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Très bel hommage à cette femme hors-norme

Publié le par Michel Monsay

Très bel hommage à cette femme hors-norme

C'est une pièce menée tambour battant, sans aucun moment de flottement ou de respiration. Tout va vite, tout s'enchaîne avec une grande fluidité. Les comédiens réunis par Géraldine Martineau, qui met en scène son propre texte, sont tous convaincants. Estelle Meyer est exceptionnelle dans L'Extraordinaire destinée de Sarah Bernhardt au théâtre du Palais-Royal. Sa voix, sa manière d’être, sa présence, tout chez elle dégage une fougue généreuse, une puissance baroque mais sans esbroufe. La jeune comédienne et chanteuse installe la complicité avec le public dès la première minute grâce à une savoureuse anecdote. Le ton est donné : la pièce sera festive, libre, généreuse et résolument féministe. Il en fallait du bagout pour interpréter la tragédienne que Jean Cocteau qualifiait de "monstre sacré". Estelle Meyer est Sarah Bernhardt, dans ses fêlures, ses excès, ses excentricités. La tragédienne a fait de sa vie une œuvre d'art, s'arrangeant parfois avec la réalité, s'engageant pour des causes : elle défend Louise Michel, soutient Émile Zola lors de l'affaire Dreyfus, se rend au front en 1916… Et finalement, elle devient la première "influenceuse au monde", en étant une vedette adulée, à l'origine du star-système. Son unique passion reste le théâtre, toute sa vie durant malgré les difficultés. Amputée à plus de 70 ans de la jambe droite, elle continue à jouer, allongée ou assise, d'où son surnom de "Mère la Chaise". Surnom qui rejoint une longue liste composée aussi de la "Divine" ou la "Scandaleuse". Car Sarah Bernhardt est entière, sans concession aucune. Dans un décor ingénieux, dix artistes interprètent 35 personnages, dont une violoncelliste et un pianiste très convaincants. De l'adolescente arrivant chez sa mère demi-mondaine à Paris à la tournée américaine, en passant par ses tumultueux passages à Comédie-Française, Géraldine Martineau revient magistralement sur un parcours atypique d'une femme extraordinaire et extravagante. Sarah Bernhardt ne fait rien comme les autres : elle dort dans un cercueil et immortalise le moment, offre un alligator à son fils, transforme le théâtre de l'Odéon en hôpital... On pourrait aisément reprendre la devise de la tragédienne : « Quand même ! », car il était temps de redonner vie à cette artiste flamboyante, dont les funérailles attirèrent à Paris une foule de quelque 400 000 personnes.

L'Extraordinaire destinée de Sarah Bernhardt est à voir au Théâtre du Palais Royal à Paris.

Publié dans Théâtre

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Il aura marqué à jamais nos esprits

Publié le par Michel Monsay

Il aura marqué à jamais nos esprits
Il aura marqué à jamais nos esprits
Il aura marqué à jamais nos esprits
Il aura marqué à jamais nos esprits
Il aura marqué à jamais nos esprits
Il aura marqué à jamais nos esprits

David Lynch, qui vient de mourir à 78 ans, est sans conteste une figure fascinante du septième art, de part sa courte filmographie, seulement 10 long-métrages, mais parmi eux quelques chefs-d'œuvres inoubliables, son allure d'une classe mystérieuse et troublante, sans oublier sa fameuse série Twin Peaks qui a marqué l'histoire du petit écran. L’auteur de Mulholand Drive, Elephant man, Blue Velvet, Lost Highway, comptait auprès des cinéphiles comme un réalisateur majeur, sans doute le plus beau symbole d’un cinéma résolument plastique. Après un premier film expérimental, Eraserhead, David Lynch nous cueille dès 1980 avec le sublime Elephant man, la bouleversante histoire de John Merrick l’homme-éléphant, exhibé comme un monstre dans l’Angleterre victorienne, maltraité, qui croise la route d’un homme enfin humain. La photo expressionniste en noir et blanc est sublime, la composition de John Hurt dans le rôle principal tient du prodige, celle d’Anthony Hopkins est exceptionnelle. Un chef-d’œuvre inaltérable. Hormis Une histoire vraie en 1999, formidable odyssée rectiligne et lumineuse d’un pépé au volant de sa tondeuse à gazon qui traverse une partie des États-Unis pour aller revoir son frère, les films du cinéaste sont tortueux et mystérieux à souhait. En 1986, il nous offre un polar vénéneux autant que cauchemar langoureux, Blue Velvet, qui est bercé par la musique hypnotique d’Angelo Badalamenti, son compositeur attitré, traversé par le rictus terrifiant de Dennis Hopper et illuminé par une impressionnante fleur carnivore, Isabella Rossellini dans le rôle de sa vie. Puis en 1990, Sailor et Lula, cette cavale folle et sulfureuse au milieu du désert, emmenée par un couple du tonnerre, Laura Dern et Nicolas Cage, est un électrochoc à base de rock, un dynamitage en règle des codes du polar et un bras d’honneur au conservatisme américain. Une énergie stupéfiante, récompensée par la Palme d’or au Festival de Cannes. En 1997, il y a Lost highway, où David Lynch tisse une toile ensorcelante tirant vers l’abstrait et donne une nouvelle fois forme, sensualité et beauté au cauchemar américain. Parfois éprouvant, toujours fascinant. Et puis en 2001, c’est avec Mulholland Drive que le cinéaste marque à jamais les spectateurs. Hommage grisant au cinéma hollywoodien et à la ville de Los Angeles, traversée vertigineuse des miroirs, ce chef-d’œuvre est un voyage soyeux et envoûtant. Où Naomi Watts et Laura Harring apparaissent et disparaissent en semi-déesses inoubliables. Tout à la fois formidable satire de Hollywood, thriller accrocheur aux incroyables parenthèses burlesques, grand film d’angoisse et émouvante histoire d’amour volupteuse, Mulholland Drive tire aussi sa beauté de son mystère. Si le cinéma de David Lynch n'est pas toujours facile à regarder, c'est parce qu'il parle de choses que beaucoup préfèreraient ne pas voir : les bas instincts humains, la pourriture cachée du rêve américain, l'hypocrisie de la famille ou les ramifications tentaculaires de la violence, notamment la violence sexiste et sexuelle. Personne ne peut se targuer d'avoir entièrement compris l'œuvre de ce grand artiste. Mais c'est peut-être lui qui nous comprenait le mieux.

Publié dans Chroniques

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Le génial pianiste gentleman du son cubain

Publié le par Michel Monsay

Le génial pianiste gentleman du son cubain
Le génial pianiste gentleman du son cubain

Ancien pianiste du Buena Vista Social Club, Roberto Fonseca est devenu depuis une quinzaine d'années, grâce à de superbes albums comme Yo ou Abuc pour ne citer qu'eux, une tête d'affiche très courue de tous les clubs de jazz de la planète. Le 28 décembre, il était à Paris au Duc des Lombards, pour un concert euphorique, comme une machine à remonter le temps qui veut perpétuer l’esprit de la musique traditionnelle cubaine mais avec la modernité des compositions de Roberto Fonseca. À l’école, il a reçu une formation de pianiste exclusivement classique, mais il préférait déjà jouer du jazz et de la musique cubaine. Il a voulu dans son dernier album, La Gran Diversión, exprimer sa reconnaissance à ces grands chefs d’orchestre qui l’ont influencé, comme Omara Portuondo, qu'il a accompagné, ou à Ibrahim Ferrer, dont il a été le dernier pianiste. Éclectique, mais toujours brillant avec une facilité de jeu impressionnante, toujours émouvant, Roberto Fonseca, avec le son chaud de son piano et le plaisir communicatif qu'il a de jouer, contribuent à faire de ses concerts à la fois une fête et un délice pour les oreilles des amateurs de jazz afro-cubain. Le pianiste chanteur toujours classe dans son allure était accompagné pour ce concert d'un fabuleux percussionniste Andrès Coayo, d'un très bon batteur Ruly Herrera, d'un contrebassiste, un saxophoniste, un trompettiste et pour certains morceaux un chanteur. Comme malheureusement Roberto Fonseca ne se produira pas en France prochainement, le mieux est de se plonger dans ses albums pour retrouver ce bonheur musical en attendant qu'il revienne.

Le génial pianiste gentleman du son cubain
Le génial pianiste gentleman du son cubain
Le génial pianiste gentleman du son cubain
Le génial pianiste gentleman du son cubain
Le génial pianiste gentleman du son cubain

Publié dans Spectacles

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Retour intense, parfois irrespirable, de l'excellente série de Thomas Lilti

Publié le par Michel Monsay

Retour intense, parfois irrespirable, de l'excellente série de Thomas Lilti

Encore plus tendue et chaotique que les deux précédentes saisons, celle-ci s’ouvre sur une séquence anxiogène où le docteur Alyson Lévêque, désormais membre de SOS médecins au début de cette saison, tente de sauver la vie d’un homme au cœur d’une cité HLM. Thomas Lilti, médecin de formation, continue de tirer la sonnette d’alarme sur l’état désastreux du service public hospitalier français, et son incapacité à accueillir correctement les plus défavorisés. Hippocrate est un brûlot politique, mais surtout une grande série après avoir été un grand film. Le scénariste réalisateur n’a plus besoin d’expliciter son propos. Tout passe par sa mise en scène, les images sidérantes qu’il convoque, si terrifiantes et absurdes qu’on passe sans cesse de l’incrédulité à l’angoisse, de la colère au rire. Réduite à six épisodes, cette saison est pourtant la plus émouvante, marquée par un sentiment d’urgence omniprésent que capte magistralement son intense troupe de comédiens. Cette puissante série pose au final une question : quand le système hospitalier ne peut plus remplir sa mission, les médecins doivent-ils entrer en rébellion ? Par ailleurs, le système narratif joue sur la question du tri des patients avec beaucoup d’empathie, et le cinéaste choisit très bien ses sujets, leur contemporanéité, dont le traitement des personnes âgées et la santé mentale des jeunes générations. Cette troisième saison est aussi celle d’après les applaudissements aux fenêtres du Covid, celle qui dit qu’il ne s’est finalement rien passé. Thomas Lilti donne ici le meilleur de lui-même avec un regard sans pitié sur la politique et la société.

Hippocrate saison 3, mais aussi les deux premières saisons, sont à voir ici pour 6,99€, un mois sans engagement à Canal+ séries à souscrire ici.

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Magnifique Charlie Dalin qui remporte le 10e Vendée Globe et pulvérise le record de la course

Publié le par Michel Monsay

Magnifique Charlie Dalin qui remporte le 10e Vendée Globe et pulvérise le record de la course

Il y a quatre ans, Charlie Dalin avait déjà eu les honneurs de la ligne d'arrivée après 80 jours de course, mais avait dû laisser la victoire à Yannick Bestaven pour un peu plus de 2 h 30, crédité d’un bonus d’heures pour s’être dérouté et avoir participé aux recherches du naufragé Kevin Escoffier. Cette année, son superbe bateau équipé de foileurs, appendices latéraux permettant de voler sur l’eau, aura bouclé l’affaire en 64 jours, 19 heures, 22 minutes et 49 secondes, soit quasiment 10 jours de moins que le précédent record établi par Armel Le Cléac’h en 2016-2017 (74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes). Charlie Dalin, 40 ans, a remporté ce mardi matin la dixième édition du Vendée Globe, cette course autour du monde en monocoque en solitaire, sans escale ni assistance de 45 000 km. À la barre de son Imoca (18,28 m) Macif Santé Prévoyance, le skippeur havrais a livré la course parfaite. Les bateaux d’aujourd’hui sont extrêmement rapides, donc aussi un peu plus vulnérables. Il vaut parfois mieux choisir de calmer le jeu, d’éviter la tempête pour prendre le train météo suivant. Mais les choix audacieux font souvent la différence. Quand Charlie Dalin a plongé au sud dans une violente et gigantesque dépression de l’océan Indien, début décembre, ils a creusé un bel écart et ça a été une erreur de la part des autres de ne pas y aller. Jusqu’à l’épuisement, il a guetté la moindre risée, tout en s’appliquant, grâce à la pleine lune, à préserver son bateau en s'approchant de l'arrivée d’une potentielle rencontre avec un filet de pêche ou d’une collision avec un chalutier. Charlie Dalin et Macif-Santé-Prévoyance, mis à l’eau en 2023, forment un duo de choc. Architecte naval formé au Royaume-Uni et père d’Oscar, âgé de 7 ans, le longiligne Normand raffole du solo : une discipline qui exige une ascèse de moine-soldat. Il a conçu sa monture comme une extension de lui-même. Au-delà de son souci maniaque du détail, Charlie Dalin est aussi un incorrigible cachottier. Ainsi a-t-on appris, mi-décembre 2024, que le resserrement avec Yoann Richomme, qui vient de finir deuxième du Vendée Globe, en tête de course était dû autant à la persévérance de ce dernier qu’aux travaux de couture auxquels s’était adonné Charlie Dalin pour réparer une voile essentielle de 170 m². « C’était un peu compliqué de travailler dans la soute, casqué, avec le bateau qui avançait à 30 nœuds [plus de 55 kilomètres par heure]. J’ai mis trente-six heures pour réparer, mais je suis heureux d’annoncer que Macif-Santé-Prévoyance est à 100 % de son potentiel ! ». Avec ses qualités hors-pair de navigateur et de fin tacticien, Charlie Dalin mérite toute notre admiration pour cette incroyable performance, ainsi que tous les participants de cette formidable aventure sur les océans.

Pour voir un petit résumé de la course de Charlie Dalin, c'est ici.

Magnifique Charlie Dalin qui remporte le 10e Vendée Globe et pulvérise le record de la course
Magnifique Charlie Dalin qui remporte le 10e Vendée Globe et pulvérise le record de la course
Magnifique Charlie Dalin qui remporte le 10e Vendée Globe et pulvérise le record de la course
Magnifique Charlie Dalin qui remporte le 10e Vendée Globe et pulvérise le record de la course
Magnifique Charlie Dalin qui remporte le 10e Vendée Globe et pulvérise le record de la course

Publié dans Chroniques

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Derrière ce captivant thriller fantastique, une sombre page d’histoire japonaise

Publié le par Michel Monsay

Derrière ce captivant thriller fantastique, une sombre page d’histoire japonaise

Cette série coréenne, remarquablement réalisée, d’après un récit savamment écrit, tient en haleine à chaque minute. Pleine de suspense et d’action mais aussi de romance, joliment interprétée, mention particulière pour l'envoûtante Han So-hee et l'attachant Seo-Joon Park, La Créature de Kyongsong bénéficie aussi d’effets spéciaux d’une très grande qualité pour la créature. La série en deux saisons offre la particularité de mêler récit historique et intrigue fantastique. Or, ce mélange des genres ne s’avère pas si délirant, puisqu’il est basé sur un morceau de l’histoire coréenne et japonaise peu connu en Occident, relatif à la terrible Unité 731. Créée en 1932 par l’armée nippone, elle effectuait, sous couvert de recherches épidémiologiques, des expériences sur les humains afin de créer des armes bactériologiques. La créature de Kyongsong, symbolisant ici les nombreux malheureux qui y ont subi le pire, est un thriller palpitant et volontiers horrifique, doublé d’une fable politique très noire sur les ravages de la domination nippone, ouvertement inspirée par ces abominables expériences perpétrées par des scientifiques qui n’avaient rien à envier, en inhumanité et en cruauté, à leurs alliés nazis. Cette série soigne le suspense fantastique autant que la reconstitution historique, et convainc dès les premières images. Mystère à tiroirs, héros débordants de charme, antagonistes flippants à souhait, décors fastueux, ainsi que des séquences de terreur impressionnantes, tout est réuni pour nous captiver une nouvelle fois devant une série sud-coréenne. 

La créature de Kyongsong est à voir ici sur Netflix pour 5,99 € avec pub et 13,49 € sans pub, un mois d'abonnement sans engagement.

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Un des plus beaux répertoires de la pop française

Publié le par Michel Monsay

Un des plus beaux répertoires de la pop française

En décembre 2023, après 40 ans de carrière, Etienne Daho s’offrait l’Accor Arena de Bercy devant 17 000 personnes en transes pour un concert best of enthousiasmant. C’est pop et vif, comme la pulsation nouvelle qui accompagne Week-end à Rome, succès parmi tant d’autres. Projetés sur trois écrans géants qui encadrent la scène, défilent des ronds, des étoiles, des lignes, néons multicolores. La scénographie a été confiée à une agence de création graphique particulièrement inspirée à l’idée d’accompagner un artiste qui a toujours porté un soin particulier à ses visuels. Aux manettes de la réalisation, le vieil ami Gaëtan Chataignier, épaulé par ses onze cadreurs, qui s’amuse à superposer les images et joue avec les échelles. Ces dernières années, Étienne Daho avait privilégié les salles plus intimes comme l'Olympia ou la salle Pleyel pour son concert lecture avec Jeanne Moreau autour du Condamné à mort, de Jean Genet. En 2023, changement de style, retour aux grandes salles qu’il parcourait au temps de la dahomania. Fort d’un album très orchestré et très cinématographique, Tirer la nuit sur les étoiles, il a donc imaginé avec le producteur Thierry Suc, homme de défi, un Daho Show qui en a mis plein la vue, avec élégance, on ne se refait pas. Entouré de 8 musiciens dont un quatuor de cordes, Étienne Daho enchaîne titres intimistes, poussées rock, moments suspendus, piqûres de nostalgie pour nous offrir 1h40 de bonheur. Toujours ému face à la ferveur qu'il déclenche, Étienne Daho, avec sa voix si singulière qu’il a su imposer, a démontré durant 40 ans qu’on peut devenir une rock star, sans se casser la voix, mais aussi sans rouler des mécaniques, écrire des chansons comme un journal de bord poétique et sincère, avoir un style pop, rock avec des influences électro et même jazz. On ne peut qu'être touché par le personnage tout en étant conquis par son talent.

Étienne Daho show est à voir ici ou sur le replay de France Tv.

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Deux Unes exemplaires et nécessaires

Publié le par Michel Monsay

Deux Unes exemplaires et nécessaires
Deux Unes exemplaires et nécessaires

Publié dans Chroniques

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Des classiques du rock qui n'ont pas pris une ride

Publié le par Michel Monsay

Que c'est bon de se replonger dans quelques uns des sublimes morceaux des plus grands groupes de l'histoire du rock. Pour certains lors de concerts qui datent de l'époque ou lors de prestations plus récentes, c'est toujours le même bonheur !

Publié dans Chroniques

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10 ans après, un traumatisme indélébile

Publié le par Michel Monsay

10 ans après, un traumatisme indélébile
10 ans après, un traumatisme indélébile
10 ans après, un traumatisme indélébile
10 ans après, un traumatisme indélébile
10 ans après, un traumatisme indélébile
10 ans après, un traumatisme indélébile

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