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Frissons garantis

Publié le par Michel Monsay

Frissons garantis

Un moment de bonheur par les temps qui courent ne se refuse pas ! Écouter et regarder cette cantatrice inoubliable.

Publié dans Chroniques

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Drunk

Publié le par Michel Monsay

Drunk

En 1998, nous avions découvert Thomas Vinterberg, un jeune danois de 29 ans qui avait marqué les esprits et remporté le Prix du jury au Festival de Cannes pour "Festen", un film autour d'une fête de famille qui dégénère méchamment. Il aura fallu attendre 22 ans pour que le cinéaste retrouve cet humour ravageur qui bouscule le puritanisme ambiant de notre époque, pour nous offrir un film drôle, tragique, tendre, libertaire, touchant, irrationnel. Sans jamais être moralisateur, Thomas Vinterberg explore tout le spectre de l'alcool, des délices de l'ivresse aux effets dévastateurs, sans céder au politiquement correct mais sans tomber non plus dans l'irresponsabilité. Sa caméra est vivante, avec des plans qui rappelle "Festen" en bien plus maîtrisés, qu'elle soit en mouvement ou fixe sur des visages, elle nous enivre et nous fait penser par moments à celle de John Cassavetes. La mise en scène instinctive laisse une part à l'improvisation, qui apporte au film dans certaines scènes une folie douce grisante, et les comédiens se glissent parfaitement dans ce schéma en insufflant une belle humanité à leur personnages qui passent de la mélancolie à l'euphorie. A la tête de la distribution, Mads Mikkelsen, au magnétisme saisissant, fait évoluer par petites touches le professeur d'histoire qu'il interprète avec une intelligence de jeu remarquable. Conçu comme un hymne à la vie, celle où l'on garde le goût du risque, de la curiosité, où l'on refuse une existence médiocre, ennuyeuse, ce très beau film donne aussi matière à réflexion sur la consommation d'alcool, assez répandue au Danemark tout comme dans beaucoup de pays si l'on y réfléchit, qui concerne toutes sortes de public y compris des très jeunes, en favorisant la désinhibition mais avec le danger de l'addiction puis de la déchéance.

Publié dans Films

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Parfois un bon dessin en dit plus qu'un long discours

Publié le par Michel Monsay

Publié dans Chroniques

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Télé poubelle

Publié le par Michel Monsay

Télé poubelle

On croyait révolu le temps où la télévision était à la solde du pouvoir ... eh bien non, BFM-TV s'inscrit dans cette insupportable tradition, en occultant ce qui est dérangeant pour ne pas perturber l'image d'Emmanuel Macron ... D’autant que là il s'agit des soignants, que l'on a applaudi durant des semaines, que l'on a remercié avec la main sur le cœur, et que l'on oublie aujourd'hui alors qu'ils sont épuisés et revendiquent plus de moyens et de matériel ... Affligeant ! Ces chaînes d'information en continu, BFM-TV, Cnews et LCI, se distinguent par ailleurs entre l'art de remplir le vide, de chercher le clash, l'immédiateté sans réflexion, l'info spectacle, et de colporter des propos haineux, racistes, en étant les figures de proue d'un populisme médiatique.

Publié dans Chroniques

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Un athlète bel homme dans tout son rayonnement

Publié le par Michel Monsay

Cette photo de Mehdi Baala, ancien champion d'Europe du 1500m, me fait penser à une phrase d'Oscar Wilde : "S'aimer soi-même est le début d'une histoire d'amour qui durera toute une vie".

Un athlète bel homme dans tout son rayonnement

Publié dans Photos

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Mieux vaut ne pas être daltonien ...

Publié le par Michel Monsay

On ne se lasse pas de l'humour de Soulcié !

Publié dans Chroniques

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Chapeau bonhomme !

Publié le par Michel Monsay

Chapeau bonhomme !

Incroyable performance d'un jeune martiniquais de 12 ans, Christophe Maleau, qui a parcouru 40 km à la nage entre Sainte-Lucie et la Martinique pour sensibiliser dans le cadre d'Octobre rose sur le dépistage du cancer du sein, dont sa mère est atteinte. Apparemment, le gamin n'en est pas à son premier exploit !

Publié dans Chroniques

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The virtues

Publié le par Michel Monsay

The virtues

Cette minisérie anglaise en 4 épisodes d'une puissance émotionnelle rare s'attache aux laissés-pour-compte, ceux que la vie n'a pas ménagé dès leur plus jeune âge. C'est le cas du personnage central, admirablement interprété par Stephen Graham, entre force brute, vulnérabilité, tendresse, et un regard mélancolique inoubliable. Cet homme de 40 ans, qui retombe dans l'alcoolisme lors d'une terrible nuit de beuverie quand son fils et son ex-femme quittent Liverpool pour s'installer en Australie, voit peu à peu resurgir un traumatisme de son enfance qu'il avait profondément enfoui. On retrouve dans cette série l'hyper réalisme social du cinéma anglais de Ken Loach ou Mike Leigh, qui se traduit ici à travers des scènes longues, intenses, magistralement filmées et en partie improvisées, d'où l'on ressort attendri, dérangé ou bouleversé. Le réalisateur Shane Meadows, qui à l'instar du protagoniste de cette série, a vécu lui aussi un événement traumatisant dans sa jeunesse, sonde avec une intelligence remarquable les blessures des personnages qui composent cette histoire d'une noirceur sans concession. La justesse de la mise en scène, des cadrages, du jeu des comédiens participent à rendre poignante cette approche quasi documentaire. Qui d'autre que PJ Harvey pouvait composer une musique rêche, maussade, agressive, romantique, qui colle merveilleusement à l'atmosphère de cette série ? Regarder "The virtues" est un choc, comme on n'en voit quasiment jamais à la télévision, merci une fois de plus à Arte, d'une grande humanité mais aussi d'une violence sourde, pas celle gratuite et hideuse que l'on voit habituellement, avec une tension qui affleure régulièrement pour atteindre son paroxysme dans la dernière demi-heure construite à la perfection.

A voir sur Arte.tv ici, ou sur l'application Arte de votre téléviseur ou votre box.

Publié dans Chroniques, vidéos

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Sopro

Publié le par Michel Monsay

Sopro

Rien ne vaut l'émotion que l'on peut ressentir parfois au théâtre lorsque le texte, la mise en scène et les comédiens rivalisent de grâce et d'intelligence pour nous transporter dans leur univers, en nous donnant l'impression de partager ce que les personnages vivent, de respirer le même air qu'eux. Dans le cadre du festival d'automne, qui réuni chaque année en région parisienne des dizaines de spectacles, la magnifique pièce "Sopro", qui signifie souffle, du dramaturge et metteur en scène Tiago Rodrigues est reprise pour quelques représentations. Créé en 2017 au festival d'Avignon, ce spectacle joué en portugais surtitré en français, est un sublime hommage au théâtre, aux acteurs et à un métier en passe de disparaître, celui de souffleuse. Tiago Rodrigues a convaincu la souffleuse historique du théâtre national de Lisbonne de créer une pièce dont elle serait le cœur en étant physiquement présente sur scène qui, tout en racontant la vie de cette femme de l'ombre au travers de trois actrices et deux acteurs excellents, tisserait avec beaucoup de justesse les liens entre le théâtre et la vie. En entremêlant des anecdotes de la vie de la souffleuse, des extraits de Molière, Racine, Tchekhov, et du dialogue entre le dramaturge et cette femme qui est la mémoire d'un théâtre en ruines, la pièce nous emmène entre réel et fiction, passé et présent avec une une étonnante virtuosité. Tout à la fois drôle et émouvant, ce spectacle d'une infinie délicatesse nous rappelle en ces temps compliqués l'importance du théâtre, cet indispensable lieu de partage permettant de faire vivre ces textes anciens ou modernes, qui nous en disent tant sur l'essence de la vie et de la mort en mettant en lumière le vrai avec du faux.

Sopro se joue les 15 et 16 octobre à l'espace 1789 de Saint-Ouen.

Sopro

Publié dans Théâtre

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Iga Swiatek

Publié le par Michel Monsay

La fraîcheur, le naturel et la qualité du jeu de la jeune polonaise de 19 ans, qui a remporté le tournoi de Roland Garros sans perdre un seul set de toute la quinzaine, font plaisir à voir et augurent un regain d'intérêt pour le tennis féminin qui manquaient cruellement ces derniers temps de joueuse charismatique.

Iga Swiatek
Iga Swiatek
Iga Swiatek

Publié dans Chroniques

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