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Quand Vincent Lindon interprète Robert Badinter

Publié le par Michel Monsay

Quand Vincent Lindon interprète Robert Badinter

L'un des tous meilleurs acteurs français, Vincent Lindon, incarne les mots d'un homme exceptionnel, Robert Badinter, dans une pièce de théâtre qu'il vient d'écrire, "Cellule 107", où il imagine ce qu'ont pu se dire deux personnages exécrables, Pierre Laval et René Bousquet, tous deux responsables de crimes contre l'humanité, quelques heures avant que Laval soit exécuté dans la prison de Fresnes et où Bousquet a été la dernière personne à lui rendre visite. Dans cette pièce, Robert Badinter fait ressurgir les fantômes des victimes de Laval, en l’occurrence une jeune fille de 11 ans qui va revivre son arrestation et celle de ses parents par la police française, et interpelle Laval en le mettant face à ses crimes.

Neuf minutes d'émotion intense dans l'interprétation de Vincent Lindon, sobre et juste comme à son habitude, qui nous plongent dans l'horreur de cette période. C'est à voir ici

Publié dans Chroniques

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Insupportable !

Publié le par Michel Monsay

Insupportable !

Pour incarner Napoléon et Joséphine de Beauharnais, Ridley Scott a choisi Joaquin Phoenix, l'un des plus grands acteurs vivants, et Jodie Comer, que l'on avait adoré dans Killing Eve. Ce n'est donc pas le talent de ces artistes qui pose problème, mais une fois de plus ce jeunisme et cette misogynie qui continuent d'être la règle à Hollywood malgré le mouvement #MeToo et tout ce qui a été dénoncé depuis 2017. Jodie Comer a 19 ans de moins que Joaquin Phoenix, alors que Joséphine de Beauharnais avait 6 ans de plus que Napoléon. Au-delà du non-sens historique et de ne pas tenir compte de la spécificité très rare de cette relation où la femme est plus âgée, on ne peut que déplorer le côté pathétique de rester dans les vieux schémas et clichés hollywoodiens. Comme s'il n'existait pas d'actrices belles et talentueuses dans la quarantaine voire cinquantaine pour incarner le rôle, mais ces messieurs qui dirigent les studios ou les réalisateurs qui ont un pouvoir de décision préfèrent toujours afficher le visage d'une jeune femme dans leurs superproductions. Il est vrai que l'âge des femmes est un gros problème depuis longtemps dans l'industrie du cinéma. Les actrices sont souvent considérées comme "périmées" passées 40 ans et cantonnées aux rôles de mères plus vraiment désirables, où la moindre ride est jugée disgracieuse de même que les cheveux blancs qui doivent être teints. Alors que pour les hommes, comme d'habitude c'est l'inverse. Plus ils vieillissent, plus ils deviendraient des fantasmes d'hommes matures aux cheveux grisonnants hyper sexy. Un exemple frappant est celui de Maggie Gyllenhall, fascinante interprète de la série "The Deuce", qui à 37 ans a été jugée trop vieille pour jouer une femme amoureuse d'un homme de 55 ans ! Le problème ne se cantonne pas à Hollywood, en France également les écarts d’âge entre deux partenaires sont systématiquement dans un sens et peuvent aussi atteindre jusqu'à 29 ans dans le pire des cas. Non pas que ces différences d'âge me dérangent dans la vraie vie, à partir du moment où elles sont choisies par les deux protagonistes et non imposées d'une manière ou d'une autre mais aussi qu'elles ne soient pas toujours dans le même sens. En cette journée de cérémonie des Césars et bientôt des Oscars, il serait grandement temps d'arrêter de réduire une actrice à son physique et son attrait sexuel. A force d'en parler, peut-être que cette vision rétrograde et sexiste disparaîtra !

A lire aussi cet article ici

Publié dans Chroniques

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Magnifique nouvel album de Raphaël

Publié le par Michel Monsay

Magnifique nouvel album de Raphaël

Depuis son troisième album, "Caravane" paru en 2005, Raphaël est l'un des chanteurs français les plus enthousiasmants, par la qualité de ses compositions et sa capacité à se renouveler en explorant des nouveaux sons. Avec son neuvième disque, dont la richesse et la diversité musicales font merveille, il confirme être le digne héritier de Christophe et Bashung, particulièrement le premier dont l'ombre plane sur plusieurs morceaux. Traversé d'ambiances vaporeuses, atmosphériques, électroniques ou plus rock avec une touche orientale sur "La jetée", cet album accueille par ailleurs plusieurs collaborations très réussies avec Arthur Teboul, le chanteur de Feu! Chatterton, Clara Luciani, Pomme. Superbes mélodies, ruptures de tons, à la fois percutante et intimiste, la musique de Raphaël est toujours en mouvement, libre de sortir du format classique, elle se réinvente en permanence et nous envoûte. La fidélité, qu'elle soit en amour ou en amitié, est au centre des textes de cet album, les paroles sont baignées de romantisme, de spleen et de poésie. Un disque intense, ramassé, seulement 39 minutes, autobiographique, dans lequel Raphaël livre à 45 ans une somptueuse partition.

Voici deux chansons de l'album, "Le train du soir" avec un clip où l'on retrouve sa compagne Mélanie Thierry, 16 ans après "Caravane", le seul clip où elle figurait. Puis "La jetée", écoutez ce formidable morceau rock à couleur orientale où intervient Arthur Teboul qui chante un psaume en hébreu.

Publié dans Disques

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Deux minutes de bonheur avec Cyd Charisse

Publié le par Michel Monsay

Deux minutes de bonheur avec Cyd Charisse

Séquence magistrale de "Beau fixe sur New-York" de Stanley Donen, où Cyd Charisse est une nouvelle fois éblouissante. La musique originale a été remplacée par celle du groupe américain Thievery Corporation, et ça fonctionne merveilleusement bien. Une autre manière d'appréhender le talent et la classe intemporelle de Cyd Charisse.

Publié dans Chroniques

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Un téléfilm essentiel et glaçant

Publié le par Michel Monsay

Un téléfilm essentiel et glaçant

Le fait divers révoltant, que raconte ce téléfilm admirablement construit et très prenant, a eu lieu en 2006 en Angleterre où une jeune femme de 20 ans d'origine kurde irakienne disparaissait. Honour retrace l’affaire du point de vue de l’inspectrice en chef de la brigade criminelle de Londres, perspicace, opiniâtre et à fleur de peau, qui enquête sur cette disparition. Remarquablement interprétée par Keely Hawes, que l'on avait déjà apprécié en ministre de l'intérieur qui avait une relation avec son garde du corps dans la série Bodyguard, l'actrice apporte avec subtilité ce mélange de force et de sensibilité qui caractérise cette policière, décorée par la suite de la plus haute distinction de la police britannique. La comédienne anglaise qui a été terriblement affectée par ce fait divers, l'a été tout autant par le tournage de ce téléfilm qui lui laissera indéniablement des traces. Honour lève le voile sur les crimes d'honneur, ces pratiques épouvantables et arriérées pour préserver la réputation d'une famille, qui font 5000 victimes chaque année dans le monde. Il pointe aussi les graves défaillances de l’institution policière en Grande-Bretagne, qui n'a pas réagi alors que la jeune Kurde s’est rendue dans un commissariat à cinq reprises et a même fourni une liste de personnes de son entourage voulant sa mort. Ce téléfilm précieux et poignant met aussi en lumière la terrible condition de nombreuses femmes kurdes, mais malheureusement cela existe dans de nombreux pays, mariées de force, réduites au silence, humiliées et maltraitées, en toute impunité.

Honour est à voir ici

Publié dans replay

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Très émouvant podcast qui redonne vie à une juive déportée

Publié le par Michel Monsay

Très émouvant podcast qui redonne vie à une juive déportée

Journaliste gastronomique, Zazie Tavitian découvre par le biais d'une de ses cousines, le cahier de recettes de son arrière-arrière-grand-mère Jeanne écrit dans les années 1930. La journaliste décide de partir sur les traces de cette femme juive française déportée au camp d'extermination de Sobibor en 1943 à l'âge de 58 ans, en précisant : « J’ai pensé pour la première fois qu’avant d’être morte, Jeanne était vivante ; elle cuisinait, elle a eu une vie. » Elle mène son enquête en allant interroger des membres de sa famille en France et en Israël, en allant explorer l'immeuble où a vécu son aïeule dans le 16ème arrondissement de Paris, ou en faisant appel à des historiens pour comprendre ce que signifiait être juif à cette époque et mettre des mots sur ce qu'ils ont vécu. Tabou et silence autour de la Shoah se sont installés au lendemain de la guerre, notamment dans la famille de la journaliste où Jeanne Weill est une sorte de mythe que l’on évoque sans jamais en dire trop. En mêlant intelligemment reportages, récits, ambiances, archives d'époque et scènes ou lettres authentiques jouées par des comédiens, Zazie Tavitian fait revivre son aïeule et se rend compte que son appétit de vivre, son appartenance à la bonne bourgeoisie, ni même sa nationalité française n’ont sauvé Jeanne du sort terrible réservé aux juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. En cinq épisodes de 20 à 30 minutes, la journaliste qui partage la passion de la cuisine avec Jeanne, sort de l'oubli un nom sur la liste interminable des victimes du nazisme, et s'interroge sur la transmission de la mémoire de la Shoah. D'ailleurs la judéité dans cette famille a beaucoup évolué au fil des générations, puisqu'elle a disparu chez certains membres quand elle est restée vivace chez d'autres. Ce podcast très touchant et enlevé, dans un habillage sonore créatif, raconte avant tout l'histoire d'une femme, de la tendresse infinie qu'elle partageait avec son mari, de sa descendance, de tout ce qui lui arriva jusqu'au 7 août 1942, où Jeanne est arrêtée chez elle par les nazis et emmenée au camp de Drancy. Huit mois plus tard, elle monte dans le convoi n°53 en direction de Sobibór, en Pologne. Elle est gazée à son arrivée.

Pour écouter le podcast, vous avez les cinq épisodes ci-dessous ou vous pouvez suivre ce lien

Publié dans Podcasts

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Pour y voir clair !

Publié le par Michel Monsay

Pour y voir clair !

A chaque fois qu’il s’est trouvé acculé, Nicolas Sarkozy a cherché à galvaniser ses troupes contre les juges, ce qui était une façon de se réarmer politiquement. Aujourd’hui, il récolte la monnaie de sa pièce et doit s’interroger sur l’opportunité de poursuivre cette surenchère de nature populiste, qui est non seulement devenue un piège pour lui mais un risque pour le pays.

Officiellement, l’Elysée et les membres du gouvernement, bien entendu, ne commentent pas une décision de justice, pour reprendre la formule consacrée. Mais le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, ex-directeur de campagne de M. Sarkozy en 2016, s’est fendu pour sa part d’un message public en direction de son ancien mentor. « Chacun sait l’affection, le respect, que j’ai pour Nicolas Sarkozy, qui a été un grand président de la République et qui, en ces moments difficiles, a évidemment mon soutien amical », a-t-il déclaré lundi. De quoi rendre furieuse une partie de l’opposition et de la magistrature. Evelyne Sire-Martin, présidente de chambre à la cour d’appel de Versailles a dénoncé, mercredi 3 mars, sur Franceinfo une « immixtion du pouvoir politique dans le fonctionnement de la justice ». La condamnation de l’ancien président Nicolas Sarkozy pour corruption et trafic d’influence pourrait enfin sonner le glas de l’exception française appliquée aux politiques en exercice.

Voilà ce que l'on trouve dans le jugement du tribunal correctionnel : « Les délits dont les prévenus ont été déclarés coupables ont porté gravement atteinte à la confiance publique » ; « un tel comportement ne peut que nuire gravement à la légitime confiance que chaque citoyen est en droit d’accorder à la justice » ; « ce dévoiement portant lourdement atteinte à l’Etat de droit et à la sécurité juridique exige une réponse pénale ferme sanctionnant de manière adaptée cette atteinte à la confiance publique »

Cette première condamnation pour M. Sarkozy intervient alors qu’il doit de nouveau faire face à des juges, dès le 17 mars, pour le procès de l’affaire Bygmalion, portant sur les frais de sa campagne présidentielle de 2012. Retiré de la politique depuis 2016 mais toujours très populaire à droite, un an avant le prochain scrutin présidentiel, Nicolas Sarkozy est sous forte pression judiciaire. Nicolas Sarkozy est mis en cause dans plusieurs dossiers, dont celui portant sur les soupçons de financement libyen de sa campagne victorieuse de 2007. C’est dans le cadre de cette dernière affaire qu’il avait été placé sur écoute en 2013 et que les juges avaient découvert qu’il utilisait une ligne téléphonique secrète, ouverte sous le pseudonyme de « Paul Bismuth », pour communiquer avec son avocat Thierry Herzog.

Voir la lucide intervention du journaliste Fabrice Arfi dans l'excellente émission C ce soir, ici

https://twitter.com/MatthieuSuc/status/1367247407335940097?s=20

Mieux vaut en rire avec les dessins ci-dessous !

Pour y voir clair !
Pour y voir clair !
Pour y voir clair !

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Bonheurs musicaux

Publié le par Michel Monsay

Bonheurs musicauxBonheurs musicaux
Bonheurs musicaux

Trois morceaux et trois styles totalement différents, mais un même plaisir à écouter ces merveilleux artistes en attendant de pouvoir aller les voir sur scène. Tout d'abord, le groupe américain Black Pumas, dont j'ai déjà dit le plus grand bien, et que l'on retrouve ici dans une performance magnifique où la voix et le charisme du chanteur Eric Burton éblouissent. Dans la pure tradition de la meilleure soul music, les Black Pumas nous font chavirer, et ce morceau qui monte progressivement en puissance est un exemple parfait du talent de ce groupe.

Maître du Trip hop, ce genre musical qui mêle soul, funk, jazz et musique électronique, Tricky n'en finit pas de se réinventer et de nous passionner 30 ans après qu'on l'ait découvert au sein de Massive Attack. Quelques mois à peine après son dernier album, voici un des morceaux remixé par le producteur danois Trentemoller, qui déclare : « J'ai été très honoré lorsque Tricky m'a demandé de remixer ‘Like A Stone’ car je suis un grand fan de son travail - et c'est vraiment une super chanson ! J'ai utilisé uniquement sa voix et celle de Marta et j'ai construit une toute nouvelle chanson autour d'eux, en créant une vibe à la fois mélodique et mystique. » Le mariage entre les deux artistes et la chanteuse Marta Zlakowska est parfait, le morceau gagne en ampleur et fascine par ses tonalités sombres et atmosphériques.

Pour finir, une chanteuse américaine à la voix cristalline et émouvante, sans artifices et qui vous touche instantanément, accompagné d'une guitare et d'un mini-orgue. La musique de Lael Neale, pop folk pleine de grâce, est brute, pure et nous plonge dans une mélancolie d'une grande beauté. Loin des modes et enregistré de manière artisanale, son deuxième album qui vient de sortir est miraculeux et hors du temps.

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L'amour du théâtre

Publié le par Michel Monsay

L'amour du théâtre

Beaucoup d'émotion dans les souvenirs de première expérience marquante au théâtre en tant que spectateur pour les acteurs et actrices de la Comédie française. Durant cinq heures, ils se succèdent dans les fauteuils de la salle Richelieu pour partager la naissance ou la confirmation d'une vocation, en découvrant tel comédien époustouflant ou telle mise en scène impressionnante qui leur ont donné l'envie ou la force de franchir le pas. Les 61 artistes, qui revivent pleinement ces moments forts et fondateurs de leur existence, parviennent à nous transmettre l'émotion qu'ils ont ressentie il y a 5 ans pour certains ou 50 ans pour d'autres, et nous donnent une folle envie de théâtre. Parmi eux, il y a tous ceux que l'on connaît et admire déjà, mais aussi beaucoup d'autres que l'on connaît moins voire pas du tout, et cette période détestable aura eu au moins le mérite de nous permettre de les découvrir grâce aux nombreuses initiatives de la Comédie française.

Si vous avez le temps, vous pouvez tout regarder, sinon je vous conseille vivement les interventions de Florence Viala, Clément Hervieu-Léger, Jérôme Pouly, Dominique Blanc, Marina Hands, Anna Cervinka, Thierry Hancisse, Loïc Corbery, Guillaume Gallienne. Pour les sélectionner, cliquez sous la ligne d'avancée de la lecture en bas de la vidéo, et à droite apparaîtront les chapitres avec le nom des comédiens, il vous suffit de cliquer ensuite sur le nom que vous souhaitez pour aller directement au passage en question.

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Un poète musicien incomparable

Publié le par Michel Monsay

Un poète musicien incomparable

Longtemps, lorsque l'on évoquait Charles Trenet, il n'y avait pas le même enthousiasme ni la même admiration que pour Gainsbourg, Brel, Aznavour, Barbara ou Ferré pour ne citer qu'eux, et pourtant le fou chantant a tellement apporté à la chanson française qu'il y avait une injustice dans cette perception. Son exceptionnel répertoire fourmille de perles euphorisantes, mélange de swing et de poésie, mais aussi de chansons plus mélancoliques tout aussi remarquables, comme "L'âme des poètes" ou "Que reste-t-il de nos amours". Des années 30 jusqu'en 1999 et son dernier concert à la salle Pleyel, Charles Trenet a enchanté plusieurs générations par sa vitalité, sa joie de vivre qu'il cultivait comme un sport, et son génie créatif qui lui permit de réinventer la chanson française en y introduisant du jazz. Ce très beau documentaire tente de percer le mystère de cet artiste bien plus complexe que sa jovialité affichée, il fait aussi revivre toute une époque à travers des images d'archive que les chansons de Trenet habillent parfaitement, aborde toutes les périodes et tous les aspects de la vie du chanteur, même les plus sombres. Ceux qui le trouvaient ou le trouve encore désuet avec son chapeau calé en arrière, ne savent peut-être pas que cet accessoire était un pied de nez à Maurice Chevalier, qui mettait son chapeau sur l’œil pour faire le joli cœur, quand Trenet voulait incarner la joie, l’insouciance et la folie. N'oublions jamais que sans les chansons de Trenet, comment auraient écrit Brassens, Brel, Nougaro ou Higelin, qui lui vouaient une éternelle reconnaissance ? Longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, les chansons de Charles Trenet courent encore dans les rues, et ce bel hommage en témoigne.

Le documentaire est à voir ici

Publié dans replay

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