Jane Birkin, bouleversante comme jamais

Publié le par Michel Monsay

Jane Birkin, bouleversante comme jamais

Jane Birkin est tellement associée à Serge Gainsbourg, qu'il est difficile musicalement de l'appréhender autrement que par les magnifiques chansons écrites par son génial pygmalion. Pourtant en novembre dernier sortait un somptueux album intitulé "Oh ! pardon tu dormais ..." écrit par Jane Birkin et composé par Etienne Daho et Jean-Louis Piérot. Jamais la chanteuse ne s'était autant livrée, ses mots sont sincères, émouvants, crus parfois, Etienne Daho l'a bousculée pour que sortent ses peines, ses fantômes, ses angoisses, elle y évoque aussi le déclin amoureux, c'est profond, cruel et plein de vie. Si Jane Birkin s'émancipe totalement de Serge Gainsbourg avec ce disque, la sublime et envoûtante musique de Daho et Piérot peut parfois évoquer certaines compositions du grand Serge, mais on pense également au velours orchestral et cinématographique des "Chansons de l'innocence retrouvée" du même Daho. La voix de Jane Birkin ne nous a jamais autant touchés, plus grave au sens propre comme au figuré elle interprète avec grâce et émotion ses propres mots. Merci une nouvelle fois à Arte d'avoir permis ce mini concert sans public de 30 minutes enregistré en décembre dernier à la Cité du cinéma, où Jane Birkin et ses cinq musiciens jouent huit chansons de cet album "Oh ! pardon tu dormais ...". Moment intense et d'une grande beauté.

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Publié dans Chroniques

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