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La classe de Gisèle Halimi

Publié le par Michel Monsay

La classe de Gisèle Halimi

Dans cet extrait d'émission qui date de 1974, Gisèle Halimi, questionnée sur ses origines par une abrutie, reste digne et renvoie cette réactionnaire raciste à sa bêtise, et évoque la torture en Algérie.

C'est à voir ici

Publié dans Chroniques

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A la fois troublant, bouleversant, juste, cruel et tendre

Publié le par Michel Monsay

A la fois troublant, bouleversant, juste, cruel et tendre

Avant d’être un film, « The Father » a d’abord connu une première vie au théâtre en 2012 avec Robert Hirsch et Isabelle Gelinas dans les rôles principaux. Succès critique et public immédiat, la pièce de Florian Zeller a obtenu trois Molières, et a été traduite en anglais et jouée au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, au Brésil, aux Pays-Bas, au Japon… Elle est même qualifiée de « meilleure pièce de l’année » par The Guardian. Florian Zeller se sort brillamment de l’exercice pour le moins périlleux de l'adaptation d'une pièce de théâtre au cinéma, en ne cherchant jamais à faire cinéma pour en prouver la valeur ajoutée. L’auteur utilise à merveille le huis clos qu’il s’est lui-même imposé, mêlant subtilement les effets théâtraux et cinématographiques pour nous faire ressentir la profonde désorientation dont est victime son personnage principal.  Cet appartement se transformant en un labyrinthe mental, qui devient un piège pour le protagoniste de cette histoire comme pour le spectateur, par la grâce d’un montage très subtil. L'une des forces du film est de nous placer dans la peau de cet homme, et c’est à travers ses yeux que l’on vit le récit. Un parti pris rehaussé par la prestation époustouflante d’Anthony Hopkins, oscarisé à juste titre, qui, d’une seconde à l’autre, passe de la colère aux larmes, se montre venimeux, puis soudain, démuni comme un enfant. La partition qu’il joue impressionne sans jamais écraser le film ou les autres comédiens, tous très justes dans leur interprétation, notamment l'excellente Olivia Colman. La performance d'Anthony Hopkins sert à merveille le travail du réalisateur, qui prend un plaisir manifeste à capter, dans de longs plans, les moindres nuances exprimées par le comédien. Un succès de plus pour le romancier, dramaturge et maintenant cinéaste français, Florian Zeller, qui réussit tout ce qu'il entreprend et dont le talent est évident à chaque plan de ce film poignant.

Publié dans Films

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Hommage à un insatiable chercheur et penseur

Publié le par Michel Monsay

Hommage à un insatiable chercheur et penseur

Photo que j'ai prise en 2013 dans le bureau d'Axel Kahn, qui vient de mourir à l'âge de 76 ans de ce fichu cancer qu'il a combattu une grande partie de sa carrière. Le très médiatique généticien aura su aborder la fin de sa vie comme le font si rarement les personnages publics, avec une franchise peu commune. Ouvertement et sans plainte. Sans honte devant le corps qui s’affaiblit, sans autocomplaisance non plus. Sans détour devant l’impuissance du savant face à un mal qui finit par gagner la partie. Tout ce que d’ordinaire nous refusons de voir. Tout ce qui nous ramène à notre propre vulnérabilité. Dans une société qui s’évertue à cacher la maladie et la mort, et qui depuis un an et demi est contrainte d’y faire face, la sérénité dont fit preuve Axel Kahn à chacune de ses dernières interventions, en fait un personnage hors du temps, interpellant notre époque, nos craintes et nos pudeurs. Avec autant de douceur que de force, sa tranquillité a bousculé l’angoisse collective qui, depuis le Covid, s’est largement répandue dans la société, avec le soutien actif des médias cédant à une constante dramatisation. Ce que lui, précisément, ne fit pas. Quelle leçon Monsieur Kahn !

Publié dans Chroniques

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On ne se lasse pas de l'humour de Coco

Publié le par Michel Monsay

On ne se lasse pas de l'humour de Coco
On ne se lasse pas de l'humour de Coco

Publié dans Chroniques

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Un petit rockabilly très agréable

Publié le par Michel Monsay

Publié dans Chroniques

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Un régal de poésie, d'humour et de féerie

Publié le par Michel Monsay

Un régal de poésie, d'humour et de féerie

Peu d’artistes peuvent se targuer de tourner depuis trente ans avec le même spectacle, comme Victoria Chaplin , géniale fille de Charlie Chaplin, et Jean-Baptiste Thierrée, son mari, le font avec Le Cirque invisible. Ce duo insolite peaufine les numéros de ce spectacle depuis 1990, l’adaptant selon les pays où ils se produisent ou leur humeur du moment. Présenté pour la première fois à Paris grâce à Jean-Michel Ribes, et repris plusieurs fois depuis, ce spectacle inclassable est de retour au Théâtre du Rond-Point pour quelques représentations. Depuis leur rencontre en 1969, Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thierrée, tous deux enfants de la balle, ne se sont jamais quittés, à la scène comme dans leur intimité. Le Cirque invisible, leur troisième production ensemble, est un concentré d’absurde et d’onirisme qui mêle magie, clowneries et acrobatie. Du haut de ses 84 printemps, Jean-Baptiste, avec sa coupe de cheveux de savant fou et ses costumes colorés, continue de jouer les clowns illusionnistes avec malice. Tel un grand-père tentant d’émerveiller ses petits-enfants, il enchaîne les numéros de farce et attrape, fait apparaître des fleurs en plastique à l’ancienne et convie sur scène de nombreuses marionnettes. Victoria, 70 ans, est un véritable acrobate caméléon d'une incroyable souplesse. À partir d’objets du quotidien qui prennent vie sous ses doigts agiles et de morceaux de tissu, elle donne naissance à des animaux et à des créatures fantastiques, devient une femme orchestre et transforme la scène en une piste de cirque étrange où l’onirisme et la poésie ont seuls droits de cité. Difficile de ne pas être attendris par ce couple de passionnés qui continue, malgré le passage du temps, à partager leur amour du spectacle avec le plus grand nombre. Une mention particulière pour Victoria Chaplin qui enchante ce spectacle de sa grâce, son talent et qui par ses attitudes ou mimiques nous renvoie l'image de son père, que l'on aimait tant.

A voir au Théâtre du Rond-Point jusqu'au 11 juillet.

Publié dans Théâtre

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Cocteau, l'artiste aux multiples talents

Publié le par Michel Monsay

Cocteau, l'artiste aux multiples talents

Publié dans Photos

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Ne pas se louper

Publié le par Michel Monsay

Ne pas se louper

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Une plongée au siècle des Lumières

Publié le par Michel Monsay

Une plongée au siècle des Lumières
Une plongée au siècle des Lumières
Une plongée au siècle des Lumières
Une plongée au siècle des Lumières
Une plongée au siècle des Lumières
Une plongée au siècle des Lumières
Une plongée au siècle des Lumières
Une plongée au siècle des Lumières
Une plongée au siècle des Lumières
Une plongée au siècle des Lumières
Une plongée au siècle des Lumières

Après quatre années de travaux, dissimulés derrière de vastes bâches publicitaires, l’hôtel de la Marine, place de la Concorde, a ouvert ses portes au public le 12 juin. Le bâtiment, érigé à partir de 1757 en miroir d’une construction située de l’autre côté de la rue Royale, devient, en 1774, le plein lieu d’accueil du Garde-meuble royal (ancêtre du Mobilier national). Sous la houlette de son intendant, Pierre-Elisabeth de Fontanieu, il conserve non seulement du mobilier mais aussi les bijoux de la Couronne, des étoffes, tapisseries et des armes d’apparat. Après la Révolution, et jusqu’en 2015, y seront installés les quartiers généraux du ministère de la marine. Au fil du temps, la décoration et la partition des pièces seront modifiées jusqu’à ce que la dernière restauration, lancée en 2017, restitue à l’identique les éléments d’origine, conservés ou retrouvés, ainsi qu’un mobilier d'époque. L'Hôtel de la Marine n'avait quasiment jamais ouvert ses portes au public, si ce n'est à l'occasion des Journées du patrimoine. Le travail de restauration est une magnifique réussite, qui a été en partie facilité, vu que les décors ont été extrêmement bien conservés, à environ 70%. Lorsqu’ils ont investi les lieux, les marins étant de l’Ancien Régime, "ils n’avaient pas un esprit de revanche, raconte Joseph Achkar, l'un des restaurateurs. Ils n’ont absolument rien arraché, ni abîmé. La seule chose qu’ils ont faite c’est, comme sur leur bateau, repeindre et repeindre." Les peintures d’origine ont été mises au jour, protégées par un vernis, sous de multiples couches de peinture, jusqu'à une vingtaine par endroit. Pour le mobilier, le Centre des monuments nationaux a mené un travail de recherche et de localisation des meubles et objets originaux. C’est ainsi qu’une commode qui était jusqu’à présent à l’Élysée, a été restituée par Emmanuel Macron à l’Hôtel de la Marine. Afin d’être le plus proche de la réalité des XVIIIe et XIXe siècles, les décorateurs ont aussi acquis des tissus d’époque, notamment pour les rideaux et les chaises. La visite s'effectue avec un casque intelligent sur les oreilles qui réagit en fonction de l'endroit où vous vous trouvez, en vous replongeant dans l'ambiance et les anecdotes de l'époque. La technologie apporte indéniablement un plus à cette étonnante visite, avec des écrans soit interactifs soit montrant des images de bals. Bravo à tous les artisans pour la restauration et aux concepteurs pour l'aspect plus moderne qui nous permet cet impressionnant voyage dans le temps.

Publié dans Chroniques, Photos, Expos

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