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Stephen Jones, maître de l’élégance et de la créativité. Chapeau, l’artiste !

Publié le par Michel Monsay

Stephen Jones, maître de l’élégance et de la créativité. Chapeau, l’artiste !
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Stephen Jones, maître de l’élégance et de la créativité. Chapeau, l’artiste !
Stephen Jones, maître de l’élégance et de la créativité. Chapeau, l’artiste !

Petit ou grand, sobre ou coloré, simple ou fantasque : le chapeau est un art à part entière, que Stephen Jones a su maîtriser à la perfection. Le Palais Galliera dédie une fabuleuse exposition rétrospective inédite au modiste britannique toujours en activité, intitulée Stephen Jones, chapeaux d'artistes, qui rassemble près de 400 œuvres, dont plus de 170 chapeaux, 40 silhouettes complètes et différents dessins, photos et vidéos, dans un parcours qui retrace la riche carrière de ce génie du chapeau. On peut admirer à travers ces pièces le processus créatif du modiste, ses inspirations, ses collaborations et ses rencontres marquantes, l'importance de Paris dans son œuvre, mais aussi la place du chapeau et de ses créateurs dans le monde de la mode contemporaine. Jean-Paul Gaultier Vivienne Westwood, Thierry Mugler, Givenchy, John Galliano, Marc Jacobs, Schiaparelli, Comme des Garçons,... : le modiste multiplie les collaborations. Il entretient une relation particulière avec la maison Dior, avec qui il travaille depuis 30 ans. Le succès de Stephen Jones n'est plus à démontrer, et le créateur a fortement influencé, par son univers audacieux, le monde de la mode d'aujourd'hui. Le parcours de l'exposition retrace la carrière du créateur, de ses débuts à ses derniers succès. Au milieu des années 1980, son humour et son savoir-faire séduisent Paris. Avec lui, le couvre-chef se fait oiseau, corail, chaussure, bobine, bol de soupe à l’oignon, tour Eiffel, cathédrale de Liverpool... De l’extravagance baroque à la simplicité zen, Stephen Jones s’amuse à juxtaposer les formes et les matières pour faire de ses chapeaux de véritables sculptures. Une célébration de la passion et du talent d’un modiste surdoué qui a su élever cet accessoire à des sommets inégalés, faisant d’un simple complément vestimentaire une œuvre d’art à part entière. Quel délice que cette rétrospective consacrée à Stephen Jones, un hommage poétique et ludique dont on ressort enchanté, d'autant que j'ai eu la chance de le féliciter en personne, il était exceptionnellement de passage à l'exposition.

Stephen Jones, chapeaux d'artiste est à voir au Palais Galliera jusqu'au 16 mars.

Stephen Jones, maître de l’élégance et de la créativité. Chapeau, l’artiste !
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Publié dans Expos

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Sans commentaire

Publié le par Michel Monsay

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Publié dans Chroniques

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À l'Opéra de Paris, la diversité avance à petits pas

Publié le par Michel Monsay

À l'Opéra de Paris, la diversité avance à petits pas

Les parcours de l'excellent danseur étoile Guillaume Diop et la contrebassiste Sulivan Loiseau montrent à quel point la diversité est un sujet sensible au sein de l'Opéra. 11 mars 2023, à l'issue de la représentation de Giselle, à Séoul, et pour la première fois de son histoire, l’Opéra de Paris nomme un jeune homme noir danseur étoile. Guillaume Diop a alors 23 ans. Son couronnement est salué par des réactions de folie dans le monde entier. Non seulement ce jeune interprète hyper doué crée la surprise en sautant un grade de la hiérarchie de la troupe, mais il devient le symbole de la diversité au cœur de l’institution parisienne. De ce titre, il en tire une grande fierté, mais aussi une immense responsabilité. Lui qui a manqué de modèle au cours de son apprentissage, mesure à quel point il devient un symbole pour les tout jeunes danseurs, et danseuses, qui rêvent d'entrer à l'Opéra. Dans ce très bon documentaire, Guillaume Diop se livre, raconte ce sentiment d’illégitimité qui le pousse à travailler toujours plus et la violence des mots assénés. Être noir à L'Opéra nous emmène ainsi dans les réunions du comité consultatif diversité de l’Opéra. Séquences sans commentaire qui ne manqueront pas d’en provoquer chez les téléspectateurs. Car l’Opéra semble figé dans une temporalité d’un autre siècle. Mais admettons, les choses bougent. Un tout petit peu. Au sein de l’orchestre, une jeune femme noire a fait son entrée : Sulivan Loiseau, contrebassiste, une pionnière, dixit une de ses amies. C’est aussi la nécessité de changer un regard, et de redéfinir le répertoire. La question est : comment remettre en cause les codes esthétiques de l’opéra ? En arrêtant, par exemple, d’utiliser du maquillage pour exagérer les traits des personnes racisées, en oubliant aussi les collants de couleur chair conçus uniquement pour les peaux blanches, ou en acceptant qu’un danseur noir porte des tresses plutôt que devoir se lisser les cheveux. L’évolution de la réflexion sur le sujet à l’Opéra national de Paris est passée par des étapes cruciales. En 2020, après l’affaire George Floyd et les manifestations Black Lives Matter aux États-Unis, Guillaume Diop et ses amis Letizia Galloni, Jack Gasztowtt, Awa Joannais et Isaac Lopes Gomes écrivent le manifeste De la question raciale à l’Opéra de Paris, qui sera signé par 400 collègues. Dans la foulée, en 2021, l’institution présente un rapport sur la diversité au sein de l'institution. Intime, le documentaire met en lumière le parcours du combattant des artistes de couleur pour faire leur place dans ce monde très homogène. Il pointe aussi les efforts menés par l'Opéra de Paris pour casser les stéréotypes en adaptant notamment certaines œuvres du répertoire. On mesure toutefois le chemin qu’il reste encore à parcourir.

Être noir à l'Opéra est à voir ci-dessous ou sur le replay d'Arte.

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Passionnant portrait d'un acteur pas comme les autres

Publié le par Michel Monsay

Passionnant portrait d'un acteur pas comme les autres

Thierry Demaizière et Alban Teurlai réalisent un documentaire sur et par Vincent Lindon, aussi saisissant que déroutant de sincérité. Sur la base de nombreuses heures filmées par l'acteur lui-même, ce documentaire révèle un artiste sans filtre et plein de contrastes. Entre journal intime et autoportrait, ce film réalisé par le duo Demaizière et Teurlai est le second documentaire qu'il consacre à Vincent Lindon. Du premier film, centré davantage sur l'acteur, sa filmographie et son enfance, est né un lien d’amitié entre Vincent Lindon et les deux réalisateurs. Pour ce second film, ils ont proposé à celui-ci de se filmer et de s’enregistrer lui-même à l’aide de son téléphone, comme pour une sorte de journal intime. Entre fulgurances, coups de gueule et coups de spleen, on découvre un homme authentique, à la fois fragile et sûr de lui, à la fois fataliste et enthousiaste, un homme capable de drôlerie et de beaucoup d’autodérision alors qu'il peut nous apparaître sous les traits de quelqu'un de dépressif, ce qu'il n'est absolument pas le cas, selon les dires des deux cinéastes. Comme Vincent Lindon, dans des dîners, a des fulgurances, des moments où il est absolument génial, où il est en colère, où il est irrésistiblement drôle, ils ont commencé à le filmer à son insu. Pas pour le piéger, mais pour ne pas dénaturer le moment. Et au bout de quelques semaines, ils lui ont dit qu'ils le filmait et lui ont demandé s'ils pouvait continuer. Le comédien a donné son autorisation, mais les deux auteurs du documentaire ne pensaient pas que cela allait durer quatre ans. Cœur sanglant ne ressemble à aucun autre documentaire. Ici, pas de voix off ni d’interventions extérieures : seul Vincent Lindon s’exprime, dans un monologue intérieur ponctué d’émotions brutes. Le film se construit autour de messages vocaux qu’il enregistre, des confessions livrées sans retenue sur ses angoisses, ses colères et ses aspirations. À travers 150 heures de rushes, les réalisateurs ont façonné une œuvre qui oscille entre introspection et spontanéité, révélant un Vincent Lindon vulnérable, torturé, mais aussi drôle et excessif, entre colère et tendresse. Le documentaire met en lumière son besoin viscéral d’être écouté, compris, et surtout aimé. L’un des fils conducteurs du documentaire est le rapport de Vincent Lindon à son passé et à son enfance. Il confie avoir grandi avec des tics nerveux qui inquiétaient ses parents et généraient une déception pour eux, et explique que son besoin constant de reconnaissance vient en grande partie de là. Ce manque initial se reflète dans sa quête incessante de l’amour du public et de ses proches. Le drame de sa vie est que ses parents ne l’aient pas vu devenir célèbre. D'où le côté testamentaire de ce film à l'adresse de ses enfants. Quand tant de documentaires sur des personnalités ont tout du lissage auto-promotionnel complaisant, l'acteur prend visiblement un malin plaisir à faire tout l'inverse, à montrer ses aspérités, ses travers, ses faiblesses, à dire l'inavouable. La peur de mourir, et donc de vieillir est un thème récurrent qui alimente ses angoisses. Seule sa fierté semble lui offrir de rares répits. Comme lorsqu’il est choisi pour présider le Festival de Cannes, en 2022, ou reçoit le Prix d'interprétation à Cannes et la Palme d'or pour Titane. Comment ne pas être touché par les failles de cet acteur génial, écorché vif ? Une confession intime qui permet aussi de comprendre pourquoi et comment l’acteur s’investit autant dans ses rôles au cinéma, et pourquoi sa manière de jouer est aussi réaliste et fascinante.

Vincent Lindon cœur sanglant est à voir ci-dessous ou sur le replay d'Arte.

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Drôle et touchant road trip qui défie le deuil

Publié le par Michel Monsay

Drôle et touchant road trip qui défie le deuil

Acteur et réalisateur, Mathias Mlekuz a perdu un fils de 28 ans, en 2022. Il embarque son meilleur ami Philippe Rebbot dans un road trip à bicyclette, pour refaire le voyage que son fils avait entrepris avant de disparaître. Entre documentaire et comédie burlesque, ce film inclassable d’une simplicité confondante touche par un mariage entre le réel et l’imaginaire, la douleur et la douceur, l’amitié et le deuil impossible. Tourné sans script ni scénario préétabli, ce film se construit au fil du trajet. C’est d’ailleurs de là que provient sa grande originalité. À bicyclette ! repose avant tout sur une narration en mouvement, continûment connectée à l’improvisation, à la cocasserie des dialogues sans filtre. Un coup de chapeau au montage qui a su ordonner avec subtilité les plus de 180 heures de rushs glanées durant le tournage. Loin de tout pathos, on s’attache à la démarche des deux amis. Et on comprend, par couches successives, où ils en sont dans leurs vies respectives, ce en quoi ils croient, ou ne croient plus. La peur de la mort. Le sens de la vie. Les priorités. Tout cela s’approche sans bruit à la faveur des feux de camps ou des veillées. Ce duo de compères cabossés évoquent tour à tour la transmission, la parentalité, la résilience et la fragilité de la vie dans un joyeux désordre et sans se prendre au sérieux. Bien sûr parfois, la tristesse et la douleur s’invitent au milieu de leurs discussions mais leur amitié, que l’on devine inébranlable, sert de baume réparateur. D’autant que l’humour et même le burlesque n’oublient jamais de surgir juste au moment où un trop-plein d’émotions risque de nous faire vaciller. Au final, un film tendre, drôle et malicieux.

Publié dans Films

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Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe

Publié le par Michel Monsay

Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe

A chaque édition, leurs exploits sont racontés et suivis par des milliers de fans, dans le monde entier. Les marins du Vendée Globe parcourent les mers et les océans de la planète dans une course épique et dangereuse de 45 000 km sans escale ni assistance, suscitant la curiosité et la passion des spectateurs. A l'occasion de la dixième édition de cet événement unique en son genre, remportée par Charlie Dalin en 64 jours, le musée de la Marine s'est intéressé à ces courses et ces marins exceptionnels. L'exposition En solitaire autour du monde, qui vient de se terminer, est revenu ainsi sur l'histoire du Vendée Globe, ses grands héros, ses exploits, et même sur le Golden Globe Challenge, l'ancêtre de cette course qui vit la victoire en 1969 de Robin Knox-Johnston en 312 jours. Organisé tous les quatre ans depuis 1989, le Vendée Globe est un événement vraiment spécial dans le monde de la course à la voile. Plusieurs dizaines de concurrents (40 en 2024-2025) s'embarquent dans des voiliers monocoques de 18 m pour une course en solitaire autour du monde. De fait, cette épopée fait naître des histoires incroyables, des exploits comme des drames. Dans cette exposition, le musée de la Marine a rassemblé 270 œuvres et objets spécifiques, qui racontent et expliquent l'histoire de cette course, ses pionniers, ses challenges. On retrouve ainsi des objets de navigation, des maquettes, des tenues, des œuvres d’art, des ouvrages, des documents d’archives, mais aussi d'impressionnantes vidéos embarquées et des interviews inédites des skippers. À travers ce parcours, on découvre également les évolutions techniques qui ont changé le travail et le quotidien des marins, les savoir-faire nécessaires pour réussir une telle course, mais aussi les sentiments qui animent les participants pour faire face à une telle épreuve, et ceux qu'ils ressentent lorsque la ligne d'arrivée se montre enfin, après des dizaines de jours passés seul en mer, 64 pour Charlie Dalin, le vainqueur de la dernière édition qui a battu le record, à 109 pour Titouan Lamazou qui avait remporté la première édition en 1989-90, et qui depuis est devenu un artiste passionnant dont deux portraits de marins étaient exposés. Pas à pas, comme les navigateurs, les visiteurs passent les trois caps de la course, découvrant au passage des témoignages bouleversants, des naufrages ou des victoires, les petites superstitions des marins et les connaissances techniques nécessaires à un tel voyage. Le Vendée Globe n’est pas simplement une compétition sportive. C'est un voyage au bout du monde, un périple solitaire à travers les océans les plus impitoyables de la planète. C’est aussi une grande aventure humaine comme il n'en existe quasiment plus où chaque skipper, qu’il soit novice ou vétéran, se confronte non seulement aux éléments, mais aussi à lui-même, dans un face-à-face avec les limites de la résistance physique et mentale. Cette exposition a rendu un bel hommage à ces admirables héros.

Voici quelques photos de l'exposition, puis trois d'une maquette et d'une peinture du Musée de la Marine et une du métro aérien sous un beau soleil parisien.

Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe
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Une plongée dans l'univers fascinant du Vendée Globe

Publié dans Expos

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Un entrelacs lumineux d’instants simples et cruciaux

Publié le par Michel Monsay

Un entrelacs lumineux d’instants simples et cruciaux

 L’Attachement de Carine Tardieu brille par sa subtilité et sa capacité à entremêler brillamment drame et comédie. La délicatesse au cinéma est rare et précieuse. Elle est au cœur de L’Attachement, et en fait le sel. Carine Tardieu tisse avec finesse les fils ténus de l’existence et parvient à relâcher, sans les défaire complètement et pour notre plus grand bonheur, les nœuds complexes des émotions humaines. La singularité de sa voix réside certainement dans son approche narrative et visuelle, si personnelle, qui lui permet de capturer avec une authenticité désarmante l’essence des relations humaines sans artifice. Ses dialogues, réalistes sans jamais être pauvres, révèlent ou dissimulent habilement. Son autre talent incontestable est la direction d’acteurs. Dans Les Jeunes Amants (2022), elle nous offrait avec Fanny Ardant et Melvil Poupaud un couple improbable et une alchimie palpable. Dans L’Attachement, Carine Tardieu parvient à révéler chez ses interprètes des nuances insoupçonnées et à extraire de leurs personnages la substantifique moelle de son récit. Valeria Bruni-Tedeschi livre une performance magistrale, explorant des territoires de jeu rarement atteints dans sa carrière, très loin de ses rôles habituels. Pio Marmaï, dont on connaît pourtant la vaste palette et l’intensité, nous touche par la justesse de ses émotions. Vimala Pons et Raphaël Quenard distillent eux aussi avec profondeur et nuance leurs personnages respectifs. Enfin, il y a cet enfant de six ans, effarant, merveilleux, drôle et décalé. Carine Tardieu a l’art de la suggestion. Elle disperse adroitement les sous-entendus, emploie les ellipses avec audace. Elle manie intelligence et sensibilité sans jamais brusquer nos cœurs devenus aussi fragiles qu’endurcis par une époque brutale. En tissant ainsi des liens invisibles mais indélébiles, sans jamais sombrer dans l’artifice, elle nous invite à ressentir plutôt qu’à simplement voir, et à nous attacher aux personnages comme ils s’attachent les uns aux autres. Son regard profondément humain et sa maîtrise du non-dit nous rappellent combien la retenue mise au service de l’émotion, de la forme et du fond, peut s’avérer puissante. On en ressort avec la certitude que c'est le lien avec les autres qui fait sens, quelles que soient les plumes qu’on doit parfois y laisser. Carine Tardieu confirme avec ce septième long-métrage son talent pour dépeindre la vie dans ce qu'elle a de plus intime. Elle tire sur les fils qui tricotent ce lien mystérieux qu'est l'attachement. Focalisant ici sa caméra sur ce qui est habituellement relégué dans les décors ou les arrière-plans, la cinéaste nous emmène loin des scénarios attendus. Elle scrute les sentiments, les émotions, dans la simplicité du quotidien, dans des situations qui peuvent paraître anodines, mais qui composent en réalité le nerf de l'existence.

Publié dans Films

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L’ode ardente à la liberté des prostituées trans de Tel-Aviv

Publié le par Michel Monsay

L’ode ardente à la liberté des prostituées trans de Tel-Aviv

Le nouveau documentaire de Yolande Zauberman fascine autant qu’il émeut. Par sa tentative de réconciliation de l’irréconciliable, par sa générosité humaniste, par son scintillement dans la nuit. Yolande Zauberman est la reine de l’immersion quasi magique. Elle a le don d’approcher les êtres avec singularité. D’en capter une essence presque palpable. De saisir une humanité vibrante qu’elle va débusquer derrière les non-dits, les tabous, les interdits, l’impossible. Son approche documentaire relève du dévoilement. Caméra au plus près des visages, des peaux, entre enquête de reportage et virée romanesque. Les frontières se dissolvent pour raconter justement le dépassement des barrières et des territoires, et le questionnement des déchirements, par l’exposition de destins individuels. La Belle de Gaza, titre magnifique qui sonne comme une promesse. Comme une invitation au conte des mille et une nuits, au scintillement malgré l’ombre, au rayon de lumière dans l’obscurité, à l’espoir qui côtoie l’horreur. La cinéaste creuse l’impensable, l’insondable, à la recherche d’une possibilité de lien. Son geste même de cinéma est une main tendue, via son regard projeté, entre elle et l’autre. Ici, des femmes transgenres, peuplant une rue, mais aussi d’autres espaces, et dont certaines furent croisées sur le tournage de M, César du meilleur documentaire 2020 qui raconte la trajectoire d’un homme qui fut, dans son enfance, victime de prédateurs sexuels au sein de la communauté ultraorthodoxe de Bnei Brak, dans la banlieue de Tel-Aviv. Elles racontent, toutes, une part de destinée, et une part d’Histoire. Différentes générations, différents parcours, différents personnages. Mais toutes transmettent, par leurs mots confiés à la caméra, comme par leur présence et par leur corps affirmé, le rêve devenu réalité, celui d’affronter la vie par leur vérité. Et le chemin parcouru, existentiel, mental, émotionnel, physique, et parfois géographique. Derrière le rimmel et le mascara, les pupilles acceptent la présence de l’objectif, tout en jouant du rire ou de la résille du voile. Elles ont fui les violences et assument avec courage qui elles sont devenues. Yolande Zauberman a cet incroyable talent de gagner la confiance de ses interlocutrices ce qui lui permet de dresser des portraits tout en humanité. Elle mène l’enquête, d’une boîte de nuit aux recoins sombres de la rue, où les travailleuses du sexe essaient de gagner leur vie. La cinéaste, qui tient la caméra, éclaire la nuit, faisant jaillir de l’obscurité, comme des flashs, ces corps dénudés héroïques, exposés au danger. Comme souvent, l’important reste le voyage, pas forcément l’arrivée. C’est le périple palpitant et doux à la fois, dans les arcanes d’un Tel-Aviv opaque, car resserré sur les figures et les silhouettes de ces personnages, qui abolissent non seulement les lignes entre féminin et masculin, mais réunissent aussi Israël et Palestine, Juif et Arabe, ici et ailleurs. La démarche de la réalisatrice se veut pansement humaniste et lettre d’amour au milieu du marasme, filmés avant le 7 octobre 2023. Un acte du regard terriblement émouvant. 

La belle de Gaza est à voir ici pour 2,99 € en location ou sur toute plateforme de VOD.

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Les moments marquants des Césars

Publié le par Michel Monsay

Les moments marquants des Césars

Tout d'abord, le formidable discours de Karim Leklou autour de la gentillesse, cela fait tellement de bien des personnes comme lui aujourd'hui, meilleur acteur pour Le roman de Jim. Puis, le témoignage très émouvant d'Abou Sangare, impressionnant dans L'histoire de Souleymane. Celui cinglant et nécessaire de Gilles Perret, pour le meilleur documentaire La ferme des Bertrand, le seul qui osa durant la cérémonie dire des vérités qui fachent. Enfin, le César de ceux qui n'ont jamais eu de César à Franck Dubosc et son intervention assez drôle.

Ca vaut le coup de les voir ou revoir :

Publié dans Chroniques

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Savoureux portrait sans merci du marché de l’art

Publié le par Michel Monsay

Savoureux portrait sans merci du marché de l’art

Avec Le Tableau volé, Pascal Bonitzer, dont on avait beaucoup aimé notamment Cherchez Hortense, compose une aventure subtile et généreuse, sans grandiloquence rocambolesque, mais avec une précision d’orfèvre, agrémentée d’interprètes finement assemblés. Dans cette savoureuse comédie humaine, le réalisateur scénariste continue de croiser les destins, pour raconter une part du monde dans son neuvième long-métrage. Sans coup d’éclat ni esbroufe, c’est un véritable ballet qui s’incarne à l’écran. Par la multiplicité des personnages, des récits et des points de vue. Par la fluidité narrative et formelle, de la caméra qui suit les corps dans leur cheminement incessant, au montage qui unifie les pièces du récit. Les intérêts sont divers, mais rassemblés ici par la découverte d’une toile d’Egon Schiele, tenue pour disparue depuis 1939, et de sa grandissime valeur. Le fameux tableau volé par les nazis renaît, mais de lui-même, ressurgi du passé, de la crasse entassée sur sa surface, de la mémoire collective, comme si son histoire se réinventait. Grâce aux regards et aux mots, et à l’aune de son poids commercial. Sans une once de cynisme, les parcours de vie s’entrelacent, et racontent la revanche sociale, l’amertume, l’audace, la souffrance, le désir, la peur, la joie retrouvée. L’auteur déjoue les écueils que d’autres empruntent régulièrement, et toute la galerie de seconds rôles existe, pour une scène ou deux, ou un seul plan. La petite musique de Pascal Bonitzer est particulièrement réussie par sa science des dialogues, de la répartie, du rythme et des contre-temps. Et pour les servir, il a mitonné sa distribution, avec une équipe en grande forme. L’énergie volubile de l'excellent Alex Lutz, la précision arythmique de Louise Chevillotte, l’aisance complexe de Léa Drucker, et l’aplomb vibrant de Nora Hamzawi s’accordent parfaitement. Un vrai plaisir.

Le tableau volé est à voir ici pour 2,99 € en location ou sur toute plateforme de VOD.

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