très prisée. En parcourant cette exposition, au fil de ces portraits frontaux, sans compromis, dénués de sentimentalité, de ces scènes de rue d’une extraordinaire vitalité, de ces mères à l’enfant rarement épanouies, se dessine aussi la figure d’une femme libre et indépendante, adulée des artistes de son temps, et de son engagement sans faille contre la misère et la discrimination, et pour l’égalité des genres. On lit surtout dans ces toiles un bonheur de peindre qui s’accroît d’année en année. La touche se fait alors plus légère, la couleur plus intense, donnant une rare puissance à cette œuvre toujours en quête de vérité. disait-elle,

Portraitiste au réalisme impressionnant de la société new-yorkaise
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L'univers génial et empreint de liberté de Garouste

Publié le par Michel Monsay

L'univers génial et empreint de liberté de Garouste

Le Centre Pompidou propose, en plus de 120 tableaux, sculptures et installations, une rétrospective de l'œuvre de Gérard Garouste, l'un des plus célèbres peintres français au monde, dont le style inclassable puise aux sources de la mythologie, la littérature, la Bible et les études talmudiques. Toute la première partie de l’exposition, montée par Sophie Duplaix, conservatrice en cheffe des collections contemporaines au Musée national d’art moderne, fait la part belle à ses Don Quichotte, sainte Thérèse d’Avila et autres personnages de la Bible ou de la Kabbale. Elle rappelle les interventions de Gérard Garouste au Palace, temple des nuits parisiennes dans les années 1980, au Palais de l’Élysée, où l’artiste crée un ensemble de fresques pour la chambre à coucher de Danielle Mitterrand, ou encore au théâtre du Châtelet lorsqu’il répond à la commande de la Ville de Paris d’un nouveau rideau de scène dans le cadre du bicentenaire de la Révolution française. A 76 ans, Gérard Garouste bénéficie enfin d'une exposition digne de ce nom, axée sur le rêve et la magie des contes, et où l'on reconnait ses personnages espiègles, un nez allongé, un regard rieur, un sourire malicieux. Une œuvre théâtralisée et tourmentée pour cet artiste génial qui se joue des apparences dans un coup d’éclat digne d’un magicien virtuose. L'exposition résume près d’un demi-siècle de création, où l'on admire cette capacité incroyable de celui que l’on surnomme l’intranquille à puiser dans des imageries grinçantes, légendes et autres fables pour inventer un monde nouveau, faisant du spectateur le complice d’une vaste descente aux enfers au cœur d’un imaginaire mêlant cruellement le rêve au cauchemar. La couleur est toujours somptueuse chez Garouste. Soyeuse, envoûtante, parfois brûlante, elle séduit immédiatement le spectateur, l’accroche pour mieux l’aider à entrer dans l'œuvre du peintre, truffée de références. Qu’importe si l’on ne comprend pas tout, si ces allusions nous échappent. C’est parce que ses tableaux regorgent de mystères, d’énigmes irrésolues, de secrets impossibles à percer qu’on les regarde, et qu’ils finissent toujours par nous emporter et nous éblouir.

L'exposition Gérard Garouste est à voir au Centre Pompidou jusqu'au 2 janvier 2023.

L'univers génial et empreint de liberté de Garouste
L'univers génial et empreint de liberté de Garouste
L'univers génial et empreint de liberté de Garouste
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Edvard Munch, un fabuleux coloriste dont l'intensité des œuvres fascine

Publié le par Michel Monsay

Edvard Munch, un fabuleux coloriste dont l'intensité des œuvres fascine
Edvard Munch, un fabuleux coloriste dont l'intensité des œuvres fascine

C'est incontestablement la grande exposition de la rentrée, celle qui attire les foules, c'est d'ailleurs le seul bémol, parce qu'au final après l'avoir vue, elle nous a procuré un bonheur infini. Le Musée d'Orsay consacre en effet une exposition au génial peintre norvégien, Edvard Munch, artiste de la mélancolie et explorateur de l’âme humaine dont l’œuvre immense, 60 ans de création et 1700 toiles, est trop souvent résumée à sa célèbre toile, Le cri. Son œuvre entière est un cri ! Alors inutile de chercher la toile du même nom dans l’exposition. La Norvège ne la prête plus, traumatisée par son vol en 2004. Peu importe, la puissance de la peinture d'Edvard Munch saute aux yeux dès les premiers tableaux qui nous sont proposées parmi la centaine d'œuvres qui composent cette rétrospective. L’art de Munch est un art de l’esprit qui opère une distorsion du visible par l’effet puissant des sensations intimes. Les paysages, les êtres, les couleurs sont modifiés par l’état d’âme, les circonstances, l’inquiétude, l’angoisse ou le malheur. Son œuvre occupe dans la modernité artistique une place charnière. Elle plonge ses racines dans le XIXe siècle pour s’inscrire pleinement dans le suivant jusqu'en 1944. Plus encore, sa peinture est innervée par une vision du monde singulière lui conférant une puissante dimension symboliste, mouvement qu'il dépassera pour aller vers l'expressionnisme. Douleur de la mort d'un proche, amours difficiles et malheureuses, l'émotion est au centre de cette exposition, qui s'intitule Un poème de vie, d'amour et de mort, et nous montre comment le peintre, toute sa vie, reprend les mêmes thèmes, parfois les mêmes compositions, jusqu'à l'obsession, en variant les couleurs ou la façon de peindre. Edvard Munch a aussi souvent pratiqué l'autoportrait, en forme d'introspection, où il exprime généralement le tourment, et tous ceux qui sont exposés ici sont à la fois puissants et fascinants. Ce sont d'ailleurs les deux adjectifs qui correspondent le mieux pour définir la quasi totalité, chose assez rare dans une exposition, des œuvres que le musée d'Orsay nous propose d'admirer.

A voir au Musée d'Orsay jusqu'au 22 janvier.

Edvard Munch, un fabuleux coloriste dont l'intensité des œuvres fascine
Edvard Munch, un fabuleux coloriste dont l'intensité des œuvres fascine
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L'amour dans tous ses états

Publié le par Michel Monsay

L'amour dans tous ses états

Véritable voyage sentimental, l'exposition Love songs réunit des images de 14 photographes datant des années 1950 à nos jours et présente la façon dont la photographie peut écrire le récit d’une relation amoureuse ou représenter l'intime. En diversifiant les représentations de schémas amoureux, les artistes plongent les visiteurs dans les fragments de leur intimité. Bien plus qu’une succession d’images rassemblées autour de la même thématique, Love Songs interroge l’essence même de la photographie et le pouvoir mémoriel qu’elle exerce. En effet, les photographes traduisent les émotions vécues à un instant T et partagent avec les visiteurs ce qu’ils traversent, ce qui les habitent. En dévoilant ces scènes de vie, ils tissent en réalité un lien entre leur histoire et celles des spectateurs, et alimentent ainsi cette idée forte du partage et du don de soi inhérente à l’art. Les relations amoureuses et les sentiments évoqués par Love songs varient bien sûr selon les époques, l’évolution des mœurs, et la technique photographique employée. Citons un gros coup de cœur pour « L’œil de l’amour », magnifique poème visuel de René Groebli adressé à Rita en 1952, qui raconte leur lune de miel dans le huis clos d’un hôtel parisien : un drap froissé, un dos endormi, Rita qui se maquille ou étend ses dessous sur un fil improvisé. Le photographe a beau dévoiler ses secrets, on n’y voit rien ou presque, si ce n’est une tendresse pudique et une langueur amoureuse à travers ces détails ordinaires. Parmi les autres photographes, certains sont très connus comme Nan Goldin ou Larry Clark, d'autres moins comme Collier Schorr ou RongRong&Inri, mais leurs images sont toutes aussi fortes et belles, même si sur les 14 artistes, certains ne procurent pas la même émotion. Aujourd’hui, l’exhibition de l’intime, dont tout le monde peut être témoin, donne la nausée tant il est le reflet d'un narcissisme décomplexé. Face au flot indigeste de ces images souvent sans intérêt qui inondent les réseaux sociaux, cette exposition nous offre à contrario un voyage émouvant, sensuel et poétique au pays de l'intime par le prisme du regard que ces photographes ont sur leurs proches et sur l’amour, et qui fait profondément écho à nos propres émotions.

L'exposition Love Songs est à voir à la Maison européenne de la photographie jusqu'au 21 août.

L'amour dans tous ses états
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