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Une brève histoire du cinéma pleine de poésie

Publié le par Michel Monsay

Une brève histoire du cinéma pleine de poésie

Un jeune Iranien de 26 ans, Shahin Sepehri, a voulu rendre hommage à l'histoire du cinéma avec une courte vidéo d'animation qui ne dure qu'une minute et qui rassemble des scènes de certains des longs métrages les plus célèbres des 20e et 21e siècles. La vidéo montre différentes scènes de film dans lesquelles le décor réel est conservé, mais où les protagonistes sont des personnages animés avec un style rappelant la rotoscopie , une ancienne technique d'animation qui permet de remplacer les images d'un vrai film par des dessins tracés sur chaque image. Bravo à ce jeune iranien qui étudie le cinéma à l'Université de Téhéran.

Publié dans Chroniques

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Impérial Charles Caudrelier

Publié le par Michel Monsay

Impérial Charles Caudrelier
Impérial Charles Caudrelier
Impérial Charles Caudrelier
Impérial Charles Caudrelier

Charles Caudrelier, avec son magnifique trimaran volant Edmond de Rothschild, entre dans la légende de la voile. Vainqueur de la Route du Rhum 2022, le skipper français de 48 ans, qui a passé la ligne d'arrivée ce mercredi à Pointe-à-Pitre à 10h02, s'offre en plus le record de l'épreuve avec un temps de navigation de moins d'une semaine (6 jours, 19 heures et 47 minutes), qui pulvérise l'ancien record détenu par Francis Joyon de plus de 18h. Mis sous pression par François Gabart qui l'a talonné tout au long de l'épreuve, Charles Caudrelier a réalisé la course parfaite en poussant son prodigieux bateau au-delà des limites prévues, avec des pointes incroyables à 48 nœuds, et devient le premier marin à traverser l'Atlantique en moins de 7 jours. A le voir et l'écouter, on pense à Eric Tabarly, dont il a l'humilité et la retenue. Bardé de trophées en équipage, 3 Transat Jacques Vabre, 2 Volvo Ocean Race (tour du monde), 2 Fastnet Race, mais aussi la solitaire du Figaro, Charles Caudrelier vient d'ajouter à son palmarès la plus mythique des transatlantiques en solitaire. Ce coup de maître du marin français pour sa première Route du Rhum a pu s'accomplir, au-delà de sa performance majuscule, grâce à toute une équipe comme il l'a souligné à l'arrivée, et un bateau qui est aujourd'hui le plus rapide au monde. Malheureusement la course a été endeuillée par la mort de deux personnes à la suite du chavirage d'un des bateaux suiveurs à l'arrivée. Les festivités prévues ont été annulées par la direction de course.

Grande admiration pour Charles Caudrelier, qui a prouvé tout au long de l'épreuve qu'il est un marin extrêmement talentueux. Il était jusqu'à présent plus connu dans le monde anglo-saxon qu’en France ayant fait beaucoup de courses en équipage, alors que chez nous on ne s’intéresse qu’aux épreuves en solitaire. C'est un gros bosseur, d’une rigueur absolue, qui sait mettre en valeur toute une équipe, il n’est pas homme à tirer la couverture à lui, et pourtant c'était bien lui qui était seul sur ce monstre des mers qu'est Edmond de Rothschild, pour réaliser cet exploit impressionnant de maîtrise en donnant tout ce qu'il pouvait avec un niveau d'intensité et d'engagement considérable.

Publié dans Chroniques

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Entre chronique sociale impitoyable et comédie musicale

Publié le par Michel Monsay

Entre chronique sociale impitoyable et comédie musicale

Mood est l’adaptation d’un seule-en-scène créé en 2018 par Nicôle Lecky et joué notamment au Royal Court Theatre de Londres. Le spectacle a tapé dans l’œil de la BBC, en quête pour une future mini-série d’une nouvelle voix féminine originale après Phoebe Waller-Bridge (Fleabag) et Michaela Coel (I May Destroy You), elles aussi venues du théâtre. Le personnage central de Mood, dépressive, aveuglée par les fausses promesses du monde des influenceurs, va voir ses fantasmes se transformer en cauchemars. Souvent très dure, Mood ne sombre pas pour autant dans le glauque, grâce aux mélodies R’n’B de Nicôle Lecky, qu’elle partage avec nous dans des séquences chantées et dansées, où elle pose son timbre chaud et émouvant, qui nous font pénétrer dans l’esprit à vif, combatif, de son personnage. D’une trajectoire qui aurait pu être caricaturale, elle tire une série poignante, aussi profonde que rafraîchissante, qui est aussi une peinture très fine de la relation entre l’existence et la création, et une analyse féministe du commerce des corps. Aussi sordides ou terrifiantes que soient les aventures de Sasha, l'héroïne, c’est une sensation de vitalité irrépressible qui s’impose au final de cette mini-série qui explore avec justesse les dérives des réseaux sociaux.

Mood est à voir ici en vous abonnant à Canal+ Séries pour 6,99 € pour un mois sans engagement.

Publié dans replay

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Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait

Publié le par Michel Monsay

Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait
Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait

Comme dirait Joey Starr : « C’est qui Hanouna ? Si l’on éteint la télé, c’est qui Hanouna ?! » Rien, juste un animateur inculte et vulgaire d'une télévision poubelle, et accessoirement le laquais de l'infame Bolloré.

Publié dans Chroniques

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Ni oubli ni pardon

Publié le par Michel Monsay

Ni oubli ni pardon

Hier, cela faisait 7 ans que Paris vivait l'un des jours les plus horribles de son histoire, où 130 personnes trouvaient la mort et 413 autres étaient blessées, victimes de la barbarie, sans oublier toutes celles qui étaient présentes au Bataclan et dans les cafés attaqués, et resteront à jamais traumatisées par ce qu'elles ont vécu.

Ce jour-là, un agent de sécurité, Hermann Aka Bile, a par son sang froid permis de sauver des dizaines de personnes en les faisant passer par une issue de secours. 7 ans après, l’État lui refuse toujours la nationalité française !

Ni oubli ni pardon
Ni oubli ni pardon
Ni oubli ni pardon
Ni oubli ni pardon

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La puissance du street-art de Banksy

Publié le par Michel Monsay

La puissance du street-art de Banksy

Le génial artiste britannique, Banksy, connu à travers le monde pour ses œuvres de street art engagées, est allé en Ukraine pour afficher son soutien au peuple ukrainien, avec l’art de la discrétion qu’il cultive. Banksy a confirmé être l'auteur de l'œuvre découverte sur un immeuble en ruines à Borodianka, près de Kiev, bombardé par les forces russes. D'autres dessins repérés dans la ville et les environs de Kiev pourraient bien être également de la main de l'artiste. Notamment celui représentant un homme jeté à terre par un petit garçon, dans un combat de judo, qui pourrait être une métaphore de la résistance ukrainienne face à l’invasion russe, le judo étant l’un des sports préférés du président russe. Artiste originaire de Bristol, qui entretient le mystère sur son identité, Banksy aime provoquer et donner à réfléchir. En 2005, il avait réalisé le Lanceur de fleurs sur un mur de Jérusalem, représentant un manifestant masqué sur le point de lancer un bouquet de fleurs. L’artiste a utilisé sa bombe de graffeur pour manifester son opposition au Brexit son soutien aux migrants, ou encore pour alerter sur l’urgence climatique.

La puissance du street-art de Banksy
La puissance du street-art de Banksy
La puissance du street-art de Banksy
La puissance du street-art de Banksy

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Enthousiasmant spectacle de théâtre musical

Publié le par Michel Monsay

Enthousiasmant spectacle de théâtre musical

Le récit, de la vie rocambolesque de François Courdot, compositeur français qui rêve de faire carrière en Amérique, est le fil conducteur de cette pièce de théâtre musical épatante. Portées sur scène par les comédiennes et chanteuses Cloé Horry et Marion Rybaka, accompagnées du pianiste Raphaël Bancou, ses folles aventures nous feront traverser, outre l’Atlantique, l’histoire de l’opérette et de la comédie musicale au XXe siècle avec humour et talent. En effet Contre-temps mêle les musiques entre autres de Leonard Bernstein, Duke Ellington ou Cole Porter à celles d’Offenbach, Purcell ou Courdot, bien sûr. Les interprètes naviguent d’un style à l’autre avec une aisance bluffante. C’est le festival du larynx, un véritable défi vocal. Tous les arrangements ont été inventés par Raphaël Bancou, musicien virtuose qui s’éclate sur scène à jouer des morceaux pleins de vie et de style. Grâce en plus à une écriture et une mise en scène habiles, qui réserve bien des surprises, le spectacle fait tout cela à la fois : Il amuse, émeut, provoque l’admiration, pique la curiosité, et se termine sur un coup de théâtre fracassant.

A voir à l'Artistic théatre

Publié dans Théâtre

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Tellement fascinant

Publié le par Michel Monsay

Tellement fascinant

Beaucoup d'admiration pour tous ces marins qui se sont élancés avant-hier de Saint-Malo pour la Route du rhum. J'ai eu la chance d'être dans la cité corsaire le week-end dernier et de voir les 138 bateaux avant leur départ pour cette fabuleuse course. Au-delà de la fascination pour ces aventuriers qui vont affronter les éléments seuls sur leur bateau durant une semaine ou plus, selon la capacité de leur embarcation, il y a aussi l'émerveillement devant la beauté de ces bateaux, notamment les impressionnants maxi trimarans Ultim de 32m de long et 23 de large. Parmi eux, il y a le superbe Edmond de Rothschild et son skipper Charles Caudrelier, dont c'est la première Route du Rhum, qui est en tête de la course.

Tellement fascinant
Tellement fascinant
Tellement fascinant

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Exploit majeur de Caroline Garcia

Publié le par Michel Monsay

Exploit majeur de Caroline Garcia

Caroline Garcia est devenue dans la nuit de lundi à mardi la deuxième joueuse française de l’histoire à s’adjuger le Masters féminin, qui réunit les huit meilleures joueuses au monde, après Amélie Mauresmo en 2005. La Lyonnaise devient du même coup numéro 4 mondiale, et égale donc ainsi le meilleur rang de sa carrière. Un classement qu'elle avait déjà atteint en 2018, avant de vivre quatre années difficiles, entre crise de confiance, tennis en perdition et soucis physiques récurrents, qui l'ont fait sombrer au 74e rang en toute fin de saison dernière. Dans un duel d’attaquantes, Caroline Garcia a fait plier la Biélorusse Aryna Sabalenka (7e mondiale), après une heure quarante et une (7-6, 6-4), qui elle-même avait fait plier en demi-finale la numéro 1 mondiale, Iga Swiatek. Aujourd’hui Caroline Garcia, avec un service redoutable et un jeu offensif basé sur une prise de risque maximale, semble enfin donner la pleine mesure de son talent et ses qualités athlétiques, ce qui on l'espère laisse présager de très belles choses pour 2023.

Exploit majeur de Caroline Garcia

Publié dans Chroniques

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Beau, tragique et émouvant, à la manière des plus grands mélos de Douglas Sirk

Publié le par Michel Monsay

Beau, tragique et émouvant, à la manière des plus grands mélos de Douglas Sirk

Loin du Paradis de Todd Haynes, sorti en 2003, apparaît tout d’abord comme une gracieuse résurrection du mélodrame classique hollywoodien, notamment dans les couleurs flamboyantes du Technicolor que Todd Haynes et son chef opérateur rendent ici sublimes, par des éclairages et des lumières naturelles qui ne le sont pas moins. Amour homosexuel ou interracial, le génial Todd Haynes n’y va pas de main morte pour faire des accrocs au rêve américain du couple central de ce film. Rien de caricatural, pourtant, dans cet assaut de déviances, qui ne font que resserrer le piège feutré de la normalisation autour des personnages. Comme eux, Loin du paradis respecte un goût précis, qui n’autorise aucun écart. Tout y est dicté par les conventions du cinéma qui servait de vitrine à l’Amérique des années 50 : des mélos somptueux et un peu kitsch. Todd Haynes rouvre ce royaume des apparences pour mieux les dénoncer. En revisitant l’Amérique et le cinéma d’hier, il propose un discours très critique sur la violence du conformisme. Flamboyant mélo d'une intelligence et d'une sensibilité rares, Loin du paradis atteint le sommet d'un genre qu'il réinvente en se réappropriant ses codes et en allant au-delà de ce qui n'était alors que pudiquement suggéré. Grâce soit rendue à Todd Haynes, dont le travail à la mise en scène et à l'écriture témoigne d'une maîtrise et d'une finesse remarquables, tout comme à ses interprètes, les deux Dennis (Quaid et Haysbert) et bien sûr Julianne Moore. Son visage est le miroir idéal des sourds tourments qui hantent son personnage. Tour à tour glamour et bouleversante, elle se fond, avec évidence, dans l’atmosphère surannée du mélo. Sa voix, parfaitement modulée au début du film, se brise progressivement pour finir dans un sanglot. Un film magnifique aussi stylé qu’engagé, unique en son genre.

A voir ou revoir pour le plaisir ici ou sur le replay d'Arte jusqu'à jeudi.

Publié dans replay

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