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David Dimitri, un cirque à lui tout seul

Publié le par Michel Monsay

David Dimitri, un cirque à lui tout seul

En attendant de pouvoir goûter à nouveau au bonheur d'aller voir un spectacle, c'est l'occasion avec ce confinement de découvrir des artistes qui ne sont pas forcément connus du grand public, et qui pourtant ont un talent fou. David Dimitri est de ceux-là, il est tout à la fois acrobate, funambule, homme-canon, clown comme son célèbre père Dimitri, musicien, danseur, et propose un spectacle qu'il mène de bout en bout avec une indéfectible bonne humeur et une énergie à toute épreuve. Cet artiste suisse se produit partout dans le monde en arrivant avec son gros camion, qui contient le charmant chapiteau de 220 places et tout son matériel, et ce n'est qu'après avoir tout installé qu'il délivre sa performance unique en son genre. Après avoir travaillé avec le Cirque du Soleil entre autres, il a décidé en 2001 de créer ce spectacle en solo, qui revient à l'essence du cirque, mêlant toutes sortes d'étonnantes acrobaties, humour et poésie, qu'il exécute avec générosité et une grande proximité avec son public. Quatre petites vidéos donnent un aperçu de l'univers très attachant de cet artiste, la première et la dernière sont sur son spectacle, dans la deuxième qui dure 46 secondes, ce qu'il fait sur un tapis de course est digne de Chaplin ou Buster Keaton, et dans la troisième, il faut avoir le cœur bien accroché pour le suivre sur son fil.

Les vidéos sont à voir ici

 

David Dimitri, un cirque à lui tout seul
David Dimitri, un cirque à lui tout seul
David Dimitri, un cirque à lui tout seul

Publié dans Chroniques

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Trouvailles du confinement

Publié le par Michel Monsay

Trouvailles du confinement

Un petit fou-rire ne se refuse pas devant la sinistrose ambiante. Avec le duo le plus absurde de l'humour français en apprentis gardes du corps, il y a matière à oublier ses tracas et à passer un bon moment ! En 2003, Eric et Ramzy se sont prêtés au jeu de l'émission "Vis ma vie", dont le principe était de se mettre dans la peau d'inconnus au métier insolite ou éprouvant. Le résultat regorge de situations comiques ... La vidéo est ci-dessous.

Plus bas, la belle Une de L’Équipe qui rend hommage au grand champion Lewis Hamilton qui vient d'égaler Michael Schumacher en remportant son septième titre de champion du monde. L’anglais de 35 ans est en train de devenir le plus grand pilote de tous les temps.

Enfin, une magnifique photo d'une chorégraphie de Martha Graham.

Trouvailles du confinement
Trouvailles du confinement

Publié dans Chroniques

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L'histoire de Chicago May

Publié le par Michel Monsay

L'histoire de Chicago May

Ce roman biographique d'une aventurière irlandaise hors-la-loi a reçu le Prix Femina étranger en 2006. Il est l’œuvre d'une autre irlandaise, Nuala O'Faolain, journaliste et romancière morte à 68 ans en 2008, qui à travers cette histoire de Chicago May livre une sorte d'autobiographie en miroir. Il faut dire que le matériau qu'est la vie de cette femme au culot monstrueux pour l'époque, la fin du XIXe siècle et le début du XXe jusqu'au krach boursier de 1929, ne pouvait que fasciner l'écrivaine. Fuyant un destin voué à la pauvreté dans la campagne irlandaise, elle a quitté sa famille et son pays en dérobant les économies que ses parents avaient rassemblées durant des décennies de travail éreintant, pour embarquer vers les États-Unis. Voleuse, prostituée, arnaqueuse, danseuse de revue musicale, cette femme farouchement indépendante va vivre une existence hors normes faite de haut et de très bas, notamment avec des séjours en prison et une profonde solitude qui au final a accompagné une bonne partie de sa vie malgré toutes les personnes côtoyées. Nuala O'Faolain met subtilement en scène les différentes étapes de son enquête pour retracer l'incroyable parcours de Chicago May et essayer de la comprendre. On reconnaît ses qualités de journaliste dans son écriture claire, factuelle et sa recherche de la vérité, à cela s'ajoute un indéniable talent littéraire. Après avoir consulté de très nombreuses archives, elle dresse, à travers l'histoire de cette criminelle, le portrait très réaliste des différents milieux que son héroïne a fréquentés, mais aussi celui d'une Irlande puritaine et éreintée par la famine à la fin du XIXe siècle. Elle observe la violence des nouvelles villes américaines, le traitement et les conditions de vie des prostituées au début du XXe siècle, l'univers carcéral. Sans cautionner les actes de Chicago May, l'écrivaine lui voue un profond respect de par toutes les épreuves qu'a enduré cette baroudeuse sulfureuse, et nous offre le récit à la fois terrible et rocambolesque d'une femme qui malgré tout s'est dite heureuse de vivre jusqu'à la fin de sa vie.

Publié dans Livres

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52-62, mon enfance en Algérie

Publié le par Michel Monsay

52-62, mon enfance en Algérie

Quelle belle idée la journaliste Nina Pareja a eu en demandant à son père, français né en Algérie, de lui raconter son enfance dans les alentours d'Oran en faisant appel à sa mémoire sensorielle. En 5 épisodes de 20 minutes, René, qui a 67 ans aujourd'hui, revit les bruits, les odeurs, les couleurs, les goûts mais aussi ce qu'il a touché et vu durant ses dix premières années entre les joies et l'insouciance de son âge et l'effroi de la guerre. La touchante complicité entre le père et la fille permet ce récit intime et politique d'un homme qui a longtemps refusé d'aborder le sujet. Ce podcast essentiel nous éclaire sur cette période sombre et tabou de l'Histoire de France, où tout n'était pas blanc ou noir. Il donne corps à la réalité quotidienne d'une famille modeste de pieds-noirs, loin des clichés de colons fortunés, qui avait des amis français et arabes, où les uns et les autres s'entraidaient, et qui a dû en 1962 quitter ce pays qu'ils aimaient tant en abandonnant tout ce qu'ils avaient. Les très nombreuses anecdotes qui reviennent en mémoire à René nous en apprennent bien plus sur cette décolonisation que les ouvrages historiques ou les films. La voix chaude de cet homme, qui restera à jamais marqué par son enfance ensoleillée dans un pays en guerre, nous confie à la fin que le manque aide à vivre.

Ce podcast poignant est à écouter ici en commençant par l'épisode 5 "L’ouïe" qui est en fait le premier de ce podcast, les numéros des épisodes étant inversés.

Publié dans Podcasts

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Le monde va mal !

Publié le par Michel Monsay

Le monde va mal !

Sans parler de cette pandémie et du terrorisme qui poursuivent leur bilan macabre, chaque jour le monde nous apporte son lot d'horreurs ou d'atteinte aux libertés fondamentales. Une avocate défenseure des droits des femmes, Hanane al-Barassi, a été tuée par balles mardi en pleine rue en Lybie.  Ce n'est malheureusement par le premier assassinat de femmes dans ce pays, qui vit dans le chaos depuis la chute de Kadhafi en 2011.

Le pouvoir chinois piétine encore un peu plus les libertés à Hong-Kong où au Parlement l'opposition n'existe plus. Les manifestations de ces derniers mois n'ont rien changé et l'engagement de Pékin à préserver une large autonomie à Hong-Kong est peu à peu réduit à néant. L'intervention du représentant du gouvernement chinois à la fin de la vidéo ci-dessous est glaçante.

Dans l'indifférence générale, des centaines de migrants continuent de mourir chaque année, 900 en 2020, en traversant la Méditerranée sur des bateaux de fortune bondés avec l'espoir d'une vie meilleure. Voir l'article du Monde ici

Publié dans Chroniques

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Très émouvant

Publié le par Michel Monsay

Très émouvant

Dans une vidéo réalisée par l'association espagnole Música para Despertar ("musique pour s'éveiller"), Marta C. González, atteinte de la maladie d'Azheimer, écoute le "Lac des Cygnes" de Tchaikovski et se remémore avec une grâce infinie les gestes qu'elle accomplissait quand elle était danseuse. Selon l'association, elle aurait évolué à New York dans les années 1960, il y a plus d'un demi-siècle. "Parmi les dernières zones à disparaître dans le cerveau endommagé par la maladie d'Alzheimer, il y a celles en charge de la mémoire musicale et de la capacité à ressentir des émotions", explique l'association espagnole sur son site Internet. "Faire écouter de la musique aux patients permet l'amélioration de leur qualité de vie, de leur humeur, de leurs souvenirs, de leur état physique et physiologique, de leur socialisation".

Publié dans Chroniques

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Des images inoubliables dans l'objectif

Publié le par Michel Monsay

Des images inoubliables dans l'objectif

Tout d'abord, un hommage au grand photographe humaniste Bruno Barbey qui vient de mourir à l'âge de 79 ans. Membre de l'Académie des Beaux-arts, il a intégré la prestigieuse agence Magnum à 25 ans, il en a même été président. Durant toute sa carrière, ce franco-suisse né au Maroc a réalisé des reportages dans le monde entier sur quelques uns des plus grands événements des 50 dernières années, guerres, conflits, famines, mais aussi de magnifiques études en profondeur dans plusieurs pays, comme un travail de mémoire. Le scoop ne l'intéressait pas, il cherchait plutôt à capter l'esprit du lieu et des gens qu'il photographiait. Publiées dans les plus grands magazines en France comme à l'international, ses photos sont réunies également dans une trentaine de livres, ont fait l'objet de plusieurs expositions et figurent dans les collections de nombreux musées à travers la planète. Voici un petit échantillon :

Des images inoubliables dans l'objectif
Des images inoubliables dans l'objectif
Des images inoubliables dans l'objectif
Des images inoubliables dans l'objectif
Des images inoubliables dans l'objectif
Des images inoubliables dans l'objectif
Des images inoubliables dans l'objectif
Des images inoubliables dans l'objectif
Des images inoubliables dans l'objectif

Puis un très beau montage de 4 minutes de petites séquences tirées des 13 films de l'un des plus grands créateurs de l'histoire du cinéma, Stanley Kubrick, qui donne un aperçu de son immense talent à travers des cadrages sublimes et des images inoubliables. Le tout sur la fascinante valse n°2 de Chostakovitch que Kubrick avait utilisée dans son dernier film, "Eyes wide shut". Pardonnez les superlatifs mais avec lui il est difficile de ne pas être admiratif. Je vous conseille de le regarder en mode plein écran.

Publié dans Chroniques

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Gaël Faye

Publié le par Michel Monsay

Gaël Faye

On le connait surtout par l'énorme succès de son premier roman, "Petit pays", vendu à plus d'un million d'exemplaires rien qu'en France, traduit dans 40 langues et porté à l'écran, sans oublier le Prix Goncourt des lycéens, mais Gaël Faye est aussi un auteur compositeur interprète qui avait sorti en 2013 un premier album de très bonne facture. Le franco-rwandais de 38 ans qui partage sa vie entre Paris et Kigali a voulu mettre un terme à l'effervescence autour de "Petit pays", faite de rencontres de toutes sortes, de tournées littéraires et de lectures partout dans le monde durant trois ans, en se plongeant dans l'écriture d'un deuxième album. Comme dans le premier, les textes sont puissants à travers une très belle écriture, et la musique un délicieux mélange d'influences africaines, caribéennes et électroniques. On peut penser à Stromae par moments, avec lequel il partage l'origine rwandaise en plus de sonorités assez proches sur certaines chansons, mais si Gaël Faye se dit rappeur avant tout, la richesse de ses compositions et de ses paroles le font naviguer dans plusieurs univers, à commencer par le slam, mais il est impossible de l'enfermer dans une case tant cet artiste fait preuve d'un talent aux multiples facettes. Cet album aux rythmes plutôt cadencés, ralentit par moments comme pour mettre encore plus en valeur des textes cinglants, notamment celui écrit par Christiane Taubira. Moins autobiographique par rapport à son premier disque et son roman, "Lundi méchant" est un magnifique brassage multiculturel qui porte un regard très lucide sur le monde, celui d'un pessimiste qui croit en l’avenir.

Publié dans Disques

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Dix pour cent

Publié le par Michel Monsay

Dix pour cent

Cette série, belle réussite populaire méritée, devait s'arrêter avec la quatrième saison qui vient d'être diffusée, mais elle va finalement continuer sous forme d'un téléfilm dans un premier temps et peut-être une cinquième saison par la suite. Il faut dire que cette quatrième saison est enthousiasmante à différents niveaux, d’abord un scénario qui a su se renouveler pour proposer selon les épisodes un mélange de comédie et de mélancolie, puis toujours un défilé de stars qui se prêtent au jeu avec autodérision, enfin les personnages de l'agence sont plus présents qu'auparavant notamment dans leur vie personnelle. A côté de ça, les acteurs récurrents ont bonifié leur jeu au fil des saisons donnant ainsi plus de corps à l'ensemble. Une mention particulière à Laure Calamy et Nicolas Maury, sans oublier Camille Cottin. Si au début de cette série on guettait davantage les stars, c'est un peu moins vrai dans cette quatrième saison à tel point que l'on quitte à regret ces agents de comédiens auxquels on s'est attaché. C'est Dominique Besnehard, lui même agent puis producteur, qui a eu l'idée de montrer les coulisses du cinéma à travers ses petits secrets de fabrication, avec des stars qui jouent leur propre rôle, tout en mettant en avant l'importance des agents artistiques dans ce monde cruel, où souvent tous les coups sont permis. Si au début de la série les acteurs et actrices célèbres se sont montrés un peu frileux pour venir se moquer d'eux-mêmes, cela a vite changé après le succès de la première saison, et dans cette quatrième il y en a même plusieurs par épisode. France 2 prouve avec "Dix pour cent" que la télévision publique lorsqu'elle s'en donne les moyens peut produire des programmes qui changent de la médiocrité habituelle.

La saison 4 ainsi que les saisons 2 et 3 sont à voir ici sur le site ou l'application de Francetv

Publié dans replay

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Trouvailles du confinement

Publié le par Michel Monsay

Il a pourtant été critiqué en son temps, mais George Bush sénior fait preuve d'une grande classe dans cette vidéo, dont Trump devrait s'inspirer, s'il en est capable ... mais rien n'est moins sûr, il préfère être la risée du monde entier et s'enferrer dans sa bêtise ! Mieux vaut en rire avec ce tweet du Gorafi ...

Autre petite vidéo en-dessous, où l'on voit le génie de Chaplin jusque dans les trucages artisanaux qu'il utilisait en 1936 pour ajouter à la magie de ses films.

Enfin, l'indispensable Soulcié souligne une triste réalité de la France périphérique qui se vide de ses commerces de centre-villes !

Publié dans Chroniques

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