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Le disque incontournable de cette fin d’année

Publié le par Michel Monsay

Le disque incontournable de cette fin d’année

Son dernier album en date sorti il y a 4 ans, « Les chansons de l’innocence retrouvée », nous avait tellement emballés que c’est avec une réelle excitation que le nouveau était attendu. Une nouvelle fois, Etienne Daho à près de 62 ans nous offre une superbe collection de chansons, plus rock que par le passé, assumant ici un univers musical qui l’a toujours fasciné mais auquel il n’a jamais vraiment osé se frotter. Il n’abandonne pas pour autant les ambiances pop qui le définissent et ont fait son succès, leur apportant une touche de psychédélisme envoûtant sur des envolées qui trouvent leur inspiration dans les années 1960-70. La poésie vénéneuse de ses très beaux textes alterne une certaine légèreté face aux dangers de notre époque, ou à cette éternelle quête d’amour qu’il chante depuis plus de 35 ans. Cependant, plusieurs des 12 morceaux du disque sont imprégnés d’événements dramatiques, comme sa péritonite qui a failli lui couter la vie, la mort de sa sœur, les attentats terroristes ou la guerre dans le monde. Enregistré à Londres où il vit en partie, ce magnifique album qu’il chante de sa voix douce si reconnaissable est à la fois un acte de résistance, d’espoir, un voyage musical d’une grande richesse qui nous fascine de bout en bout et à ne manquer sous aucun prétexte.

 

Etienne Daho - Blitz - Mercury Music - 1 CD : 15,99 €.

Publié dans Disques

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Le talent n’attend pas les années

Publié le par Michel Monsay

Le talent n’attend pas les années

Avec ce premier album qui impressionne par la qualité des textes sur des musiques résultant d’un très beau métissage d’influences, ce jeune auteur compositeur interprète de près de 23 ans bouscule une chanson française trop enfermée dans des cases. Originaire de Rambouillet dans une famille qui l’a très tôt sensibilisé à la musique en lui faisant apprendre le piano dès 7 ans, il s’est nourri parallèlement de grands auteurs comme Brel ou Ferré mais aussi de hip-hop, de pop, de musique électronique ou de rap, dont nous retrouvons aujourd’hui les ramifications dans ses compositions. Le piano que joue avec un beau toucher Tim Dup est au centre de ce superbe album, il y est souvent très émouvant et s’accorde merveilleusement à la poésie sociale, aux espoirs et aux doutes que l’auteur met en mots avec une maturité, une sensibilité et une lucidité qui prend aux tripes. Les oxymores qu’il manie avec dextérité, cette dualité, ces paradoxes qui l’habitent et qu’il retranscrit de manière instinctive et parfois crue sont représentatifs d’une génération douloureuse qui cherche sa place. Entre douceur, lyrisme et rugosité, les 14 morceaux de cet album sont tantôt chantés par Tim Dup de sa voix claire qu’il pousse dans les aigus ou qu’il rend fragile voire écorchée, tantôt déclamés comme du slam. Les synthétiseurs et toutes sortes de programmations rythmiques prennent régulièrement le relais du piano pour apporter aux compositions une couleur très contemporaine. Cet album qui alterne les ambiances dans un équilibre parfait est à ne manquer sous aucun prétexte pour découvrir ce jeune artiste, qui par son écriture électrisante et sa capacité à mêler les genres avec une grâce infinie est assurément la sensation de cette fin d’année.

 

Tim Dup - Mélancolie heureuse - Columbia - 1 CD : 15,99 €.

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Paroles et musiques d’une grâce enivrante

Publié le par Michel Monsay

Paroles et musiques d’une grâce enivrante

Cet artiste est définitivement surprenant, alors que tout le monde pensait qu’il allait s’installer dans une carrière confortable après l’immense succès de Caravane en 2005, il choisit une voie bien plus audacieuse et originale en proposant une pop moins consensuelle, plus exigeante avec les excellents albums « Pacific 231 » et « Super-Welter » chroniqués dans ces colonnes. En mai dernier, il en a encore surpris plus d’un en obtenant le Prix Goncourt de la nouvelle pour son premier recueil « Retourner à la mer », et voilà qu’il confirme dans la foulée sa place d’auteur compositeur essentiel de la chanson française. A près de 42 ans, il signe un superbe huitième album dans une pop moins tourmentée mais tout aussi passionnante avec des mélodies somptueuses, des envolées frissonnantes, des fêlures, une sophistication sonore et une richesse musicale dans lesquelles on se plonge avec délice. En faisant appel à Gaëtan Roussel pour réaliser ce disque, Raphaël enrichit son univers avec la patte de ce grand auteur compositeur qui ajoute clarté et puissance aux 11 chansons qui composent Anticyclone. Si on avait senti dans les albums précités une qualité d’écriture indéniable, sa consécration en tant qu’écrivain il y a six mois et les magnifiques textes de cet album ouvrent de nouvelles perspectives à cet artiste multiple, qui a même le projet de réaliser un film prochainement. Il trouve les mots justes soit avec poésie soit en étant plus direct pour nous faire partager ses bouillonnements intérieurs, inquiétudes sociétales notamment environnementales, ou déambulations bohèmes et amoureuses,. L’habillage musical de ses textes fait penser par moments à Gainsbourg, Bashung ou Gérard Manset mais Raphaël a prouvé déjà par le passé qu’il savait merveilleusement s’inspirer de ses ainés pour élaborer des compositions qui n’avaient rien à leur envier. Cet album d’une rare concision, comme il est l’un des seuls à s’en faire une règle pour chasser le superflu, aller à l’essentiel, nous bouleverse par la beauté et l’élégance de ces petits bijoux que Raphaël nous délivre de sa voix touchante.

 

Raphaël - Anticyclone - Columbia - 1 CD : 16,99 €.

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Délicieuses symphonies de pop

Publié le par Michel Monsay

Délicieuses symphonies de pop

Pour leur cinquième album, ce groupe newyorkais découvert en 2004, basé aujourd’hui à Los Angeles, a pris le temps nécessaire, cinq années, afin de trouver l’inspiration qui leur a permis de se renouveler. Tout en gardant une base éclectique autour d’une pop aérienne et sophistiquée qui les caractérise, leur musique gagne en richesse dans la structuration des morceaux, les ruptures de rythmes, et il y a moins d’emphase dans les voix de tête qui pouvaient s’avérer crispantes. Résultat, un disque traversé de superbes mélodies tout autant que d’envolées psychédéliques qui se teintent parfois de rock ou de jazz. Les quatre membres du groupe, le chanteur leader, le batteur et deux musiciens multi-instrumentistes très doués, interviennent vocalement soit en voix principale soit dans des chœurs très harmonieux et vaporeux. L’alchimie qui se dégage des onze morceaux nous emmène dans une douce rêverie qui à chaque nouvelle écoute nous révèle les trésors cachés de ses contours. Si le nom de Radiohead ou d’Archive nous vient en tête par moments, il s’évanouit assez rapidement tant les compositions de Grizzly Bear sont marquées par un savoir-faire et un son délicat, élégant dont ils ont le secret. Il ne s’agit pas là de musique planante soporifique, bien au contraire les riffs de guitare, la basse très présente et toutes sortes d’arrangements électroniques apportent à ces chansons une complexité, une profondeur fascinante. Incontestablement l’un des plus beaux albums de la rentrée par sa grâce, son exigence musicale, sa capacité à ouvrir des espaces mystérieux, féériques et envoûtants. A consommer sans modération.

 

                                                                                                                     

Grizzly Bear - Painted ruins - RCA records - 1 CD : 15,99 €.

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L’enthousiasmant rock d’un miraculé

Publié le par Michel Monsay

 L’enthousiasmant rock d’un miraculé

Le rock’n’roll a souvent été entouré d’une mythologie l’associant à la drogue avec une sorte de fascination, mais Peter Perrett, qui s’en est sorti miraculeusement après avoir consommé tout ce qui existait en matière de drogues dures, met définitivement les choses au point : « La drogue détruit complètement la créativité. » Cela explique la si longue absence de cet artiste anglais de 65 ans, qui avait fondé un groupe à la fin des années 1970, The Only Ones, à la carrière fulgurante mais sabordée, leur leader disparaissant en 1981 du devant de la scène pour sombrer dans l’addiction. Ce retour que personne n’espérait, après plusieurs tentatives sans lendemain et pas très convaincantes,  est d’autant plus incroyable qu’il est totalement réussi, comme si Lou Reed et le Velvet Underground ressuscitait en Angleterre. On ne peut s’empêcher de penser à l’artiste américain et son groupe légendaire à l’écoute de Peter Perrett, mais il y a bien plus dans cet album intemporel, notamment une certaine proximité avec Peter Doherty. Les deux fils de Perrett ont d’ailleurs joué avec cet autre romantique autodestructeur au sein de son groupe Babyshambles. L’un guitariste, l’autre bassiste, ils accompagnent aujourd’hui brillamment leur père auteur compositeur interprète et guitariste également,  dont  la voix traînante, un rien désabusé chante des textes caustiques sur son époque, ou émotionnels voire introspectifs sur sa vie et ses proches. A travers dix morceaux d’une fort belle facture rock aux tempos plus ou moins soutenus et avec une guitare électrique très en verve, celle de Jamie Perrett, cet album nous semble familier tant ses racines sont évidentes mais apparaît aussi comme la formidable découverte du talent intact d’un artiste revenu de l’enfer.

 

Peter Perrett - How the West was won - Domino recording - 1 CD : 14,99 €.

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De la poésie à l’état pur

Publié le par Michel Monsay

De la poésie à l’état pur

Depuis une dizaine d’années, elle est devenue une référence de la chanson française par son inventivité et son originalité, en ayant su créer un univers qui lui est très particulier avec des sons, des onomatopées, des percussions corporelles et autres trouvailles surprenantes. A 39 ans elle a déjà obtenu 4 Victoires de la musique, collection qui devrait s’enrichir à la prochaine cérémonie tant ce nouvel album est une pure merveille. Indiscutablement son meilleur, où elle réussit à continuer d’explorer toutes les ressources de sa magnifique voix mais de manière peut-être un peu moins expérimentale et plus mélodique, en étant admirablement accompagnée de percussions et de musique électronique interprété par son compagnon. Conçu et enregistré dans un ancien monastère à Villeneuve Lès-Avignon, reconverti en centre national des écritures du spectacle et en résidence d’artistes, cet album d’une durée plus courte que la moyenne comporte onze morceaux où pas une note n’est superflue et tout y est d’une incroyable précision. La voix de Camille se démultiplie à l’infini, vu que c’est elle qui a enregistré tous les chœurs et vocalises qui se chevauchent et se répondent, c’est d’une beauté à couper le souffle, d’une intelligence structurelle qui laisse pantois. Tellement subjugué par ces jeux polyphoniques mais aussi par la finesse des jeux de mots, que l’on pourrait passer à côté du sens des textes poétiques de cette diplômée de Sciences-Po qui sait faire passer des messages dans ses chansons ludiques. Il s’agit là du disque d’une surdouée arrivée au sommet de son art, que l’on ne se lasse pas d’écouter tant il nous fait du bien, et qui chaque fois nous fait découvrir de nouveaux sons ou de nouvelles voix contribuant à la perfection harmonique et rythmique de cette œuvre indispensable.

                                                                                                                      

 

Camille - Ouï - Because music - 1 CD : 14,99 €.

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Une autre Amérique

Publié le par Michel Monsay

Une autre Amérique

Cette jeune femme originaire du Bronx, qui en est déjà à son sixième album, franchit à 29 ans un palier et donne toute sa mesure à une voix, un univers d’une très belle richesse musicale et un message fort. Derrière le nom Hurray for the riff raff, que l’on peut traduire par Hourra pour la racaille, il y a Alynda Segarra, qui dans ce nouveau disque assume pleinement ses racines portoricaines, ce qui n’était pas forcément le cas jusqu’à présent, dont on retrouve les sonorités et les rythmes dans certains morceaux. Le reste de ce superbe album est composé de blues, folk, rock, soul, voire de gospel qui s’enchaînent naturellement à travers des mélodies et des tempos enthousiasmants. Il y a du Patti Smith chez cette artiste a, à la fois dans la magnifique voix puissante et rageuse qui sait aussi se faire plus douce, mais aussi dans l’attitude rebelle de par son vécu lorsqu’elle sillonnait l’Amérique en train de marchandises dès 17 ans, et par ce qu’elle représente aujourd’hui en encourageant dans ses chansons ses compatriotes bafoués à se réveiller pour vivre et s’opposer à M. Trump. Auteur, compositeur, interprète, elle joue de la guitare, du piano et des percussions, relayée pour celles-ci par d’excellents percussionnistes et entourée par des musiciens, qui passent d’un style à l’autre avec la même aisance, dont deux violonistes qui interviennent ponctuellement. Tout dans ce disque sonne juste, les paroles, la musique, la démarche, on ne peut qu’être touché par la beauté et la force de ces 12 morceaux. Tant qu’il y aura des artistes comme Alynda Segarra, les amateurs de musique vraie et non pas formatée continueront à dénicher des pépites comme cet album indispensable, dont malheureusement les médias de tous bords ne parlent pas suffisamment.

 

Hurray for the riff raff - The navigator - PIAS - 1 CD : 14,99 €.

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Un voyage musical euphorisant

Publié le par Michel Monsay

Un voyage musical euphorisant

Ce groupe britannique qui existe depuis 23 ans sort un magnifique huitième album, sur lequel il est impossible de ne pas ressentir l’envie irrésistible de bouger aux rythmes envoûtants de leur musique. Trois musiciens de Dreadzone sont issus du groupe Big Audio Dynamite créé en 1984 par l’ancien guitariste des Clash. Autrement dit, ils cumulent des influences et une expérience qui contribuent pleinement à la richesse de ce disque, sans compter le talent des trois autres membres du groupe. Parmi eux le chanteur jamaïcain Earl Sixteen, dont la superbe voix, digne des plus grands chanteurs reggae, ondule sur la plupart des 12 morceaux imparables de cet album. Il est relayé sur certaines chansons par un autre chanteur ou quelques invités qui s’intègrent parfaitement à l’ensemble. Les compositions sont faites d’un somptueux mélange de reggae, dub, musique électronique, dance, techno, soul, avec des pointes celtiques voire orientales. Si le rythme est roi dans cette musique hybride avec des basses et des percussions bien présentes, ainsi qu’un mix de trouvailles du meilleur effet, l’aspect mélodieux n’est pas en reste, il fait de cet album un sommet de cette mouvance musicale. De même pour les textes, qui sont socialement et émotionnellement engagés, où il y est question de racisme, d’injustice, et de différents maux de nos sociétés et de nos vies. Tout est réuni pour faire de ce disque un moment inoubliable, tant l’équilibre parfait trouvé par le groupe est, chose assez rare, autant une invitation à danser qu’un plaisir à écouter en boucle ses chansons, qui prouvent une nouvelle fois que le mélange des genres non seulement permet à la musique de constamment évoluer mais le plus souvent donne des petites merveilles.

 

Dreadzone - Dread times - Modulor music - 1 CD : 20 €.

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Artiste majeur à découvrir d’urgence

Publié le par Michel Monsay

Artiste majeur à découvrir d’urgence

Cet auteur-compositeur-interprète américain de 58 ans est peu connu du grand public, et pourtant son talent fait le bonheur de ceux qui ont pu l’écouter depuis une trentaine d’années, soit en groupe soit en solo comme ici avec son dixième album. Il est comme cela des injustices dans le domaine de la musique, où des pseudos stars accaparent la lumière alors que de grands artistes mériteraient tellement une reconnaissance à leur mesure. Ce disque est l’occasion rêvée de découvrir Mark Eitzel, qui en travaillant avec Bernard Butler, l’ancien guitariste du groupe anglais Suede, a ouvert son univers folk à une pop somptueuse. L’association des deux artistes donne onze morceaux d’une beauté à couper le souffle alternant puissance, lyrisme, entrain et fragilité. En plus de signer la réalisation de l’album, Bernard Butler y joue plusieurs instruments et apporte tout son savoir-faire, acquis en ayant travaillé avec de nombreux groupes et chanteurs de renom. La voix de Mark Eitzel suave, veloutée, vibrante ou simplement délicate se fait merveilleusement l’interprète de textes qui nous racontent une Amérique cabossée, avec des personnages se raccrochant à ce qu’ils peuvent, loin de l’Amérique de Trump. La palette musicale enrichie, de ce chroniqueur précieux d’un pays qui ne fait plus rêver, s’étale d’un folk nu à la sensibilité qui n’est pas sans rappeler Nick Drake, à une pop-rock aux rythmes efficaces en passant par des envolées symphoniques ou psychédéliques. Lorsque l’on a goûté aux différentes émotions que procure cet album indispensable, il devient illusoire de s’en passer. Cela confirme qu’en musique il faut toujours essayer de trouver ces pépites cachées et oubliées, leur découverte a une saveur incomparable

 

Mark Eitzel - Hey Mr Ferryman - Decor records/ La Baleine - 1 CD : 17 €.

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Une étoile est née

Publié le par Michel Monsay

Une étoile est née

Elle est incontestablement la révélation de ces derniers mois, que les spécialistes avaient découverts par le biais d'un mini-album en 2016. Avec la sortie de son premier véritable disque fin janvier, tout le monde en parle et c'est amplement mérité tant cette jeune ardennaise de 25 ans a un talent fou. Sa pop électronique qui rappelle les années 1980 a bien plus de charpente que ce qui se faisait à l'époque, mis à part quelques exceptions. Elle ose des chemins plus tortueux sans ne jamais oublier une séduction mélodique qui nous envoûte au fil des écoutes. Les synthés très présents contribuent autant à créer des ambiances mystérieuses que des tempos dansants. Ils permettent à Fishbach d'élaborer un univers singulier, qui n'a rien à voir avec ceux beaucoup plus creux de certains de ses collègues qui ont voulu se réapproprier ces sons des années 1980. La jeune artiste, au-delà de ses qualités de compositrice, a aussi pour elle une incroyable voix androgyne venue d'ailleurs, qu'elle emmène autant dans les aigus que dans les graves avec puissance ou douceur selon les morceaux. L'autre composante de ce talent hors-normes réside dans la qualité d'écriture de ses textes, d'une beauté sombre, qui fascinent par leur inventivité, les mots de Fishbach ne ressemblant à aucun autre auteur. La mort et l'au-delà sous différents angles apparaissent régulièrement tout au long des douze chansons, sans que l'on ne sente une morbidité malsaine mais plutôt quelque chose de naturel. Il faut dire qu'avec un oncle et une partie de sa famille dans les pompes funèbres ainsi qu'une mère aide-soignante en gériatrie, Fishbach a grandi dans un contexte qui rappelle la série Six feet under. Pour son étrangeté de prime-abord, ce superbe album nécessite plusieurs écoutes afin d'en apprécier toutes les richesses et laisser les frissons nous parcourir, après il devient impossible de s'en passer.

 

 

Fishbach - A ta merci - Les disques Enterprise - 1 CD : 13,99 €

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