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Pas de quoi être fier de vos Unes, L'Express ...

Publié le par Michel Monsay

Pas de quoi être fier de vos Unes, L'Express ...
Pas de quoi être fier de vos Unes, L'Express ...

Cet excellent tweet, à voir ici, à propos des Unes de L'Express est à méditer !

Celui-là aussi, à voir ici

Publié dans Chroniques

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Droit à la parole

Publié le par Michel Monsay

Droit à la parole

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Un chef-d’œuvre d’humanité d'une puissance rare

Publié le par Michel Monsay

Un chef-d’œuvre d’humanité d'une puissance rare

Mohammad Rasoulof est l'un des plus grands cinéastes iraniens en activité, avec Asghar Farhadi, Jafar Panahi et Saeed Roustayi, l'auteur de La loi de Téhéran, chroniqué dans ces colonnes en septembre dernier.  Auteur de plusieurs films qui dénoncent la dictature de son pays, radiographient la corruption des institutions, et honorent la résistance de personnages ordinaires en montrant les souffrances endurées par ses compatriotes, le cinéaste, victime de la censure, interdit de sortie du territoire iranien et plusieurs fois condamné à des peines de prison, nous offre avec Le diable n'existe pas, un film offensif et bouleversant qui a été récompensé par un Ours d'or au Festival de Berlin en 2020. Dans cette œuvre magistrale, Mohammad Rasoulof met successivement en scène quatre histoires indépendantes, mais toutes reliées par un même thème : la peine de mort. Le cinéaste s'est aperçu que le meilleur moyen d’échapper à la censure durant le tournage était de réaliser officiellement des courts-métrages, il a donc réfléchi à plusieurs histoires avec une thématique commune : la façon dont on assume la responsabilité de ses actes dans un contexte totalitaire.  Au gré de ces quatre récits situés dans le bruit et la fureur des grandes villes ou dans la douceur de magnifiques paysages de campagne et de montagne, Mohammad Rasoulof dresse le portrait d'iraniens contraints d'interroger leur humanité et leur courage face à l'inacceptable. Il filme avec une rare subtilité les conflits moraux insupportables auxquels sont confrontés ses personnages et met en scène les réalités d'un pays où la peine de mort est une norme accablante, et l'une des armes favorites d'un régime qui ne jure que par l'oppression et la peur. L'articulation entre les épisodes à la fois forte et fluide participe au choc que procure ce film, dont il faut souligner l’art de la mise en scène, avec des signes de tension disséminés avec soin et des plans qui tombent comme des couperets. Cette rigueur esthétique est d’autant plus remarquable que le cinéaste a réalisé ce film en semi-clandestinité, contraint d’employer toutes sortes de stratagèmes pour pouvoir tourner, sans rien renier de son courage politique. A l'heure où certains voudraient céder à la facilité apparente du populisme et à la surenchère dangereuse de ses bouffons, méditons sur ce film remarquable à tous points de vue, qui nous montre la souffrance d'un peuple rendu muet et soumis, tout en évoquant en creux le bien précieux que représentent la liberté d’expression et de pensée, et le droit à l’intelligence.

Publié dans Films

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Excellent !

Publié le par Michel Monsay

Excellent !

Il y a plus d’orphelins en Ouganda que partout ailleurs dans le monde, plus de 2,4 millions d’enfants, en raison de l’épidémie de sida, de l’extrême pauvreté et de décennies de conflit civil. Masaka Kids Africana est une organisation en Ouganda qui se consacre à soutenir les enfants dans l'éducation et le bien-être social, à travers leurs talents, et en leur offrant un abri sûr, de la nourriture, des vêtements, une éducation, et des soins médicaux. Les enfants, entre deux ans et plus, ont tous le même destin tragique, mais la danse leur donne de l’espoir et de l’énergie. S’ils sont devenus très connus avec plus d’un million d’abonnés sur Instagram, ils cultivent le rêve d’une vie normale et exercer des métiers comme médecin, professeur, ambassadeur des orphelins d’Afrique ou encore agriculteur. On ne peut qu'être touché et enthousiasmé par ces enfants.

Publié dans Chroniques

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Encantado, l'hymne à la vie de Lia Rodrigues

Publié le par Michel Monsay

Encantado, l'hymne à la vie de Lia Rodrigues

Un océan de tissus bariolés recouvre le plateau d’Encantado, nouveau spectacle de la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues. Après avoir déroulé sur la scène l’immense patchwork bigarré que composent une centaine de couvertures aux couleurs et motifs variés, onze interprètes font un à un une nouvelle entrée. Nus et dans un parfait silence, ils s’emparent chacun à leur manière des tissus, inventant mille et une façons de couvrir et découvrir leur corps ou leur tête. Tour à tour humains, animaux, végétaux ou minéraux, ils s’engagent dans un rituel de plus en plus festif, de plus en plus choral. Tels des divinités farceuses ils plongent leur regard dans le nôtre, arborent des sourires malicieux, grimacent, grognent, font la noce. Ce dispositif, d’une grande beauté plastique, se compose en réalité d’une centaine de couvertures achetées sur un marché de Rio par Lia Rodrigues, qui est très attachée à des matériaux modestes et quotidiens. Dans un Brésil malmené par Bolsonaro et meurtri par la crise sanitaire, son Centre d’Arts est installé à Rio dans la favela de Maré, Lia Rodrigues a cherché comment dans sa nouvelle création réenchanter le quotidien. Pour ce faire elle s’est inspirée des « incantados », qui sont des esprits afro-amérindiens se déplaçant entre ciel et terre, transformant les jungles ou les eaux en lieux sacrés et ayant des pouvoirs de guérison. Avec une inventivité remarquable, la chorégraphe et ses superbes interprètes créent un monde où une humanité de toutes les couleurs, genres, nationalités se confond avec la nature, sur une bande-son composée de la musique et des chants du peuple Guarani Mbya, joués pendant la manifestation des indigènes brésiliens contre l'appropriation de leur terre par le gouvernement Bolsonaro, à Brasília en août dernier. La lenteur et le silence du début du spectacle fait place au fur et à mesure d'une intensification de la musique et de la scansion du rythme, à une transe dansée qui agit comme un rituel enchanteur contre la domination raciale et sexuelle.

A voir jusqu'à demain soir au Cent-Quatre à Paris, puis à Brive, La Rochelle, Angoulême, Bayonne, Pau, Saint-Médard en Jailles, Niort, Poitiers.

Encantado, l'hymne à la vie de Lia Rodrigues

Publié dans Spectacles

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Chapeau Monsieur Dupont

Publié le par Michel Monsay

Chapeau Monsieur Dupont

Il a éclaboussé de son talent le monde du rugby en 2021, autant avec son club de Toulouse en remportant la Coupe d'Europe et le championnat de France, qu'avec l'équipe de France où ses prestations ont toujours été impressionnantes, notamment lors de la récente victoire contre les All blacks. Sacré meilleur joueur du monde à 25 ans, Antoine Dupont devrait nous apporter bien des émotions à la tête du XV de France durant encore de nombreuses années.

Publié dans Chroniques

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Quand Jane Campion revisite le western, c'est magnifique

Publié le par Michel Monsay

Quand Jane Campion revisite le western, c'est magnifique

Jane Campion renvoie les mythes américains à leur violence fondatrice et les cowboys à leur toxicité dans un western sensuel, d'une maîtrise absolue de la mise en scène et du cadre. Loin des colts, des pistoleros et des duels, le cow-boy est ici rendu à son statut originel de garçon vacher et de propriétaire terrien. Jane Campion fut la première réalisatrice à obtenir la Palme d’or à Cannes, c'était en 1993 pour La Leçon de piano. Avec The power of the dog, elle vient d'obtenir le Lion d’argent à Venise, et confirme sa capacité à faire des miracles, les deux derniers en date nous avaient laissés sans voix, la superbe série Top of the lake et le fascinant Bright star. Tant de beauté, de perfection dans les plans comme en toutes choses, nous fait regretter à la fois que la cinéaste ne soit pas plus féconde, apparemment lassée par le manque d'audace de l'industrie cinématographique, et que ce film soit visible uniquement sur Netflix et pas sur grand écran. Ce qui se joue dans The power of the dog, c’est la cruauté et ses raisons d’être, la pression exercée par l’existence sur l’âme humaine. À l’instar des plus grands récits mythologiques, deux frères que tout oppose s’affrontent. Entre eux, la violence est indirecte. Le mépris et la crasse de l’un viennent se frotter à la pureté et à la douceur de l’autre. Alternant les cadres grandioses sur les vastes étendues et les gros plans sensuels, charnels, la cinéaste affirme une volonté dampleur rare doublée dune attention précieuse aux détails, créant ainsi un jeu sur les échelles où se côtoient indistinctement limmense et linfime, le général et le particulier. Des mains qui s’affairent sur une corde, des gouttes de sang sur un épi de blé, prennent autant dimportance et de sens, que des montagnes enneigées ou baignées de soleil. Le travail sur la lumière dépasse largement la seule prouesse esthétique, il a un rôle crucial sur le plan narratif. Les choix d’éclairages tendent à modifier la vision des personnages, parfois même changer leurs relations, voire leurs rapports de force au détour dune scène pivot. Le film se pose en fresque intimiste et anti-démonstrative où les non-dits, la suggestion, limplicite sont dune précision impressionnante, régie selon une temporalité lente, patiente et elliptique. Le récit morcelé en chapitres comme autant de saisons, voit lenvironnement évoluer, la nature naître, muter et mourir, au même rythme que les relations humaines. Ce souffle romanesque saccompagne dune certaine sécheresse émotionnelle qui nexclut pas une forme de lyrisme, loin de maintenir le spectateur à distance, elle lemporte au contraire dans un subtil engrenage machiavélique et vénéneux. Les comédiens sont excellents, citons principalement Benedict Cumberbatch, Jesse Plemmons, Kirsten Dunst et Kodi Smit-McPhee. Film de paradoxes, fausses pistes et faux-semblants, The power of the dog ausculte autant la domination masculine que la vulnérabilité des hommes, et lorsque c'est Jane Campion qui est derrière la caméra, c'est du grand art.

A voir sur Netflix.

Publié dans Films

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Clôture

Publié le par Michel Monsay

Clôture

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Un joli conte fantaisiste et féministe

Publié le par Michel Monsay

Un joli conte fantaisiste et féministe

Ceux qui connaissent l'œuvre de Valérie Donzelli savent que tout peut arriver dans son univers. Pour sa première incursion dans le petit écran, cela se confirme avec cette mini-série où une famille est bouleversée par l’annonce de la grossesse de Nona, 70 ans et déjà mère de trois filles. Voilà le point de départ de ce conte aussi surréaliste que drôle, tendre et touchant sur la maternité et le combat des femmes pour le droit à disposer de leur corps. La cinéaste aime être un peu décalée dans son propos et faire un pas de côté vers le burlesque comme pour mettre un voile de pudeur sur ce qu'elle raconte. Et ici, le thème principal est la sororité, que Valérie Donzelli voulait aborder, à la fois pour témoigner que cela existe au quotidien, mais aussi pour s'inscrire dans la veine de films qui l'ont marquée comme Thelma et Louise ou Hannah et ses sœurs, sur la relation entre les femmes, une relation de solidarité, d’écoute, de gentillesse, de générosité. La série n’est pas pour autant un pamphlet anti-mecs, on n’est pas dans un procès où la sororité ne serait que l’expression de la colère que les femmes auraient envers les hommes, et c’est pour cela qu’elle fonctionne. Sous ses atours vintage, du décor à la musique, comme dans les partis pris de la réalisation truffée de clins d’œil, cette série à la tonalité parfois mélancolique se révèle être un conte très contemporain et, mine de rien, assez politique sur la famille, interprété par une distribution irréprochable et dont la maîtrise dramaturgique nous fait adhérer totalement à cette histoire. Valérie Donzelli a réussi une odyssée chorale féministe et espiègle, aussi originale qu’émouvante.

A voir ici ou sur l'application Arte de votre télé.

Publié dans replay

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Des dessins qui valent plus qu'un grand discours

Publié le par Michel Monsay

Des dessins qui valent plus qu'un grand discours
Des dessins qui valent plus qu'un grand discours

Publié dans Chroniques

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