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Corruption et argent roi

Publié le par Michel Monsay

Corruption et argent roi

Le dessin de Coco résume tout. Alors que démarre aujourd'hui la Coupe du monde de football, ce n'est pas aux sportifs de payer la décision désastreuse de son attribution au Qatar. La seule responsable est la fédération internationale de football (FIFA), cette organisation on ne peut plus corrompue qui a attribué cette compétition en plein désert, dans des stades ultra-climatisés et au prix de la vie de milliers de travailleurs immigrés. C'est là qu'il faut mettre la pression pour changer le fonctionnement de cet empire financier dans l'attribution de la Coupe du monde de football, la plus grande compétition de sport au monde. Et Macron, qui ne veut pas politiser le sport, s'est ridiculisé une fois de plus !

Publié dans Chroniques

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Une mini-série poignante sur un crime d'Etat

Publié le par Michel Monsay

 Une mini-série poignante sur un crime d'Etat

Avec cette mini-série en quatre épisodes, le réalisateur Antoine Chevrollier s’attaque à la mort de Malik Oussekine, cet étudiant mort en 1986 à Paris, sous les coups d'une violence incroyable de policiers, alors qu'il ne participait même pas aux manifestations et n'avait absolument rien à voir avec les casseurs. Il aborde le drame avec justesse sous le prisme de la tragédie familiale et de son combat pour obtenir justice. En étant dans l’intime, à mille lieues du sensationnalisme et du sordide, travers fréquents des séries inspirées de faits divers, le réalisateur de multiples volets du Bureau des légendes et de Baron noir livre une reconstitution sobre et minutieuse de la mort de l’étudiant franco-algérien, sous les coups de policiers voltigeurs, alors que Charles Pasqua était ministre de l’intérieur et Robert Pandraud, celui de la sécurité, tous deux de sinistre mémoire. Sur ce sujet sensible et très douloureux, Oussekine semble touché par la grâce tant dans la mise en scène que dans le montage, qui joue habilement des cadres et des plans de coupes, mais aussi dans la distribution où les comédiens, totalement impliqués quel que soit le rôle, sont aussi touchants pour certains qu'insupportables pour d'autres. L'affaire Oussekine incarnera à jamais l'une des blessures les plus profondes de la fin du siècle dernier, une plaie qui peine encore à se refermer. Le crime de ces deux policiers voltigeurs, les mensonges du Gouvernement, la justice qui n'est pas à la hauteur, plus qu'un fait divers, ce drame français continue, depuis une trentaine d'années, de résonner avec gravité dans l'imaginaire collectif, comme celui du massacre d'octobre 1961, où des manifestants algériens sont jetés dans la Seine par des policiers, en restant le reflet de maux dont la France n’a toujours pas trouvé la cure, notamment ces bavures policières racistes ignobles et souvent impunies. Oussekine est le parfait exemple de série d’intérêt général, pédagogique, émouvante, documentée et engagée, qu’on attendrait sur une chaîne du service public, et pourtant c'est Disney+ qui la propose !

Pour voir Oussekine, cliquez ici pour vous abonner à Disney+ pour un mois sans engagement à 8,99€.

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Une brève histoire du cinéma pleine de poésie

Publié le par Michel Monsay

Une brève histoire du cinéma pleine de poésie

Un jeune Iranien de 26 ans, Shahin Sepehri, a voulu rendre hommage à l'histoire du cinéma avec une courte vidéo d'animation qui ne dure qu'une minute et qui rassemble des scènes de certains des longs métrages les plus célèbres des 20e et 21e siècles. La vidéo montre différentes scènes de film dans lesquelles le décor réel est conservé, mais où les protagonistes sont des personnages animés avec un style rappelant la rotoscopie , une ancienne technique d'animation qui permet de remplacer les images d'un vrai film par des dessins tracés sur chaque image. Bravo à ce jeune iranien qui étudie le cinéma à l'Université de Téhéran.

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Impérial Charles Caudrelier

Publié le par Michel Monsay

Impérial Charles Caudrelier
Impérial Charles Caudrelier
Impérial Charles Caudrelier
Impérial Charles Caudrelier

Charles Caudrelier, avec son magnifique trimaran volant Edmond de Rothschild, entre dans la légende de la voile. Vainqueur de la Route du Rhum 2022, le skipper français de 48 ans, qui a passé la ligne d'arrivée ce mercredi à Pointe-à-Pitre à 10h02, s'offre en plus le record de l'épreuve avec un temps de navigation de moins d'une semaine (6 jours, 19 heures et 47 minutes), qui pulvérise l'ancien record détenu par Francis Joyon de plus de 18h. Mis sous pression par François Gabart qui l'a talonné tout au long de l'épreuve, Charles Caudrelier a réalisé la course parfaite en poussant son prodigieux bateau au-delà des limites prévues, avec des pointes incroyables à 48 nœuds, et devient le premier marin à traverser l'Atlantique en moins de 7 jours. A le voir et l'écouter, on pense à Eric Tabarly, dont il a l'humilité et la retenue. Bardé de trophées en équipage, 3 Transat Jacques Vabre, 2 Volvo Ocean Race (tour du monde), 2 Fastnet Race, mais aussi la solitaire du Figaro, Charles Caudrelier vient d'ajouter à son palmarès la plus mythique des transatlantiques en solitaire. Ce coup de maître du marin français pour sa première Route du Rhum a pu s'accomplir, au-delà de sa performance majuscule, grâce à toute une équipe comme il l'a souligné à l'arrivée, et un bateau qui est aujourd'hui le plus rapide au monde. Malheureusement la course a été endeuillée par la mort de deux personnes à la suite du chavirage d'un des bateaux suiveurs à l'arrivée. Les festivités prévues ont été annulées par la direction de course.

Grande admiration pour Charles Caudrelier, qui a prouvé tout au long de l'épreuve qu'il est un marin extrêmement talentueux. Il était jusqu'à présent plus connu dans le monde anglo-saxon qu’en France ayant fait beaucoup de courses en équipage, alors que chez nous on ne s’intéresse qu’aux épreuves en solitaire. C'est un gros bosseur, d’une rigueur absolue, qui sait mettre en valeur toute une équipe, il n’est pas homme à tirer la couverture à lui, et pourtant c'était bien lui qui était seul sur ce monstre des mers qu'est Edmond de Rothschild, pour réaliser cet exploit impressionnant de maîtrise en donnant tout ce qu'il pouvait avec un niveau d'intensité et d'engagement considérable.

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Entre chronique sociale impitoyable et comédie musicale

Publié le par Michel Monsay

Entre chronique sociale impitoyable et comédie musicale

Mood est l’adaptation d’un seule-en-scène créé en 2018 par Nicôle Lecky et joué notamment au Royal Court Theatre de Londres. Le spectacle a tapé dans l’œil de la BBC, en quête pour une future mini-série d’une nouvelle voix féminine originale après Phoebe Waller-Bridge (Fleabag) et Michaela Coel (I May Destroy You), elles aussi venues du théâtre. Le personnage central de Mood, dépressive, aveuglée par les fausses promesses du monde des influenceurs, va voir ses fantasmes se transformer en cauchemars. Souvent très dure, Mood ne sombre pas pour autant dans le glauque, grâce aux mélodies R’n’B de Nicôle Lecky, qu’elle partage avec nous dans des séquences chantées et dansées, où elle pose son timbre chaud et émouvant, qui nous font pénétrer dans l’esprit à vif, combatif, de son personnage. D’une trajectoire qui aurait pu être caricaturale, elle tire une série poignante, aussi profonde que rafraîchissante, qui est aussi une peinture très fine de la relation entre l’existence et la création, et une analyse féministe du commerce des corps. Aussi sordides ou terrifiantes que soient les aventures de Sasha, l'héroïne, c’est une sensation de vitalité irrépressible qui s’impose au final de cette mini-série qui explore avec justesse les dérives des réseaux sociaux.

Mood est à voir ici en vous abonnant à Canal+ Séries pour 6,99 € pour un mois sans engagement.

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Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait

Publié le par Michel Monsay

Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait
Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait

Comme dirait Joey Starr : « C’est qui Hanouna ? Si l’on éteint la télé, c’est qui Hanouna ?! » Rien, juste un animateur inculte et vulgaire d'une télévision poubelle, et accessoirement le laquais de l'infame Bolloré.

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Ni oubli ni pardon

Publié le par Michel Monsay

Ni oubli ni pardon

Hier, cela faisait 7 ans que Paris vivait l'un des jours les plus horribles de son histoire, où 130 personnes trouvaient la mort et 413 autres étaient blessées, victimes de la barbarie, sans oublier toutes celles qui étaient présentes au Bataclan et dans les cafés attaqués, et resteront à jamais traumatisées par ce qu'elles ont vécu.

Ce jour-là, un agent de sécurité, Hermann Aka Bile, a par son sang froid permis de sauver des dizaines de personnes en les faisant passer par une issue de secours. 7 ans après, l’État lui refuse toujours la nationalité française !

Ni oubli ni pardon
Ni oubli ni pardon
Ni oubli ni pardon
Ni oubli ni pardon

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La puissance du street-art de Banksy

Publié le par Michel Monsay

La puissance du street-art de Banksy

Le génial artiste britannique, Banksy, connu à travers le monde pour ses œuvres de street art engagées, est allé en Ukraine pour afficher son soutien au peuple ukrainien, avec l’art de la discrétion qu’il cultive. Banksy a confirmé être l'auteur de l'œuvre découverte sur un immeuble en ruines à Borodianka, près de Kiev, bombardé par les forces russes. D'autres dessins repérés dans la ville et les environs de Kiev pourraient bien être également de la main de l'artiste. Notamment celui représentant un homme jeté à terre par un petit garçon, dans un combat de judo, qui pourrait être une métaphore de la résistance ukrainienne face à l’invasion russe, le judo étant l’un des sports préférés du président russe. Artiste originaire de Bristol, qui entretient le mystère sur son identité, Banksy aime provoquer et donner à réfléchir. En 2005, il avait réalisé le Lanceur de fleurs sur un mur de Jérusalem, représentant un manifestant masqué sur le point de lancer un bouquet de fleurs. L’artiste a utilisé sa bombe de graffeur pour manifester son opposition au Brexit son soutien aux migrants, ou encore pour alerter sur l’urgence climatique.

La puissance du street-art de Banksy
La puissance du street-art de Banksy
La puissance du street-art de Banksy
La puissance du street-art de Banksy

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Enthousiasmant spectacle de théâtre musical

Publié le par Michel Monsay

Enthousiasmant spectacle de théâtre musical

Le récit, de la vie rocambolesque de François Courdot, compositeur français qui rêve de faire carrière en Amérique, est le fil conducteur de cette pièce de théâtre musical épatante. Portées sur scène par les comédiennes et chanteuses Cloé Horry et Marion Rybaka, accompagnées du pianiste Raphaël Bancou, ses folles aventures nous feront traverser, outre l’Atlantique, l’histoire de l’opérette et de la comédie musicale au XXe siècle avec humour et talent. En effet Contre-temps mêle les musiques entre autres de Leonard Bernstein, Duke Ellington ou Cole Porter à celles d’Offenbach, Purcell ou Courdot, bien sûr. Les interprètes naviguent d’un style à l’autre avec une aisance bluffante. C’est le festival du larynx, un véritable défi vocal. Tous les arrangements ont été inventés par Raphaël Bancou, musicien virtuose qui s’éclate sur scène à jouer des morceaux pleins de vie et de style. Grâce en plus à une écriture et une mise en scène habiles, qui réserve bien des surprises, le spectacle fait tout cela à la fois : Il amuse, émeut, provoque l’admiration, pique la curiosité, et se termine sur un coup de théâtre fracassant.

A voir à l'Artistic théatre

Publié dans Théâtre

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Tellement fascinant

Publié le par Michel Monsay

Tellement fascinant

Beaucoup d'admiration pour tous ces marins qui se sont élancés avant-hier de Saint-Malo pour la Route du rhum. J'ai eu la chance d'être dans la cité corsaire le week-end dernier et de voir les 138 bateaux avant leur départ pour cette fabuleuse course. Au-delà de la fascination pour ces aventuriers qui vont affronter les éléments seuls sur leur bateau durant une semaine ou plus, selon la capacité de leur embarcation, il y a aussi l'émerveillement devant la beauté de ces bateaux, notamment les impressionnants maxi trimarans Ultim de 32m de long et 23 de large. Parmi eux, il y a le superbe Edmond de Rothschild et son skipper Charles Caudrelier, dont c'est la première Route du Rhum, qui est en tête de la course.

Tellement fascinant
Tellement fascinant
Tellement fascinant

Publié dans Chroniques

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