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Jeu de flous

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Ça n'avance pas !

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Apprenti au théodolite

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Alignement multicolore

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Saint-Cast et Cotentin 2012 187

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Perspective sur une petite ville de Rhodes

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Une génération perdue

Publié le par michelmonsay

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Voilà certainement le roman qui a été au centre de toutes les conversations, à juste titre, ces derniers mois. À la fois pour la consécration obtenue en recevant le plus prestigieux des prix littéraires, mais surtout par le choc ressenti à la lecture de cette histoire dérangeante et passionnante. Son auteur de 62 ans, au parcours très atypique, n’a commencé à écrire qu’en 2006 et s’était spécialisé jusque-là dans le polar. Après plusieurs succès dans ce domaine, il a voulu tourner la page et s’essayer au roman. Grand bien lui en a pris avec cette épopée picaresque, foisonnante, qui a pour théâtre la fin de la première guerre mondiale et les deux années qui suivirent, dans une veine politiquement incorrecte sur le fond comme dans la forme. On est bien loin ici des commémorations qui vont se succéder à l’occasion du centenaire de la Grande guerre. L’auteur montre, une France qui préfère honorer ses morts en érigeant des monuments au lieu de s’occuper des rescapés de cette boucherie, livrés à eux-mêmes dans un total dénuement, ainsi que le commerce nauséabond qu’ont pratiqué certains au lendemain de la guerre. Le roman démarre à neuf jours de l’armistice dans une tranchée, où un ordre venu d’en haut obligent ceux qui s’en sont sortis jusque-là et auraient bien attendu la fin des hostilités tranquillement, à aller voir ce que font les allemands. Les deux soldats envoyés en reconnaissance par un lieutenant belliqueux se font descendre de manière assez surprenante, et à partir de là c’est l’engrenage. Les trois premiers chapitres, dans l’angoisse des tranchées et dans un décor de fin du monde, sont proprement stupéfiants. Plusieurs personnages très bien sentis émergent peu à peu de cette histoire aux multiples rebondissements, que l’on suit sans en perdre une miette. Si certains parlent de littérature populaire de qualité, les 500 000 ventes à ce jour en attestent, ce roman très documenté au style direct, implacable est de ceux qui nous éclairent sur des injustices occultées, tout en nous apportant un immense bonheur à leur lecture.

 

 Au revoir là-haut – Un roman de Pierre Lemaitre – Albin Michel – 564 pages – 22,50 €.

Publié dans Livres

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La douceur de vivre en Provence

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Que reste-t'il ... ?

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Le sommet d’une carrière

Publié le par michelmonsay

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Déjà, lors du précédent album « L’invitation », il y a 6 ans, Etienne Daho nous avait enthousiasmés par la qualité de ses musiques et paroles, nettement supérieures à ce qu’il faisait jusqu’alors. Avec ce treizième enregistrement studio, qui a failli être posthume comme ironise le chanteur de près de 58 ans, victime récemment d’un grave pépin de santé dont il est aujourd’hui remis, il confirme la nouvelle dimension qu’a pris cet auteur compositeur interprète discret mais influent. Dès les premières notes de l’album, on est subjugué par la richesse musicale des 11 morceaux, où de superbes violons très présents dans des compositions assez cinématographiques, ainsi qu’un orchestre au grand complet, se mêlent à des instruments plus électriques avec une imparable évidence. Dans ce mélange savoureux, Etienne Daho passe allègrement de rythmes dansants à des envolées de cordes au lyrisme ébouriffant, teinté de parfums orientaux dans le sublime titre d’ouverture. Sa musique, qui rappelle par moment Serge Gainsbourg, est une merveille de pop symphonique qui régulièrement va s’encanailler vers le groove. Sur cette partition de haut vol, les très beaux textes sont aussi bien plus conséquents qu’avant, plus profonds, plus durs, plus directs, plus littéraires. Même sa voix nous touche davantage, à la fois frémissante et sensuelle. Entre gravité, légèreté et mélancolie, cette magnifique collection de chansons est incontestablement l’événement musical de ces derniers mois en France. Etienne Daho a réussi à trouver le parfait équilibre entre des mots justes, des mélodies tantôt bouleversantes tantôt aguicheuses, un son parfait, pour nous offrir un album dont on parlera encore longtemps et qui est indispensable pour commencer l’année dans la qualité.

 

 Etienne Daho – Les chansons de l’innocence retrouvée – Polydor – 1 CD : 15,99 €. 

Publié dans Disques

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Instinctif sur les skis comme dans la vie

Publié le par michelmonsay

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Aujourd’hui reconverti en conférencier et en conseiller en management, mais aussi en consultant télé au moment des Jeux Olympiques, Edgar Grospiron possède un palmarès impressionnant en ayant été champion olympique, trois fois champion du monde et quatre fois vainqueur de la coupe du monde de ski de bosses.

 

A l’occasion de l’événement de cet hiver, les Jeux Olympiques de Sotchi, Edgar Grospiron sera pour la 4ème fois consultant pour France Télévisions et la radio RMC. Il interviendra bien évidemment sur les différentes disciplines du ski acrobatique, dont il a été un des fers de lance, qui profitent de la lumière des Jeux et de la retransmission télé pour continuer à faire parler d’eux tous les quatre ans. Pour l’ancien champion, c’est l’occasion de vulgariser ces sports auprès du grand public et de rester en contact avec ce milieu qu’il côtoie moins depuis sa reconversion. La médiatisation autour du ski de bosses était plus forte à son époque, du fait de l’envergure et du charisme d’Edgar Grospiron. Ce skieur a dominé de la tête et des épaules sa discipline durant sept ans, à part en 1993 l’année où il s’est blessé. À 26 ans il a fait le choix de s’arrêter, considérant avoir fait le tour et n’ayant plus la motivation nécessaire au gros investissement personnel et aux sacrifices que demande le sport de haut niveau.

 

Capitaliser sa valeur ajoutée

Après cinq années passées à fournir des prestations pour ses sponsors où il récolte directement les fruits de sa réussite, vient le temps de trouver un métier qui lui permette de transmettre ce que le sport lui a appris. Il rencontre alors des consultants qui lui parlent de motivation et de performance dans le monde de l’entreprise. Rapidement le lien avec ce qu’il a vécu en compétition lui paraît évident et il commence à se former pour intervenir lors de séminaires : « Il s’agit de motiver en un minimum de temps un maximum de personnes en comprenant bien leur métier, le contexte économique, le message que veut faire passer le patron à ses équipes. Je viens en renfort éclairer les problématiques vécues, sous l’angle du sport. C’est un transfert d’expérience qui permet d’ouvrir des possibilités, de déverrouiller des situations, de montrer que réussir c’est d’abord créer les conditions de sa réussite, et que c’est accessible à tous. » Parallèlement, il développe un réseau de consultants qui accompagnent des patrons de PME dans des stratégies de croissance. Lors des conférences qu’il donne devant des centaines de personnes, il aime retrouver l’adrénaline et le frisson autrefois ressentis en compétition, aujourd’hui éprouvés avant de monter sur scène pour prendre la parole et lorsque ses propos recueillent l’adhésion de son auditoire.

 

Engagé dans l’olympisme

Son ambition, en mettant un terme à sa carrière, étant de fonder une famille, il n’envisage pas un instant de devenir entraîneur et d’être dix mois sur douze loin de chez lui, à l’image de l’athlète qu’il a été. Pour autant, il garde un pied dans le sport à travers plusieurs actions dans le mouvement olympique, à la fois en restant proche des athlètes avec l’association des olympiens, et en s’investissant auprès de la gouvernance. Comme en 2012 où il est chef de la délégation française pour les premiers Jeux Olympiques d’hiver de la jeunesse à Innsbruck, ou lorsqu’il est nommé directeur du comité de candidature d’Annecy pour les Jeux de 2018, dont il démissionne quelques mois plus tard à cause d’une divergence de stratégie. Ou encore lorsque le président du Comité international olympique lui propose d’être membre de la commission de coordination des Jeux de 2018 en Corée du Sud, dont il est le seul à ne pas faire partie du CIO. Par ailleurs, étant domicilié à Annecy-le-Vieux depuis sa tendre enfance, il accepte par amitié de figurer en dernière position sur la liste conduite aux élections municipales de 2008 par Bernard Accoyer, l’ancien Président de l’Assemblée nationale.

 

Apprentissage singulier

C’est à l’âge de 18 mois qu’Edgar Grospiron chausse pour la première fois des skis. Ses parents qui tiennent un hôtel dans le Jura, pour avoir la paix avec leur fils turbulent, le laissent apprendre à glisser tout seul sur un court de tennis fermé recouvert de neige. Puis la famille déménage à Avoriaz, et le petit Edgar à 3 ans s’aventure sur les pistes sans avoir pris de cours, en suivant son père très bon skieur et en apprenant par mimétisme. L’étape suivante se révèle plus délicate, lorsqu’ils emménagent à Annecy-le-Vieux et que le jeune skieur autodidacte de 9 ans arrive au club des sports de La Clusaz sans les bases du ski alpin. Son manque de technique et son indiscipline notoire poussent les entraîneurs à l’orienter à 12 ans vers le ski de bosses pour lui apprendre l’humilité : « La première fois que je me suis retrouvé en haut d’un mur de bosses et que j’ai vu la pente, j’étais terrorisé. Je me suis demandé comment arriver à tenir debout là-dedans, et après de très nombreuses chutes desquelles je me relevais toujours sans râler, j’ai réellement appris à skier, notamment la technique particulière indispensable pour les bosses. Je me suis vite rendu compte que l’aspect prestation devant un jury, le côté spectacle correspondait plus à ma personnalité que la course contre le chronomètre du ski alpin. »

 

Coulisses d’un champion

Ce qui va propulser Edgar Grospiron vers les sommets de cette discipline, c’est le plaisir qu’il prend à la pratiquer, un état d’esprit positif pour aborder le mur de bosses, et sa nature instinctive qui lui permet de skier sans réfléchir et d’aller plus vite que les autres dans les bosses. Cette vitesse lui procure plus de hauteur dans les deux sauts qu’il doit effectuer durant la descente, l’ensemble donnant un style très spectaculaire. L’entraînement quotidien comporte quatre heures de ski et quatre heures de musculation, avec toutes sortes d’exercices destinés à acquérir à la fois une importante masse musculaire pour réceptionner les sauts, et une fibre musculaire tonique pour aller plus vite. Ce travail de préparation qu’il prenait très au sérieux selon ses entraîneurs, a contribué à ce qu’il n’ait aucune séquelle aujourd’hui de toutes ces bosses et tous ces sauts que son corps a encaissé durant des années. Derrière la provocation et le côté fanfaron, le jeune homme ne rechignait pas à la tâche et a tout fait pour atteindre son rêve de gamin.

 

Les Jeux Olympiques

Son premier fait de gloire a pour théâtre les Jeux de Calgary en 1988, pour lesquels il est sélectionné au dernier moment et où le ski de bosses est en sport de démonstration. Il y remporte à 18 ans la médaille de bronze, découvre la magie de l’olympisme et commence à se faire connaître du grand public. Quatre ans plus tard, les Jeux ont lieu en France à Albertville, le ski de bosses est pour la première fois discipline olympique. Edgar Grospiron n’est plus un inconnu, il est même le grand favori et sent la pression monter progressivement durant les mois précédents la compétition. Sa préparation est exemplaire, il ne laisse rien au hasard et devient le premier champion olympique de sa discipline : « Les Jeux, c’est avant tout une question de préparation, la course doit être une formalité, elle se gagne en amont. On a tellement peaufiné le geste que l’erreur est impossible. Ce titre est l’incroyable aboutissement d’une carrière, on entre dans un club où l’on est champion olympique à vie. » Sa troisième participation à des Jeux, ceux de Lillehammer en 1994, est moins idéale. Après Albertville il y a un relâchement, tout lui réussit, il s’aveugle sur la réalité, prend un risque sans le calculer et se broie le ménisque. Cette blessure lui permet de se reconstruire, de trouver une nouvelle motivation, et en cette année olympique il cherche davantage la régularité qu’une performance d’un jour. Résultat, une moins bonne préparation et une faute à dix mètres de la ligne d’arrivée qui le prive d’un deuxième titre olympique, mais il remporte néanmoins la médaille de bronze.

 

D’un rêve à l’autre

Outre ses prestations olympiques, Edgar Grospiron a été présent au plus haut niveau durant sept années en remportant trois titres de champion du monde, courses d’un jour comme aux Jeux, et en gagnant quatre coupes du monde, qui récompensent le meilleur skieur sur une saison entière. Il a fini sa carrière en apothéose à La Clusaz en 1995, station qui l’a vu découvrir le ski de bosses, en devenant champion du monde pour la troisième fois. Aujourd’hui à 44 ans, il vit à Annecy, vient régulièrement à Paris où il a un bateau ancré dans le port de la Bastille, et continue de faire du sport très régulièrement, ski, course, vélo, pour s’entretenir et pour le plaisir. Lui qui ne tenait pas en place à l’école, a besoin d’avoir plusieurs activités, de diversifier sa vie professionnelle, et peut-être un jour d’aller jusqu’au bout de son nouveau rêve pour lequel il travaille dès à présent, monter un one-man-show.

Publié dans Portraits

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