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Quatre magnifiques performances

Publié le par Michel Monsay

Quatre magnifiques performances
Quatre magnifiques performances

Dans la continuité des Jeux olympiques, les Jeux paralympiques sont un vrai succès, de par l'affluence et l’enthousiasme des spectateurs dans les tribunes, mais surtout par les performances exceptionnelles des athlètes, que que soit leur handicap. Une découverte pour beaucoup, qui ne peut que laisser admiratif. Les athlètes français sont au rendez-vous depuis le début des épreuves, et ce week-end quatre d'entre eux sont devenus champions paralympiques.

Le paracycliste sur piste Jérôme Foulon a remporté de main de maître la poursuite en catégorie C5, samedi 31 août, comme à Tokyo en 2021. Le Français a dominé en finale l'Ukrainien Yegor Dementyev, et avec un nouveau temps canon. Après avoir déjà mis une claque à son propre record du monde, le Breton a réussi une nouvelle prestation de très haut niveau. Impressionnant, en tête quasiment de bout en bout de cette poursuite, Dorian Foulon n'a laissé aucune chance à son adversaire ukrainien qu'il a finalement devancé de plus d'une seconde et demie. Né avec un pied bot, le français a sa cheville gauche bloquée et sa jambe ne dispose pas de l’intégralité de sa puissance. Le cycliste de 26 ans a survolé la journée jusqu'à la finale pour s'adjuger une deuxième titre paralympique.

Énorme performance de la nageuse tricolore Émeline Pierre (24 ans), sacrée championne paralympique de la finale du 100 m nage libre en catégorie S10 des Jeux de Paris, dimanche. Elle devance la recordwoman du monde et paralympique, la Canadienne Aurélie Rivard, et l'Italienne Alessia Scortechini. Pourtant, c'est sur les tapis de gym qu'Emeline Pierre était destinée à briller étant plus jeune. Mais à la suite d'une chute à la poutre à l'âge de 13 ans, entraînant une luxation du coude et une fracture du cubitus, elle est victime d'une erreur médicale lors de son opération et n'a jamais retrouvé l'usage complet de son bras, malgré deux opérations successives pour améliorer son manque de mobilité allant de l'épaule au poignet. Un handicap qui la contraint à se tourner vers la natation, qu'elle pratiquait déjà en parallèle de la gymnastique. Pour ses deuxièmes Jeux paralympiques, arrivée en outsider elle crée l'exploit en remportant la médaille d'or.

La collection est enfin complète pour Marie Patouillet. Après deux médailles de bronze aux Jeux de Tokyo, l'argent sur le contre-la-montre jeudi, la pistarde tricolore a décroché l'or en finale de la poursuite individuelle (catégorie C5), dimanche 1er septembre. A 36 ans, Marie Patouillet s'est imposée au terme des trois kilomètres face à sa camarade d'équipe de France Heïdi Gaugain (19 ans). Dans un vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines) surchauffé et plein à craquer, la cycliste, qui souffre d’une agénésie de naissance – une malformation orthopédique du pied gauche – a bouclé les derniers tours de piste de sa carrière de pistarde. Pourtant favorite avec ses deux titres mondiaux sur cette distance, la benjamine des Bleus du cyclisme sur piste n'a pas réussi à rééditer sa performance des qualifications. Marie Patouillet et Heïdi Gaugain ont ainsi offert à la France son premier doublé des Paralympiques. Entraînée par Grégory Baugé, quadruple médaillé olympique, Marie Patouillet s'est constitué un riche palmarès, désormais garni de quatre médailles paralympiques et dix breloques mondiales.

Le quintuple champion du monde français Tanguy De la Forest a décroché sa deuxième médaille aux Jeux Paralympiques de Paris ce dimanche en finale du tir à la carabine à air couché à 10 m en catégorie SH2. Il s'impose devant le Brésilien Alexandre Augusto et la Japonaise Mika Mizuta. Tanguy De la Forest aura dû patienter six éditions pour rapporter des Jeux ses premières médailles paralympiques. Après avoir brisé la malédiction et une disette de vingt années en prenant l'argent vendredi en tir à la carabine debout à 10 m SH2, le quintuple champion du monde a récolté ce dimanche le sacre olympique au tir à la carabine à air couché 10 m SH2 en réalisant une finale incroyable de sang-froid. Dès les premiers tirs, le Breton a mis la pression sur ses concurrents avec une excellente première manche. Un duel s'est ensuite installé avec le Brésilien Alexandre Augusto Galgani. Les deux tireurs se sont échangé la première place jusqu’à ce que Tanguy de La Forest enchaîne les tirs parfaits avec un score de 10.9 réussi à trois reprises sur les six derniers tirs. Avec 255,4 points, le quintuple champion du monde s'offre cette médaille d’or est historique pour le tir français, les Tricolores ne s’étaient plus installés sur la plus haute marche depuis Londres, en 2012.

 

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Deux grands champions

Publié le par Michel Monsay

Deux grands champions
Deux grands champions

À 22 ans, Ugo Didier a décroché le titre paralympique du 400 m nage libre au bout d'une course que l'étudiant ingénieur a construit à la perfection pour coiffer au poteau l'Italien Simone Barlaam. Après un départ prudent, le Français a fait une remontée spectaculaire. Dans la dernière ligne droite, à 50 mètres de l'arrivée, il a doublé son adversaire italien. Devant sa télévision, Léon Marchand, la star des Jeux olympiques, n'a rien manqué de l'exploit. Il a écrit sur les réseaux sociaux : "Ugo Didier, trop fort". Les deux nageurs ont pour points communs de tous les deux venir de Toulouse et de vouloir marquer l'histoire des Jeux.

Déjà sacré sur la distance à Tokyo en 2021, Alexandre Léauté a décroché, vendredi, sa cinquième médaille paralympique en carrière, sa première sur ces Jeux de Paris 2024. Il a tenu son rang, et avec la manière. Le cycliste français, grand favori à sa succession sur la poursuite individuelle en catégorie C2, a remporté la médaille d'or, vendredi 30 août, face au Belge Ewoud Vromant. Son adversaire, battu de plus de deux secondes, n'a rien pu faire face au coureur breton de 23 ans, auteur d'un nouveau chrono canon (3'26''015) lors de cette ultime course de 3 000 m, après avoir déjà effacé son propre record du monde (3'24"298) quelques heures plus tôt en qualifications.

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Mort de la grande Gena Rowlands, actrice flamboyante et muse de John Cassavetes

Publié le par Michel Monsay

Mort de la grande Gena Rowlands, actrice flamboyante et muse de John Cassavetes
Mort de la grande Gena Rowlands, actrice flamboyante et muse de John Cassavetes
Mort de la grande Gena Rowlands, actrice flamboyante et muse de John Cassavetes
Mort de la grande Gena Rowlands, actrice flamboyante et muse de John Cassavetes
Mort de la grande Gena Rowlands, actrice flamboyante et muse de John Cassavetes
Mort de la grande Gena Rowlands, actrice flamboyante et muse de John Cassavetes
Mort de la grande Gena Rowlands, actrice flamboyante et muse de John Cassavetes
Mort de la grande Gena Rowlands, actrice flamboyante et muse de John Cassavetes
Mort de la grande Gena Rowlands, actrice flamboyante et muse de John Cassavetes

Loin des stéréotypes de Hollywood, Gena Rowlands a interprété avec une intensité rare devant la caméra de son mari, John Cassavetes, de Woody Allen ou de Jim Jarmusch, des femmes sur le fil du rasoir. Son lumineux visage, où toute la gamme des émotions pouvait défiler en un éclair, cadré dans Faces (1968), en plans serrés, noir et blanc, restera à jamais gravé dans nos mémoires. Magnifiée à l’écran par John Cassavetes, Gena Rowlands a incarné avec lui la folle liberté d’un cinéma américain indépendant. Elle continuera à tourner longtemps après le décès de celui-ci, en 1989, à 59 ans. Atteinte depuis cinq ans de la maladie d’Alzheimer, l’actrice s’est éteinte le 14 août chez elle, à Indian Wells, en Californie, à 94 ans. C’est par admiration pour Bette Davis qu’elle racontait avoir pris des cours de théâtre dès l’adolescence. Née en 1930 dans le Wisconsin, Virginia Rowlands a une mère peintre et un père banquier. Inscrite à l’université, cette impulsive abandonne tout pour rejoindre New York et l’American Academy of Dramatic Arts, dont elle sort diplômée à 22 ans. Elle débute sur les planches, jouant des pièces du répertoire et, l’été, du théâtre plus expérimental, dans Greenwich Village. À l’issue d’une représentation, elle rencontre l’acteur John Cassavetes, formé dans la même Academy qu’elle. Coup de foudre. Ils se marient quatre mois plus tard, en 1954. Après quelques rôles à la télévision, en 1956, l’actrice fait son unique prestation à Broadway dans Au milieu de la nuit, qui reste à l’affiche dix-huit mois. Le New York Times salue sa performance. Et la Metro-Goldwyn-Mayer engage cette blonde incendiaire pour tourner dans L’amour coûte cher, de José Ferrer. Gena finance ainsi le premier long-métrage de John, devenu cinéaste : Shadows (1959), où elle fait de la figuration. Tourné en noir et blanc, avec une large part d’improvisation laissée aux acteurs, ce film expérimental vaut à Cassavetes un prix à la Mostra de Venise. Alors appelé par Hollywood, il tourne Un enfant attend (1963), avec Burt Lancaster, Judy Garland et un premier vrai rôle pour Gena. Six autres suivront, dont le sublime Faces (1968), filmé avec peu de moyens et des acteurs bénévoles (dont le fidèle Seymour Cassel), la nuit, dans la propre maison du couple à Beverly Hills. L’actrice, qui incarne une jeune prostituée, y crève l’écran. « Donnez-lui n’importe quoi et elle saura toujours être créative. Elle n’essaie pas de faire la différence, elle EST différente », salue John. Il lui propose alors de jouer, au théâtre, une mère au foyer qui bascule dans la démence. Elle refuse, jugeant le rôle « trop intense émotionnellement pour être joué tous les soirs ». Mais accepte sa version réécrite pour le cinéma. Une femme sous influence, dans lequel elle est franchement impressionnante, lui vaut une nomination aux Oscars et un Golden Globe de la meilleure actrice en 1975. Suit Opening Night (1977), où Gena Rowlands incarne à nouveau une femme au bord de la folie, aux côtés de Peter Falk et de Ben Gazzara, deux autres amis du couple. Et la voici couronnée d’un Ours d’argent à Berlin. Dans Gloria, toujours sous la caméra de Cassavetes, la flamboyante quinquagénaire campe une ancienne call-girl en cavale avec un enfant. Suit Love Streams (1984), où le réalisateur, déjà atteint d’une cirrhose, se filme avec elle, frère et sœur à la dérive. Un « torrent d’amour », selon la traduction française, en hommage à sa compagne d’une vie tumultueuse (Ours d’or à Berlin). Choisie par Woody Allen pour incarner Une autre femme (1988), une quinquagénaire en crise, Gena Rowlands poursuivra sa carrière après la mort de John Cassavetes, jetant sa belle énergie dans la télévision comme dans le cinéma, notamment sous la caméra de son fils, Nick. En l’invitant à jouer dans son Night on Earth (1991), des saynètes tournées en taxis de nuit, Jim Jarmusch paie sa dette au couple mythique du cinéma indépendant américain. 

Elle lui doit tout. Mais, sans elle, il ne serait rien. Gena Rowlands et John Cassavetes ont tourné ensemble, à l’écart de Hollywood qui ne les aimait pas, ni ne les aidait, des films magnifiques que ne cessent de célébrer de jeunes cinéphiles émerveillés. Des rôles écrits pour elle, qu’elle seule pouvait, savait magnifier jusqu’à les rendre terrifiants d’audace et de douleur. Une immense actrice s'en est allée et nous reviennent en mémoire ses inoubliables prestations.

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La masterclass de l'équipe de France de volley-ball et d'Althéa Laurin au taekwando

Publié le par Michel Monsay

La masterclass de l'équipe de France de volley-ball et d'Althéa Laurin au taekwando

Aussi dominateurs qu'en demi-finales face à l'Italie, les Bleus ont dominé la Pologne en finale (25-19, 25-20, 25-23) pour conserver leur titre olympique, une première depuis les années 1980. Une performance irréelle dans une ambiance de feu. Deux fois 3-0 face aux champions du monde italiens puis aux champions d'Europe polonais, en demies et en finale des Jeux Olympiques de Paris, pour réussir un doublé qui n'avait été accompli qu'à l'époque de la Guerre Froide, par l'URSS (1964 et 1968) et les États-Unis (1984-1988). Il y a tant de propositions irréelles dans cette première phrase qu'on pourrait croire à un rêve, un espoir impossible. Earvin Ngapeth et les Bleus en ont fait une réalité en atteignant un niveau exceptionnel et euphorisant en cette fin de semaine dans un hangar parisien transformé en arène brûlante, l'endroit où il fallait être au cœur de JO eux-mêmes mémorables. Tokyo ne devait être qu'une parenthèse enchantée, un drôle d'exploit d'un groupe de potes partis garnir, à l'autre bout du monde, un palmarès olympique vierge comme une feuille blanche pour le volley-ball français. Avec ce doublé, ils entrent définitivement dans l'histoire du sport français.

À seulement 22 ans, Althéa Laurin a marqué l'histoire de sa discipline et de son pays à la fin d'une soirée qu'elle n'est pas près d'oublier. Ce samedi, dans l'écrin du Grand Palais, la Française a permis à la France de remporter une seizième médaille d'or et battre son record de médailles d'or, qui datait d'Atlanta, et elle a par la même occasion remporté le tout premier titre olympique de l'histoire du taekwondo français. C'est peu dire que la médaillée de bronze à Tokyo y a mis la manière, surclassant ses adversaires les unes après les autres, ne concédant aucun round, pas même en finale contre l'Ouzbèke Svetlana Osipova, vice-championne du monde des + de 72kg. Bravo à cette jeune championne, sans oublier les autres athlètes français médaillés hier, la France au soir de l'avant-dernier jour totalise 62 médailles, chapeau !

La masterclass de l'équipe de France de volley-ball et d'Althéa Laurin au taekwando
La masterclass de l'équipe de France de volley-ball et d'Althéa Laurin au taekwando
La masterclass de l'équipe de France de volley-ball et d'Althéa Laurin au taekwando
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Superbe performance de Benjamin Thomas

Publié le par Michel Monsay

Superbe performance de Benjamin Thomas

La France a décroché une 53e médaille aux JO de Paris 2024 grâce à Benjamin Thomas, en or jeudi sur l'omnium au vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines. Vainqueur du scratch, la première des quatre épreuves de l'omnium, 11e de la course tempo, Benjamin Thomas est revenu sur le podium provisoire après la course à élimination, dont il a pris la 2e place. Puis, au terme des 100 tours de la course aux points, et malgré une chute à 25 tours de l'arrivée, il s'est montré calme, solide, rapide et tactique, ne lâchant jamais ses deux principaux adversaires pour la médaille d'or et prenant deux tours au peloton, assurant rapidement une médaille qu'il a transformée en or dans les derniers sprints intermédiaires. L’omnium est la compétition qui sacre le plus complet et le plus malin des pistards, sur quatre courses qui s’enchaînent en trois heures, exigeant des qualités de patience, d’endurance, de vitesse pure et de récupération. Benjamin Thomas répond à tous ces critères, il a d'ailleurs plusieurs titres de champion du monde, et au bout du suspense, il a remporté hier la médaille d'or, la première pour la piste française depuis Florian Rousseau en 2000. Bravo également aux basketteurs français et aux handballeuses, qualifiés pour la finale des Jeux, ainsi que les volleyeurs et les footballeurs.

Superbe performance de Benjamin Thomas
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Prodigieux Kauli Vaast, le tube de l'été

Publié le par Michel Monsay

Prodigieux Kauli Vaast, le tube de l'été

Pour le prodige tahitien, qui a rapporté à la France sa 13e médaille d'or, c'est un sacre à la maison, lui qui a grandi tout près du mythique spot et sa célèbre vague, classée parmi les plus dangereuses du monde. A 22 ans, Kauli Vaast a signé le plus grand succès de sa jeune carrière devant les siens après avoir dû passer par les repêchages. En finale, il n'a pas perdu de temps avec une première vague parfaite, un incroyable et très long tube noté 9.50 sur 10, avant d'obtenir 8.17 pour sa seconde tentative. Il s'agit de la première médaille d'or de l'histoire du surf français.

Ci-dessous quelques photos de son exploit et la vidéo :

Prodigieux Kauli Vaast, le tube de l'été
Prodigieux Kauli Vaast, le tube de l'été
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Prodigieux Kauli Vaast, le tube de l'été
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Exceptionnel !

Publié le par Michel Monsay

Exceptionnel !
Exceptionnel !

Étant absent, je n'ai pas pu rendre hommage comme il se doit à ces deux sportifs d'exception que sont Léon Marchand, qui vendredi a remporté le 200 m 4 nages et un quatrième titre olympique à 22 ans. Il a impressionné le monde entier durant cette première semaine des Jeux, et quoiqu'il arrive il en restera le héros en ayant écrit l'une des plus belles pages du sport. Reste à savoir comment ce prodige de la natation va vivre son changement de statut. Ce timide qui se soigne va être au centre de toutes les sollicitations. En tout cas, il nous a apporté un bonheur infini chaque fois qu'il plongeait dans le bassin olympique. L'autre sportif d'exception est évidemment Teddy Riner, qui, vendredi également, a remporté un troisième titre olympique individuel à 35 ans, après ceux de 2012 à Londres et 2016 à Rio, et samedi un deuxième titre olympique par équipes après celui de Tokyo en 2021. Du jamais vu ! Ajouté à cela les 11 titres de champion du mode, il est désormais le plus grand judoka de l'histoire. Après son magnifique ippon en finale individuelle contre le coréen, le lendemain dans une finale par équipes asphyxiante contre le Japon, il apporté la victoire au golden score de façon magistrale. Pour compléter cette journée historique, Joris Daudet est devenu champion olympique de BMX , qui plus est Sylvain André et Romain Mahieu complètent le podium pour un triplé historique pour le sport français. Dès le départ de la finale, Joris Daudet prend la tête du parcours de 400 mètres au Vélodrome national de Saint-Quentin-En-Yvelines. Les bosses et les virages s'enchaînent, sans aucune faute technique. Légende de son sport, Joris Daudet était poursuivi par la malchance lors des trois Jeux olympiques auxquels il avait participé, depuis vendredi il a dominé cette épreuve de tout son talent. Bravo également aux autres médaillés français, qui avec 46 médailles, sans compter les finales de surf à Tahiti  la nuit dernière, ont d'ores et déjà battu le record établi en 2008 à Pékin avec 43 médailles.

Exceptionnel !
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La reine du triathlon et le dieu de l'Olympe

Publié le par Michel Monsay

La reine du triathlon et le dieu de l'Olympe
La reine du triathlon et le dieu de l'Olympe

De l'admiration pour ces athlètes qui pratiquent le triathlon en enchaînant à un rythme incroyable, 1500 m en natation, 40 km à vélo puis 10 km en course à pied, et en particulier pour Cassandre Beaugrand qui a réalisé l’épreuve parfaite toute en maîtrise pour devenir championne olympique et entrer dans l'histoire, une première en France dans la discipline du triathlon. Quant à Léon Marchand, deux titres olympiques dans une même journée, cela n'était jamais arrivé, c'est dire l'exploit monumental qu'a réalisé le prodige français. Il est incontestablement le plus grand nageur mondial actuel, et peut-être qu'il deviendra, tel qu'il est parti à 22 ans, le plus grand nageur de l'histoire. La France s'est arrêtée hier soir durant les finales de Léon, même durant les épreuves dans les autres stades, les compétitions ont dû être interrompues tellement le public était en transe sur leurs téléphones. Sa médaille d'or sur le 200 m papillon, au prix d'une remontée incroyable dans les dernier 50 m sur le recordman du monde de la spécialité et grand favori, est une performance qui restera dans l'histoire des Jeux. Puis deux heures plus tard, il a dominé de la tête et des épaules la finale du 200 m brasse. Inutile de dire qu'il y a une Léonmania en France et au-delà, tellement cet athlète hors-norme avec ses trois médailles d'or avec chaque fois un record olympique, et peut-être une quatrième ce soir en finale du 200 m 4 nages, sans oublier ses 5 titres de champion du monde acquis en 2022 et 2023, éblouit de son talent dès qu'il plonge dans un bassin. N'oublions pas les autres athlètes français, qui au soir de mercredi totalisent 26 médailles en cinq jours de compétition, du jamais vu, et les stades remplis quelle que soit la discipline avec une ambiance euphorisante. Une totale réussite.

La reine du triathlon et le dieu de l'Olympe
La reine du triathlon et le dieu de l'Olympe
La reine du triathlon et le dieu de l'Olympe
La reine du triathlon et le dieu de l'Olympe
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Que du plaisir !

Publié le par Michel Monsay

Que du plaisir !
Que du plaisir !
Que du plaisir !

N'en déplaise aux tristes sires et aux râleurs impénitents, le début des Jeux olympiques est une totale réussite à tous les niveaux. Une ferveur incroyable dans les stades et en dehors, une ambiance bon-enfant et des athlètes français en pleine forme avec 16 médailles en trois jours, dont six champions olympiques : La fabuleuse équipe de France de rugby à 7, dont tous les joueurs ont été exemplaires avec une mention particulière à Antoine Dupont, qui est définitivement le meilleur rugbyman du monde, après avoir été champion d'Europe et de France avec Toulouse cette saison il est maintenant champion olympique en ayant été une nouvelle fois étincelant. Deuxième performance énorme pour Pauline Ferrand-Prévot en VTT cross-country où elle a survolé l'épreuve de toute sa classe, en complétant un palmarès déjà époustouflant avec 15 titres de championne du monde dans différentes disciplines. Que dire de Léon Marchand, qui du haut de ses 22 ans a éblouit le monde entier en devenant champion olympique du 400 m 4 nages avec une telle aisance et en battant le record olympique de Michael Phelps (légende de la natation). Lui qui a déjà 5 titres mondiaux a de fortes chances de devenir la star de ces Jeux olympiques, puisqu'il est engagé dans trois autres courses individuelles. Hier Nicolas Gestin est devenu champion olympique de canoë slalom après une descente magistrale en surclassant la concurrence, la discipline dans laquelle Tony Estanguet a marque l'histoire avec trois titres olympiques. Pour couronner le tout Manon Apithy-Brunet est devenue championne olympique de sabre dans une finale 100% française en battant Sara Balzer. Bravo à tous ces athlètes et aux autres médaillés, vous avez été époustouflants, et n'oublions jamais tout le travail et les sacrifices pour arriver à un tel niveau. On est bien loin des sports inondés par l'argent que sont le football ou la Formule 1 pour ne citer qu'eux, ces Jeux olympiques nous procurent un bonheur infini.

Que du plaisir !
Que du plaisir !
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Sublime cérémonie

Publié le par Michel Monsay

Sublime cérémonie

Un grand merci à Thomas Joly et toute son équipe pour le spectacle qu'il nous a offert. On peut désormais affirmer objectivement que nous avons les deux plus belles cérémonies de l'histoire des Jeux : Albertville avec Philippe Decouflé pour les Jeux d'hiver, et Thomas Joly pour les Jeux d'été. Bravo messieurs pour votre créativité et votre audace.

Quelques photos pour l'illustrer mais il y avait tellement d'autres moments magnifiques :

Sublime cérémonie
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