Tristesse infinie pour l'icône de la chanson française

Publié le par Michel Monsay

Tristesse infinie pour l'icône de la chanson française
Tristesse infinie pour l'icône de la chanson française

À la fois populaire et décalée. À côté, au-dessus, ailleurs. Proche et insaisissable. Portée par la vague yéyé naissante, mais déjà détachée du lot, avec sa voix feutrée, sa diction distinguée et subtilement nonchalante. Son caractère mélancolique, empreint d’un romantisme classique, loin de Sheila et de Sylvie. Rien à faire, Françoise ne leur ressemble pas. Elle est élégante, elle est réservée. Elle est capable d’écrire et de composer elle-même, là où bien des chanteurs se contentent d’importer en France les hits venus d’ailleurs. Moins pulpeuse que ne le veulent les canons de l’époque, elle s’étonne qu’on la trouve si belle. Et peine à croire en un succès qu’elle n’a pas particulièrement cherché et qui, presque malgré elle, ne cesse d’enfler. L’année suivante, il est immense. « Françoise Hardy, un phénomène social », titre un journal suisse. Des milliers de filles se coiffent comme elle. Elle fait la Une des magazines et la fascination qu'elle exerce dépasse largement les frontières, Mick Jagger, David Bowie, Bob Dylan, Brian Jones en sont fous. Tout au long de sa carrière, elle aura suivi son instinct, cultivant un certain mystère et ne cherchant pas spécialement à plaire, et pourtant sa disparition provoque une grande tristesse.

Voici deux chansons qu'on ne se lasse pas d'écouter :

Publié dans Chroniques

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B
Très grande artiste <br /> Paix est son âme
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