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Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner

Publié le par Michel Monsay

Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner

Quelques uns des plus grands photographes de la première moitié du XXᵉ siècle sont hongrois, à l'image de Robert Capa, André Kertesz, Brassai, mais il ne faut pas oublier d’ajouter André Steiner (1901-1978), pionnier de la photographie sportive auquel le musée d’Art et d’Histoire du judaïsme à Paris rend aujourd’hui hommage dans le cadre de l’Olympiade culturelle. L’occasion d’une exposition réunissant une soixantaine de tirages des années 1930 figurant des corps de femmes et d’hommes souvent saisis en pleine action, parfois nus, rarement alanguis, magnifiés par une contre-plongée ou sculptés par la lumière. C'est comme un manifeste pour ce militant communiste. Contre le laisser-aller du corps bourgeois, André Steiner exhibe ostensiblement un corps redressé, à la recherche de la perfection du geste. Pour lui, l’engagement politique était indissociable de l’aventure esthétique. C’est en 1924 qu’André Steiner prit un Leica entre ses mains, alors qu’il se formait pour devenir ingénieur dans une prestigieuse école de Vienne, en Autriche. Quatre ans plus tard, le voilà obligé de fuir pour échapper à l’antisémitisme. Direction Paris, où il abandonne le métier d’ingénieur du son pour la photographie, travaillant autant pour des magazines prestigieux que pour des revues légères où ses nus à la fois délicats et puissants font merveille. Il montre une capacité à inscrire les corps dans l’espace, au sol comme dans les airs, par ses compositions originales pour l'époque, par ces plongeurs ou danseuses qui dessinent des arabesques dans l’atmosphère, par ces athlètes aux muscles bandés dont les portraits relèvent de la statuaire antique sans jamais être passéistes. Belle découverte que ce photographe qui a exalté dans les années 1930 l'image d'un corps puissant, sportif et libre.

André Steiner, le corps entre désir et dépassement est à voir au Musée d'art et d'histoire du judaïsme jusqu'au 22 septembre.

Ci-dessous, en plus des belles photos d'André Steiner, trois magnifiques pièces du Musée : un Chagall, un Vuillard et un dessin d'Alphonse Levy.

Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner
Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner
Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner
Le corps en mouvement dans l'œil d'André Steiner
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Yves Saint Laurent, la mode à fleur de peau

Publié le par Michel Monsay

Yves Saint Laurent, la mode à fleur de peau

Le musée Yves Saint Laurent présente entre ses murs parisiens la puissance suggestive de la transparence, à travers une belle petite exposition de 40 modèles, d'accessoires, de patrons sur calque et de dessins, mais aussi de photos et d'une très belle peinture de Picabia. Parmi les lignes de style qu'Yves Saint Laurent a écrites, il y a celles sur la transparence, qui est surtout une question de mesure, de proportions, puisque lorsqu’une partie du corps se dévoile, une autre se cache. Séduit par cette contradiction, le créateur de mode s’empare, dès les années 1960, des matières capables d'épouser ses envies nouvelles : la mousseline, la dentelle, l'organza ou encore le tulle. Avec fierté, il réconcilie alors les antagonismes et permet aux femmes d’affirmer leur silhouette avec puissance. Dans ses créations, jamais de vulgarité, mais plutôt une pointe d’insolence bienvenue à l'époque. Sa première blouse seins-nus est associée à un bermuda et une veste, et sa robe d’hiver en crêpe de laine à l’allure sage sur le devant révèle un dos au décolleté vertigineux, le tout en dentelle de Chantilly. Le couturier a accompagné l’émancipation féminine depuis les années 1960 et a créé l’image de femmes qui s’assument et ne passent jamais inaperçues. Le parcours d'une exposition au musée Yves Saint Laurent passe toujours dans le bureau du couturier, conservé intact. Lieu central de cette maison pendant près de trente ans, le studio est la pièce la plus émouvante. Si elle frappe par sa simplicité et contraste avec la somptuosité des salons de l'époque, elle s'accorde à l'atmosphère de travail dont Yves Saint Laurent avait besoin. Dans le miroir au fond, il examinait le reflet du mannequin pour apprécier le vêtement. Ses objets fétiches sont réunis, ses souvenirs et ses pots à crayons de couleurs. Sur le rebord de sa chaise, sa blouse blanche, et dans la bibliothèque, des ouvrages, principales sources d'inspiration du couturier. Avec le temps qui passe, le musée Yves-Saint-Laurent ne raconte plus seulement la mode, mais aussi l’histoire d’une époque. Celle d’une fin de XXe siècle où l’on parlait de libération sexuelle et où le corps se voulait plus libre qu’avant, et cette belle exposition en témoigne à travers le talent de ce grand artiste.

Yves Saint Laurent : Transparences, le pouvoir des matières est à voir au Musée Yves Saint Laurent jusqu'au 25 août.

Yves Saint Laurent, la mode à fleur de peau
Yves Saint Laurent, la mode à fleur de peau
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Les magnifiques peintures de Jean Hélion, artiste trop peu connu

Publié le par Michel Monsay

Les magnifiques peintures de Jean Hélion, artiste trop peu connu

Singulier parcours que celui de Jean Hélion, peintre abstrait géométrique dans ses premières années, qui à rebours de ses contemporains glissa par étapes vers une superbe figuration crânement assumée. Cette solitude héroïque contribua à sa grandeur, qui éclate dans la très belle exposition que lui consacre le Musée d’art moderne de Paris. Jean Hélion (1904-1987) est l’un des artistes les plus déconcertants du XXe siècle. Il ne respecta jamais aucune contrainte et a payé cher son obstination à aller à contresens des courants dominants. De ce caractère absolument indépendant, sa vie donne une preuve qui aurait pu être mortelle. En 1939, il vit aux États-Unis, en Virginie, avec sa première épouse et leur fils, et sa notoriété croît à New York. Vient la guerre, le 3 septembre. Au lieu de chercher à esquiver la mobilisation, il rentre volontairement en France s’engager. Le 19 juin 1940, il est fait prisonnier et envoyé dans un stalag en Poméranie. Au lieu d’y attendre la fin de la guerre, il s’évade en février 1942, traverse en train Allemagne et Belgique et atteint Paris, où il est aidé par Mary Reynolds, alors la compagne de Marcel Duchamp. Puis il franchit clandestinement la ligne de démarcation, rejoint Marseille, où il retrouve d’ailleurs Duchamp, et réussit à s’embarquer pour Baltimore. Arrivé aux États-Unis, il publie le récit de son évasion sous un titre qui pourrait aussi être sa devise, Ils ne m’auront pas, best-seller qui fortifie l’antinazisme du public américain. Alors que son œuvre est abstraite jusqu'au début de la seconde guerre mondiale, il passe progressivement vers le figuratif mais ce n'est pas ce qui est attendu à l'époque, et malgré les magnifiques toiles qu'il peindra de 1939 jusqu'à la fin de sa carrière, il restera longtemps incompris. Riche de cent trois toiles et de cinquante dessins, cette passionnante rétrospective éclaire ainsi l’œuvre méconnue d’un artiste expérimental se réinventant sans cesse, indifférent à la critique, qui résume à lui seul tout l'art du XXᵉ siècle.

Jean Hélion, la prose du monde est à voir jusqu'au 18 août au Musée d'art moderne de Paris.

En cliquant sur la première photo et en les faisant défiler, vous pourrez voir les œuvres en grand.

Les magnifiques peintures de Jean Hélion, artiste trop peu connu
Les magnifiques peintures de Jean Hélion, artiste trop peu connu
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L'imaginaire foisonnant de l'un des plus grands auteurs français de BD : Joann Sfar

Publié le par Michel Monsay

L'imaginaire foisonnant de l'un des plus grands auteurs français de BD : Joann Sfar

Le dessinateur prolifique, cinéaste et écrivain Joann Sfar a fait l’objet d’une belle exposition rétrospective au Musée d'art et d'histoire du judaïsme, malheureusement terminée depuis dimanche, qui en plus de 250 planches et dessins inédits, a extrait l’essentiel de son œuvre et de sa vie. A l’entrée de l’exposition, des images, émouvantes, racontent un petit garçon choyé, qui pousse à l’ombre d’une mère magnifique et d’un père qui prend de la place. Au moment du décès de sa maman, alors qu’il n’avait pas quatre ans, on a raconté à Joann Sfar qu’elle était partie en voyage. Depuis, pour calmer son angoisse, et converser avec les fantômes, il dessine, noircit des carnets entiers, et écrit des bandes dessinées. Formé à l’école des Beaux-Arts de Paris en 1992, où il enseignera en 2016, cet iconoclaste révère aussi bien les maîtres de la bande dessinée que les peintres de l’École de Paris. Entre art moderne et neuvième art, Joann Sfar est particulièrement connu pour Le chat du rabbin, dans lequel au fil de douze albums, il y détourne avec bonheur l’imagerie coloniale et la peinture orientaliste, abordant la cohabitation des juifs, des chrétiens et des musulmans en Algérie avant l’indépendance, les croyances populaires, l’antisémitisme, l’amour et l’érotisme. Les drames, la musique, l’enfance,... le parcours de l'exposition décline des thématiques récurrentes dans la production du dessinateur qui comprend aussi des films, avec souvent le fil rouge de la culture juive. Les références religieuses, l’histoire du XXe siècle et des figures tutélaires, telles que Marc Chagall ou Romain Gary, constituent une source d’inspiration inépuisable pour ce niçois, qui est à 52 ans l'un des auteurs de bande dessinée les plus doués de sa génération. Les nombreux extraits de carnets intimes où il croque et commente son quotidien avec un esprit décapant se révèlent particulièrement savoureux. La créativité exubérante de Joann Sfar qui dessine comme il respire, constamment, est ici intelligemment concentrée. Apparaît dès lors la cohérence de son univers : un trait souple et frémissant, des couleurs chaudes, un humour mordant et une fantaisie joyeuse s’élevant contre tout dogmatisme. Chez cet incroyant, comme il se définit, on découvre deux obsessions : faire entendre une voix juive humaniste dans le monde contemporain, et faire l’apologie de la tolérance. Bon client pour les médias, grâce notamment à une belle éloquence sur les sujets de société ou de politique internationale, le conteur capte une attention à laquelle peu de bédéistes ont accès. Il faut dire que l’artiste est un poids lourd dans son domaine, ne serait-ce qu’au regard de sa production personnelle : environ 220 albums publiés depuis 1994, sans compter une vingtaine de romans et essais, à peu près autant de livres d’art et d’illustration, d’innombrables collaborations, ainsi que quatre longs-métrages, dont le plus connu qui lui valu un César : Gainsbourg, une vie héroïque avec Éric Elmosnino. Promoteur d’un judaïsme plus culturel que religieux, Joann Sfar n’est pas qu’un raconteur né penché sur le balcon de l’humanité, il est aussi un formidable fabricant d’images dont l’expressivité et la sensualité doivent beaucoup à l’intuition. Cette exposition, onirique, colorée, émouvante et drôle, lui a rendu un bel hommage.

En plus des superbes œuvres de Joann Sfar, trois très belles pièces du Musée d'art et d'histoire du judaïsme, où s'est tenu l'exposition : Un chandelier, une sculpture de Chana Orloff et un tableau de Marc Chagall.

L'imaginaire foisonnant de l'un des plus grands auteurs français de BD : Joann Sfar
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Brancusi, le maître de l'épure

Publié le par Michel Monsay

Brancusi, le maître de l'épure
Brancusi, le maître de l'épure

Avec 400 œuvres dont plus de 120 sculptures, mais aussi des photographies, dessins, carnets, peintures et films de l’artiste, la grande rétrospective Brancusi, organisée au Centre Pompidou, constitue un événement exceptionnel. Elle offre l’opportunité de découvrir toutes les dimensions de la création de ce grand artiste considéré comme l’inventeur de la sculpture moderne. Il était avec Rodin, dont il a été brièvement l'assistant, l'un des plus grands sculpteurs du XXe siècle, même s'il ne faut pas oublier Chana Orloff, admirée récemment sur ce blog. L'artiste roumain (1876-1957) a commencé dans le figuratif avant de styliser de plus en plus ses œuvres. La rupture apportée par Brancusi dans l'histoire de la sculpture est triple : c'est une révolution du geste, une révolution de la forme et une révolution de l'espace. Servi par une élégante scénographie, le parcours thématique, organisé autour des séries de référence de l'artiste, met en lumière les grands enjeux de la sculpture moderne : l'ambiguïté de la forme (Princesse X), le portrait (les sublimes Mademoiselle Pogany), le rapport à l'espace, le rôle du socle, dont certains sont aussi beaux que les sculptures elles-mêmes, les jeux de mouvements et de reflets, la représentation de l'animal (Le Coq, Le Poisson, Le Phoque) et le rapport au monumental (Le Baiser, La Colonne sans fin). Autre point fort de l'exposition : l'atelier du sculpteur, son établi et ses outils. L'artiste avait légué son atelier, situé impasse Ronsin (15e arrondissement), à l'État. Reconstitué à l'identique après la mort de l'artiste, l'atelier était abrité dans un pavillon installé sur le parvis du Musée national d'art moderne. Il a été fermé à l'aune des grands travaux de rénovation et de désamiantage du Centre Pompidou qui doivent débuter après la fermeture du bâtiment à l'été 2025, pour cinq ans. Autre moment fort, la présentation, le long des vitres du pignon nord du Centre Pompidou, d’un ensemble de différentes versions de L’Oiseau dans l’espace qui se détachent ainsi sur le ciel de Paris. En rapprochant ses sculptures avec celles de Rodin ou avec des marbres anatoliens des Cyclades, en présentant une foule de documents jamais montrés car très récemment acquis, l’art de Brancusi se révèle humain et passionnant. L'épure de ses créations n'est en rien liée à une simplicité de sa personnalité. C'est même le contraire. Il y a le côté rustique de celui qui fût un artisan, et il maîtrise parfaitement le travail manuel de ses sculptures. Certaines de ses œuvres sont modelées en un seul bloc, ce qui nécessite une dextérité certaine. Par ailleurs, lorsqu'il crée des bronzes, l'artiste se charge lui-même de réaliser la patine lustrée, si brillante. En visitant cette très belle exposition, on mesure l'ampleur de l'influence de l'artiste sur la suite de l'histoire de l'art.

Brancusi est à voir jusqu'au 1er juillet au Centre Pompidou.

Brancusi, le maître de l'épure
Brancusi, le maître de l'épure
Brancusi, le maître de l'épure
Brancusi, le maître de l'épure
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Les fascinantes créations d'Iris Van Herpen, artiste visionnaire

Publié le par Michel Monsay

Les fascinantes créations d'Iris Van Herpen, artiste visionnaire

Désolé d'évoquer une nouvelle fois une exposition qui vient de se terminer, mais Iris Van Herpen - Sculpting the Senses au Musée des Arts décoratifs était tellement éblouissante que je vais néanmoins vous en faire profiter un peu. À près de 40 ans, Iris Van Herpen est reconnue à l’échelle internationale comme étant l’une des créatrices de mode les plus talentueuses et visionnaires de sa génération. Pour cette surdouée, la Haute Couture est un moyen de repousser les limites de l’imagination en mixant artisanat, savoir-faire traditionnels et exploration de technologies multidisciplinaires. Elle collabore ainsi avec de nombreux experts issus tout aussi bien de l’art, de l’architecture, du design, que des sports ou de la science. Iris Van Herpen grandit dans le village de Wamel aux Pays-Bas en osmose avec la nature et le monde du vivant qui sont, avec la danse classique et contemporaine qu’elle pratique dès son plus jeune âge, les éléments fondateurs de son rapport au corps et au vêtement. Après une période formatrice auprès d’Alexander McQueen, elle fonde sa maison en 2007 à Amsterdam. Elle intègre, quatre ans plus tard, la Chambre Syndicale de la haute couture à Paris. Dès 2010, elle crée une robe en impression 3D. Depuis, elle explore et renouvelle constamment un large éventail de techniques allant du moulage en silicone à l’impression 3D et de la découpe au jet d’eau au plissé ancien et à la sculpture aimantée. Iris Van Herpen envisage ses vêtements comme des moyens de réinventer notre rapport à l’espace, à la nature, à la féminité. Elle apprécie les collaborations avec des femmes inspirantes comme Cate Blanchett, Beyoncé, Scarlett Johansson, Lady Gaga, Fan Bingbing ou Naomi Campbell. Dans cette magnifique exposition une centaine de robes inspirées par l’eau, le vivant, le cosmos, dialoguent avec des œuvres d'art contemporaines, installations, vidéos, photographies mais aussi des pièces provenant des sciences naturelles comme des coraux ou des fossiles. Les sciences du vivant sont en effet partout. Dès les premières salles, consacrées à l’eau, on retrouve les robes en verre soufflé créant l’illusion de splash ou de bulles comme en lévitation, d’autres s’inspirant de la vie sous les mers prennent la forme de coquillages ou de petits animaux marins. L’exposition, qui convoque tous les sens, se termine par une vue globale des différents matériaux utilisés par la créatrice : métal, silicone, papier, plastique, mais aussi soie, tulle ou organza, ainsi que par une plongée en apnée dans le cabinet de curiosités d’Iris van Herpen. On ressort émerveillé par ces formes, ces matières, et l'incroyable imagination de cette créatrice qui a d'ores et déjà marqué l'histoire de la mode, avec ses robes entre tension dynamique et fluidité, finesse et complexité, mais aussi poésie et philosophie. Il s'agit indéniablement de sublimes œuvres d'art.

Les fascinantes créations d'Iris Van Herpen, artiste visionnaire
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Les félins en majesté au Muséum d’histoire naturelle

Publié le par Michel Monsay

Les félins en majesté au Muséum d’histoire naturelle

Cette exposition, qui connait un très beau succès depuis son inauguration en mars 2023, se penche sur les 38 espèces qui composent la famille des félins dans le monde. Qui n’a jamais rêvé d’approcher un lion, un tigre, un léopard, un jaguar ou une panthère de très près ? Dès l’entrée de l’exposition dans la grande galerie de l’évolution du Muséum d'histoire naturelle, voilà le visiteur nez à nez avec une collection de spécimens remarquablement naturalisés, ce qui permet de découvrir la morphologie et la taille de ces animaux fascinants, ces beautés sauvages, à la fois puissantes et gracieuses, mystérieuses et familières qui captivent notre imaginaire. L’exposition met en avant les forces, sens ultra-développés (ouïe, vue, toucher), mâchoires et griffes puissantes, rapidité, agilité…, mais aussi les faiblesses de ces animaux, aujourd’hui vulnérables à bien des égards. Ils sont ainsi victimes de chasse infructueuse, d’un fort taux de mortalité des petits, de collisions routières ou encore du trafic et du commerce illégal. Des œuvres et des objets d’art provenant des collections du Louvre ou des musées du quai Branly et Guimet, permettent d’appréhender les rapports que l’humain peut avoir avec les félins. À travers quatre grandes salles, cette belle exposition permet de mieux connaître ces animaux aux fabuleuses qualités athlétiques, fascinants, redoutés mais aussi pour certains en voie de disparition, d'où l'importance de renforcer leur protection et leur préservation. Pour finir, un petit tour à l'exposition permanente de la galerie de l'évolution pour voir ou revoir entre autre le magnifique éléphant, puis une balade pour profiter des fleurs et arbres du jardin des plantes.

Félins est à voir à la grande galerie de l’évolution du Muséum d'histoire naturelle jusqu'au 21 avril.

Les félins en majesté au Muséum d’histoire naturelle
Les félins en majesté au Muséum d’histoire naturelle
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Les félins en majesté au Muséum d’histoire naturelle
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L'époustouflant Paris de la modernité

Publié le par Michel Monsay

L'époustouflant Paris de la modernité

Le Petit Palais retrace l’entrée de Paris dans la modernité, de la Belle Époque jusqu’aux Années folles, une période qui voit la capitale devenir un foyer culturel bouillonnant, attirant de nombreux artistes venus du monde entier. L’exposition Le Paris de la modernité (1905-1925) dresse un panorama du tourbillon créatif qui emporte Paris, touchant tous les domaines de la création : peinture, sculpture, arts décoratifs, mode, théâtre, danse, photographie, cinéma, architecture,… Cette superbe exposition fait cohabiter entre autre des tableaux de Matisse, Picasso, Van Dongen ou Modigliani, des robes de Paul Poiret ou de Jeanne Lanvin, des bijoux de la maison Cartier, avec un aéroplane  de 1911, une automobile Bébé Peugeot de 1913 et ce qui est sans doute le premier vélo pliant ! Près de quatre cents pièces en tout qui racontent une histoire complexe, rafraîchissante souvent, glaçante parfois durant la Grande guerre, un peu folle toujours. Ambitieuse, cette exposition aborde avec originalité cette période fascinante, en faisant ressortir les ruptures et les incroyables avancées tant artistiques que technologiques. Épicentre mondial de l'art pendant vingt ans, de Montmartre à Montparnasse, Paris a vu l'éclosion de chefs-d’œuvre qui ont marqué l'Histoire de l'art, dont on retrouve ici un certain nombre avec émerveillement. Ainsi, par leur audace et leur radicalité, s’opposant au goût commun pour amener de nouvelles esthétiques, artistes, artisans et ingénieurs ont fait de Paris un laboratoire esthétique et humain en phase avec les mutations de la cité et de la société moderne. Ici, durant les folles années du XXe siècle naissant, une façon de vivre la ville s’est inventée avec, et non malgré les différences. En 1913, près de la moitié des artistes actifs dans la capitale sont étrangers. Pendant et après la Première Guerre mondiale, ils continueront d’affluer, poussés par la révolution soviétique, la censure d’outre-Manche, l’ordre moral, la prohibition et la ségrégation raciale américaine, faisant notamment éclore, dans le champ des arts, l’école de Paris ou, dans celui du musical-hall, la Revue nègre et le jazz. Piet Mondrian, Marc Chagall, Chana Orloff, Ossip Zadkine, Marie Vassilieff,  Foujita ou Chaïm Soutine sont du nombre, au même titre que Hemingway, Man Ray ou Joséphine Baker. Tous font de Paris une fête exubérante et joyeuse où les identités se complètent au lieu de s’opposer, en étant tous animés d’un même élan : celui de la liberté, que cette exposition indispensable retranscrit admirablement.

Le Paris de la modernité est à voir au Petit Palais jusqu'à dimanche 14 avril.

L'époustouflant Paris de la modernité
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Magnifiques sculptures de Chana Orloff

Publié le par Michel Monsay

Magnifiques sculptures de Chana Orloff

Figure du Montparnasse des Années folles, moderne et émancipée, la sculptrice franco-ukrainienne Chana Orloff (1888-1968) a été témoin malgré elle des plus grands drames du XXᵉ siècle, notamment du nazisme responsable du saccage de son atelier et du vol de 145 œuvres lors de son exil pour échapper aux camps de la mort. Une centaine de ses sculptures ont été exposées jusqu’au 31 mars au Musée Zadkine, à Paris. Égérie de l’école de Paris, (Picasso, Chagall, Modigliani…) qui dans la première moitié du XXᵉ siècle, ont fait de la capitale un centre de création artistique, Chana Orloff était aussi une femme avant-gardiste aux multiples identités, très indépendante, qui a construit sa vie comme bon lui semblait. Elle est la huitième d’une grande famille juive de neuf enfants. Ses parents sont commerçants près de Marioupol, et sa mère s’occupe aussi des rites funéraires dans le village. Jeune fille, elle accompagne sa grand-mère Léa, sage-femme, lors des accouchements. Bien avant de se lancer dans la sculpture, elle a donc été confrontée très tôt à la réalité du corps humain, de la naissance à la mort. Elle a 17 ans, en 1905, quand sa famille, qui a déjà vu sa maison incendiée en 1881 lors d’un pogrom, décide de partir pour la Palestine, et s’installe près de Tel-Aviv. Cinq ans plus tard, Chana Orloff part seule à Paris à 22 ans, alors qu'elle est une excellente couturière, et va devenir sculptrice après avoir étudié le dessin à l’École des arts décoratifs. Aujourd'hui peu connue du grand public, Chana Orloff est pourtant une artiste essentielle au vu des superbes sculptures que cette exposition a révélées. Au cœur de son œuvre foisonnante, s’imposent plus de trois cents portraits d’artistes et d’intellectuels ainsi que leur famille. Le Tout-Paris de l’entre-deux-guerres. La plupart sont des amis, parmi lesquels Modigliani, Soutine et Chagall. C’est précisément cet art du portrait sculpté, genre alors délaissé, qui lui a très tôt apporté la reconnaissance et la célébrité, avant qu’elle ne tombe dans l’oubli. Dans cet art, qui était traditionnellement réservé aux hommes, Chana Orloff a fait merveille en sachant saisir un trait, retranscrire une expression, dans un style alliant l’épure à un certain réalisme, et avec parfois un humour bienveillant. L’artiste s’est aussi essayé à la gravure sur bois où son sens graphique saute aux yeux. Parmi les œuvres exposées, Dame à l’éventail, avec ses formes subtiles, douces et rondes, d’où émane paradoxalement une force sereine et une élégance avant-gardiste, est un bronze qui fut particulièrement remarqué au Salon d’automne de 1920. L’exposition du musée Zadkine portait le beau titre Chana Orloff Sculpter l’époque. C’était l’ambition de cet artiste majeure, qui a non seulement sculpté son temps en bronze, bois, ciment, plâtre ou terre cuite, mais surtout marqué l'histoire de l'art par son grand talent de portraitiste.

Magnifiques sculptures de Chana Orloff
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Corps à corps

Publié le par Michel Monsay

Corps à corps
Corps à corps

L'exposition Corps à corps qui vient de se terminer au Centre Pompidou promettait beaucoup, mais au final m'a laissé un peu sur ma faim malgré les 500 photographies et documents réalisés par quelque cent vingt photographes historiques et contemporains, autour de la représentation du genre humain. Peut-être suis-je trop exigeant ! Malgré tout, voici quelques belles photos qui y figuraient et du coup valaient le déplacement.

Corps à corps
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