Sourire et pleurer

Publié le par Michel Monsay

Sourire et pleurer

Le bonheur de retrouver une minute Jean-Pierre Marielle et sa bonhomie contemplative.

A voir ci-dessous :

La fresque monumentale "Liberté, égalité, fraternité", qu'Emmanuel Macron affectionne particulièrement, il en a une réplique dans son bureau, peinte sur le mur d'un immeuble du 13e arrondissement par le street artiste Obey, a été détournée par des graffeurs pour protester contre la politique du gouvernement. Obey avait décidé d'offrir cette fresque en hommage aux victimes des attentats du Bataclan. Des larmes de sang ont été ajoutées sur les joues de Marianne et la devise républicaine a été barrée. En complément de cette intervention que le célèbre artiste américain comprend, les graffeurs ont publié un manifeste avec des mots biens sentis : "Vous dérobez les mots brillants cachés derrière les vitrines de nos espoirs pour les remplacer par des signifiants creux, de la camelote lustrée, incrustée d’émeraudes réactionnaires en plastique (…). Vous êtes les maris violents des valeurs que vous prétendez défendre". Ce geste politique et artistique est une belle réponse aux dérives autoritaires avec le projet de loi "Sécurité globale" et autres violences policières.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

Sourire et pleurer

Publié dans Chroniques

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Merci Michel, quel bonheur de retrouver J.P. Marielle, on remarque à l'arrière-plan l'affiche de la pièce Le Retour, de Harold Pinter, montée au théâtre de l'Atelier en 1994. On aperçoit aussi fugitivement Marie Trintignant, qui était à l'affiche de ce spectacle, tout comme Roger Dumas et Guillaume Depardieu, disparus également. Beaucoup d'émotion, de souvenirs..
Répondre
M
Bravo à vous Alice pour votre sagacité et votre culture et merci pour votre fidélité.